MILLET (Jean-François-. Lettre autographe signée. Barbizon, 15 mai 1873. 2 pp. in-8. « Monsieur, mon temps a été si absolument pris à Paris & je me suis trouvé en un tel état de fatigue, que je ne voyais plus qu'une chose : revenir ici bien vite ! Je ne puis vous laisser croire que je pourrai faire ce que vous me demandez. Depuis longtemps déjà mes yeux sont très fatigués & par intervalles le sang s'y porte à ce point qu'ils en deviennent tout rouges. & depuis mon retour de Paris, me voilà très fortement repris. Un travail qui demande une grande application de la vue achèverait de me les fatiguer, & J'AIME MIEUX RESERVER CE QUE J'AI DE VUE POUR MA PEINTURE qui est bien loin de demander la même attention qu'un dessin ou une eau-forte. Croyez... que j'aurai du plaisir à causer avec vous si vous jugez bon de venir ici dimanche prochain, & que vous m'y rencontrerez à coup sûr... »
MILLET (Jean-François-. Lettre autographe signée. Barbizon, 15 mai 1873. 2 pp. in-8. « Monsieur, mon temps a été si absolument pris à Paris & je me suis trouvé en un tel état de fatigue, que je ne voyais plus qu'une chose : revenir ici bien vite ! Je ne puis vous laisser croire que je pourrai faire ce que vous me demandez. Depuis longtemps déjà mes yeux sont très fatigués & par intervalles le sang s'y porte à ce point qu'ils en deviennent tout rouges. & depuis mon retour de Paris, me voilà très fortement repris. Un travail qui demande une grande application de la vue achèverait de me les fatiguer, & J'AIME MIEUX RESERVER CE QUE J'AI DE VUE POUR MA PEINTURE qui est bien loin de demander la même attention qu'un dessin ou une eau-forte. Croyez... que j'aurai du plaisir à causer avec vous si vous jugez bon de venir ici dimanche prochain, & que vous m'y rencontrerez à coup sûr... »
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