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Auction archive: Lot number 65

Médaille de table en argent offerte par le

Estimate
€1,500 - €2,500
ca. US$2,102 - US$3,504
Price realised:
€1,200
ca. US$1,681
Auction archive: Lot number 65

Médaille de table en argent offerte par le

Estimate
€1,500 - €2,500
ca. US$2,102 - US$3,504
Price realised:
€1,200
ca. US$1,681
Beschreibung:

Médaille de table en argent offerte par le vice-amiral Suffren de Saint-Tropez à Villaret de Joyeuse. Sur l'avers, elle présente le profil gauche de Suffren, épaule nue, portant perruque à long catogan noué par un ruban à larges boucles, signé DUPRÉ F., et, sur le pourtour, la légende P. AND. DE SUFFREN ST. TROPEZ CHEV. DES ORD. DU ROI GR. CROIX DE L'ORD. DE ST. JEAN DE JERUS. VICE AMIRAL DE FRANCE. Le revers porte une énumération sur neuf lignes, dans une couronne de lauriers enserrant les armoiries de Provence : LE CAP PROTÉGÉ / TRINQUEMALE PRIS / GOUDELOUR DÉLIVRÉ / L'INDE DÉFENDUE / SIX COMBATS GLORIEUX / LES ÉTATS DE PROVENCE / ONT DÉCERNÉ / CETTE MÉDAILLE / MDCCLXXXIV. Cette médaille est enchâssée dans un cadre en laiton, surmonté d'un ruban noué (anneau de suspension brisé), qui est gravé sur sa face antérieure : DONNÉE-PAR-Mr-DESUFFREN-A-Mr- VILLARET-DE-JOYEUSE-LIEUt-DE-VAISSEAU-. Hauteur : 84 mm - diamètre : 62 mm - Poids : 140 g. France, Paris 1784. B. Note - Cette médaille fut frappée en 1784 et vraisemblablement remise par Suffren à Villaret de Joyeuse pour sa nomination au grade de Lieutenant de vaisseau, le 15 juillet 1784. Le portrait du vice-amiral de Suffren fut dessiné par Esprit-Antoine Gibelin (1739-1813) et gravé par Augustin Dupré (1748-1833), ancien graveur à la manufacture royale d'armes de Saint-Étienne puis élève du sculpteur David. L'un des plus grands graveurs en monnaies et médailles, il fut Graveur général des monnaies de France de 1791 à 1803. Pierre-André-de Suffren (Saint-Cannat 1729 - Paris 1788), cadet d'une famille de quatorze enfants, fut admis en 1737 comme Chevalier de minorité dans l'Ordre de Malte dont il deviendra bailli. En 1743, il intégra les Gardes de la Marine puis fut nommé capitaine de vaisseau en 1772. Il se distingua, de 1777 à 1781, lors de la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. En 1781, Suffren fut nommé Chef d'escadre et envoyé dans l'océan Indien pour forcer les anglais à dégarnir leur flotte occidentale. Il arriva à Le Cap le 25 octobre 1781 qu'il mit aussitôt en état de défense, il prit Trinquemalay (Ceylan) le 31 août 1782, mit fin au siège de Gondelour (côte de Coromandel) le 20 juin 1783. La nouvelle de la paix ratifiée à Versailles, le 9 février 1783, n'arriva à Gondelour que le 29 juin. Suffren fit un retour triomphal à Toulon. En 1784, il fut accueilli à la cour où le roi lui remit sa charge de Vice-amiral, lui octroya l'Ordre du Saint-Esprit et lui accorda les Grandes Entrées dans sa chambre. L'Ordre de Malte le nomma Grand-croix de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et ambassadeur auprès du roi de France. Suffren usa de son pouvoir pour favoriser la promotion des officiers ayant de réelles qualités sans tenir compte du rang aristocratique. Thomas Villaret de Joyeuse (Auch 1747 - Venise 1812) fit un bref passage dans les Gendarmes de la Maison du Roi, en 1763, avant de devenir marin. En 1768, il était enseigne de vaisseau à la Compagnie des Indes. Après plusieurs campagnes dans les mers des Indes depuis 1773, il fut nommé Lieutenant de frégate, en 1778, pour sa belle défense de Pondichéry. En 1781, il était capitaine de brûlot et il rejoignit l'escadre de Suffren qui lui confia des commandements puis l'appela, en 1782, comme aide de camp. Villaret de Joyeuse gagna l'indéfectible estime de Suffren après le succès de son intrépide mission sur Madras et son courageux sacrifice qui permirent de sauver l'escadre française d'un anéantissement certain. En 1783, le roi le nomma Grand-croix de l'Ordre militaire de Saint-Louis et, en 1784, il reçut sa nomination au grade de Lieutenant de vaisseau. Villaret de Joyeuse et Suffren avaient un grand respect réciproque et partageaient les mêmes vues pour une réforme du corps des officiers de marine. Tous deux avaient rejoint la Franc-maçonnerie qui permit à Louis Thomas de Joyeuse d'être épargné dans la tourmente révolutionnaire, et son fervent patriotisme donna à Louis Thomas Villaret-Joyeuse le grade de vice-amiral

Auction archive: Lot number 65
Auction:
Datum:
15 Jun 2009
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Médaille de table en argent offerte par le vice-amiral Suffren de Saint-Tropez à Villaret de Joyeuse. Sur l'avers, elle présente le profil gauche de Suffren, épaule nue, portant perruque à long catogan noué par un ruban à larges boucles, signé DUPRÉ F., et, sur le pourtour, la légende P. AND. DE SUFFREN ST. TROPEZ CHEV. DES ORD. DU ROI GR. CROIX DE L'ORD. DE ST. JEAN DE JERUS. VICE AMIRAL DE FRANCE. Le revers porte une énumération sur neuf lignes, dans une couronne de lauriers enserrant les armoiries de Provence : LE CAP PROTÉGÉ / TRINQUEMALE PRIS / GOUDELOUR DÉLIVRÉ / L'INDE DÉFENDUE / SIX COMBATS GLORIEUX / LES ÉTATS DE PROVENCE / ONT DÉCERNÉ / CETTE MÉDAILLE / MDCCLXXXIV. Cette médaille est enchâssée dans un cadre en laiton, surmonté d'un ruban noué (anneau de suspension brisé), qui est gravé sur sa face antérieure : DONNÉE-PAR-Mr-DESUFFREN-A-Mr- VILLARET-DE-JOYEUSE-LIEUt-DE-VAISSEAU-. Hauteur : 84 mm - diamètre : 62 mm - Poids : 140 g. France, Paris 1784. B. Note - Cette médaille fut frappée en 1784 et vraisemblablement remise par Suffren à Villaret de Joyeuse pour sa nomination au grade de Lieutenant de vaisseau, le 15 juillet 1784. Le portrait du vice-amiral de Suffren fut dessiné par Esprit-Antoine Gibelin (1739-1813) et gravé par Augustin Dupré (1748-1833), ancien graveur à la manufacture royale d'armes de Saint-Étienne puis élève du sculpteur David. L'un des plus grands graveurs en monnaies et médailles, il fut Graveur général des monnaies de France de 1791 à 1803. Pierre-André-de Suffren (Saint-Cannat 1729 - Paris 1788), cadet d'une famille de quatorze enfants, fut admis en 1737 comme Chevalier de minorité dans l'Ordre de Malte dont il deviendra bailli. En 1743, il intégra les Gardes de la Marine puis fut nommé capitaine de vaisseau en 1772. Il se distingua, de 1777 à 1781, lors de la Guerre d'indépendance des Etats-Unis d'Amérique. En 1781, Suffren fut nommé Chef d'escadre et envoyé dans l'océan Indien pour forcer les anglais à dégarnir leur flotte occidentale. Il arriva à Le Cap le 25 octobre 1781 qu'il mit aussitôt en état de défense, il prit Trinquemalay (Ceylan) le 31 août 1782, mit fin au siège de Gondelour (côte de Coromandel) le 20 juin 1783. La nouvelle de la paix ratifiée à Versailles, le 9 février 1783, n'arriva à Gondelour que le 29 juin. Suffren fit un retour triomphal à Toulon. En 1784, il fut accueilli à la cour où le roi lui remit sa charge de Vice-amiral, lui octroya l'Ordre du Saint-Esprit et lui accorda les Grandes Entrées dans sa chambre. L'Ordre de Malte le nomma Grand-croix de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem et ambassadeur auprès du roi de France. Suffren usa de son pouvoir pour favoriser la promotion des officiers ayant de réelles qualités sans tenir compte du rang aristocratique. Thomas Villaret de Joyeuse (Auch 1747 - Venise 1812) fit un bref passage dans les Gendarmes de la Maison du Roi, en 1763, avant de devenir marin. En 1768, il était enseigne de vaisseau à la Compagnie des Indes. Après plusieurs campagnes dans les mers des Indes depuis 1773, il fut nommé Lieutenant de frégate, en 1778, pour sa belle défense de Pondichéry. En 1781, il était capitaine de brûlot et il rejoignit l'escadre de Suffren qui lui confia des commandements puis l'appela, en 1782, comme aide de camp. Villaret de Joyeuse gagna l'indéfectible estime de Suffren après le succès de son intrépide mission sur Madras et son courageux sacrifice qui permirent de sauver l'escadre française d'un anéantissement certain. En 1783, le roi le nomma Grand-croix de l'Ordre militaire de Saint-Louis et, en 1784, il reçut sa nomination au grade de Lieutenant de vaisseau. Villaret de Joyeuse et Suffren avaient un grand respect réciproque et partageaient les mêmes vues pour une réforme du corps des officiers de marine. Tous deux avaient rejoint la Franc-maçonnerie qui permit à Louis Thomas de Joyeuse d'être épargné dans la tourmente révolutionnaire, et son fervent patriotisme donna à Louis Thomas Villaret-Joyeuse le grade de vice-amiral

Auction archive: Lot number 65
Auction:
Datum:
15 Jun 2009
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
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