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Auction archive: Lot number 9

MASQUE BUK OU KRAR Détroit de Torres, Golfe

Estimate
€80,000 - €100,000
ca. US$108,739 - US$135,923
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 9

MASQUE BUK OU KRAR Détroit de Torres, Golfe

Estimate
€80,000 - €100,000
ca. US$108,739 - US$135,923
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

MASQUE BUK OU KRAR Détroit de Torres, Golfe de Papouasie, Nouvelle-Guinée Fin XVIIIème - Début XIXème siècle Ecaille de tortue imbriquée ou tortue à écailles (Eretmochelys imbricata), fibres végétales H. 19,5 cm Présence d'une étiquette ancienne, sur laquelle se lit encore M.V.18; et d'une référence peinte en blanc, probablement 24011. Provenance: - Probable ancienne appartenance aux collections d'un musée européen - Ancienne collection Julius et Josefa Carlebach, New York. Acquis entre 1954 et 1957 - Ancienne collection Zafira et Itzhak Shoher, Tel Aviv - Sotheby's, New York, 11 mai 2012, lot 208 Bibliographie: - Torres Straits Sculpture - A study in Oceanic Primitive Art, Douglas Ferrar Fraser, Garland Publishing Ltd., New York, 1978 - *Art du détroit de Torres dans les collections Barbier-Mueller, Norman C. Abramovic, Arts et Cultures n° 3, 2002, Musée Barbier-Mueller, pages 220 à 243 Chapelet d'Iles essaimées entre la côte sud-est de la Nouvelle Guinée et la pointe nord de l'Australie, le Détroit de Torres doit son nom à l'explorateur espagnol qui y navigua en 1606, sans que cet archipel ne soit pourtant divulgué au reste du monde avant 1762. Au milieu du XIXème siècle, se présentent plus massivement aux portes de ces îles marins militaires ou de commerce, et les seules véritables informations concernant les masques en écaille sont alors recueillies par le Révérend Samuel Mc Farlane au début des années 1870, qui publiera notamment en 1888 l'ouvrage Among The Cannibals. Il est le premier à collecter de manière systématique ces masques fragiles, qui seront mis en vente publique à Londres par la London Missionary Society en 1875, et dispersés alors essentiellement dans les collections publiques, telles celles des musées de Leipzig, Dresde et du Bristish Museum de Londres. Un siècle plus tard, entre 1970 et 1985, le musée de Dresde décide de se défaire d'un certain nombre des ces inestimables trésors, alimentant alors plusieurs collections publiques européennes et américaines, mais également quelques rares mains privées. Témoignage exceptionnel d'une culture profanée en moins de deux décennies, le masque de la collection Shoher est à rapprocher d'un exemplaire conservé au Bristish Museum (inv. N°3397) et décrit comme originaire de l'Ile de Mabuiag, notamment par le traitement du regard en losanges étirés, le nez, lacunaire sur le masque britannique, ayant toutefois perduré sur le visage ici présenté. Courant à la périphérie, les perforations suggèrent l'adjonction d'un matériel décoratif, probablement des pendeloques en écaille, coquillages ou/et plumes de casoar. La taille de l'oeuvre permet en outre d'imaginer qu'elle était plaquée sur un masque de plus grandes dimensions, mêlant ainsi une représentation humaine à une figuration animale par exemple, l'ensemble se référant aux héros mythologiques et aux totems qui leurs étaient associés. Un important exemplaire conservé au musée Barbier- Mueller (Inv. 4244) présente ainsi un long masque à tête de crocodile ou monstre marin en métal de récupération, surmonté d'un visage sculpté en écaille de tortue. La présence, en grand nombre dans les eaux du Détroit, de la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) permit aux artisans locaux de développer cet art unique dans la culture de l'humanité. Ses écailles épaisses et larges recouvrant la dossière notamment, à l'image de tuiles sur un toit, pouvaient êtres coupées, ou amollies après avoir été chauffées, cette matière devenant le terrain d'expression des masques les plus beaux ou tout le moins, les plus élaborés du Détroit de Torres. Les collectes systématiques n'auront pas laissé le temps d'investiguer scientifiquement sur le contexte culturel d'exhibition de ces oeuvres. Il n'est pas certain qu'elles n'aient été utilisées que lors de cérémonies sacrées ou religieuses. La noblesse du traitement de l'écaille, ambrée par transparence, l'extrême rareté de cette oeuvre pré-contact en mains privées dans un corpus réduit à quelques exemplai

Auction archive: Lot number 9
Auction:
Datum:
6 Jun 2014
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

MASQUE BUK OU KRAR Détroit de Torres, Golfe de Papouasie, Nouvelle-Guinée Fin XVIIIème - Début XIXème siècle Ecaille de tortue imbriquée ou tortue à écailles (Eretmochelys imbricata), fibres végétales H. 19,5 cm Présence d'une étiquette ancienne, sur laquelle se lit encore M.V.18; et d'une référence peinte en blanc, probablement 24011. Provenance: - Probable ancienne appartenance aux collections d'un musée européen - Ancienne collection Julius et Josefa Carlebach, New York. Acquis entre 1954 et 1957 - Ancienne collection Zafira et Itzhak Shoher, Tel Aviv - Sotheby's, New York, 11 mai 2012, lot 208 Bibliographie: - Torres Straits Sculpture - A study in Oceanic Primitive Art, Douglas Ferrar Fraser, Garland Publishing Ltd., New York, 1978 - *Art du détroit de Torres dans les collections Barbier-Mueller, Norman C. Abramovic, Arts et Cultures n° 3, 2002, Musée Barbier-Mueller, pages 220 à 243 Chapelet d'Iles essaimées entre la côte sud-est de la Nouvelle Guinée et la pointe nord de l'Australie, le Détroit de Torres doit son nom à l'explorateur espagnol qui y navigua en 1606, sans que cet archipel ne soit pourtant divulgué au reste du monde avant 1762. Au milieu du XIXème siècle, se présentent plus massivement aux portes de ces îles marins militaires ou de commerce, et les seules véritables informations concernant les masques en écaille sont alors recueillies par le Révérend Samuel Mc Farlane au début des années 1870, qui publiera notamment en 1888 l'ouvrage Among The Cannibals. Il est le premier à collecter de manière systématique ces masques fragiles, qui seront mis en vente publique à Londres par la London Missionary Society en 1875, et dispersés alors essentiellement dans les collections publiques, telles celles des musées de Leipzig, Dresde et du Bristish Museum de Londres. Un siècle plus tard, entre 1970 et 1985, le musée de Dresde décide de se défaire d'un certain nombre des ces inestimables trésors, alimentant alors plusieurs collections publiques européennes et américaines, mais également quelques rares mains privées. Témoignage exceptionnel d'une culture profanée en moins de deux décennies, le masque de la collection Shoher est à rapprocher d'un exemplaire conservé au Bristish Museum (inv. N°3397) et décrit comme originaire de l'Ile de Mabuiag, notamment par le traitement du regard en losanges étirés, le nez, lacunaire sur le masque britannique, ayant toutefois perduré sur le visage ici présenté. Courant à la périphérie, les perforations suggèrent l'adjonction d'un matériel décoratif, probablement des pendeloques en écaille, coquillages ou/et plumes de casoar. La taille de l'oeuvre permet en outre d'imaginer qu'elle était plaquée sur un masque de plus grandes dimensions, mêlant ainsi une représentation humaine à une figuration animale par exemple, l'ensemble se référant aux héros mythologiques et aux totems qui leurs étaient associés. Un important exemplaire conservé au musée Barbier- Mueller (Inv. 4244) présente ainsi un long masque à tête de crocodile ou monstre marin en métal de récupération, surmonté d'un visage sculpté en écaille de tortue. La présence, en grand nombre dans les eaux du Détroit, de la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) permit aux artisans locaux de développer cet art unique dans la culture de l'humanité. Ses écailles épaisses et larges recouvrant la dossière notamment, à l'image de tuiles sur un toit, pouvaient êtres coupées, ou amollies après avoir été chauffées, cette matière devenant le terrain d'expression des masques les plus beaux ou tout le moins, les plus élaborés du Détroit de Torres. Les collectes systématiques n'auront pas laissé le temps d'investiguer scientifiquement sur le contexte culturel d'exhibition de ces oeuvres. Il n'est pas certain qu'elles n'aient été utilisées que lors de cérémonies sacrées ou religieuses. La noblesse du traitement de l'écaille, ambrée par transparence, l'extrême rareté de cette oeuvre pré-contact en mains privées dans un corpus réduit à quelques exemplai

Auction archive: Lot number 9
Auction:
Datum:
6 Jun 2014
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
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