NAPOLÉON III (LOUIS-NAPOLEON BONAPARTE, FUTUR). Lettre autographe signée « Napoléon Louis Bonaparte », adressée à Paul Franck-Carré, procureur général près la Cour royale de Paris. Prison de la Conciergerie à Paris, 14 août 1840. 2/3 p. in-folio, adresse au dos. « Je m’adresse à vous pour vous demander si une partie des fonds que l’on a trouvés sur moi à Boulogne pourra être affecté à mes besoins personnels et à ceux de mes compagnons d’infortune. Dans ce cas, je vous serais très reconnaissant si vous vouliez bien donner les ordres nécessaires afin que mes amis et mes serviteurs puissent se procurer avec cet argent tout ce qui peut contribuer à soulager leur malheureuse position... » LA SECONDE TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT DU FUTUR NAPOLEON III. Il organisa, depuis l’Angleterre où il se tenait en exil, un débarquement à Boulogne le 6 août 1840 : avec quelques compagnons, il tenta de soulever l’armée mais fut arrêté. Transféré à la Conciergerie à Paris, il fut jugé du 28 septembre au 6 octobre lors d’un procès tenu au palais du Luxembourg. Condamné, il fut alors enfermé à la prison de Ham, d’où il s’évada en 1846.
NAPOLÉON III (LOUIS-NAPOLEON BONAPARTE, FUTUR). Lettre autographe signée « Napoléon Louis Bonaparte », adressée à Paul Franck-Carré, procureur général près la Cour royale de Paris. Prison de la Conciergerie à Paris, 14 août 1840. 2/3 p. in-folio, adresse au dos. « Je m’adresse à vous pour vous demander si une partie des fonds que l’on a trouvés sur moi à Boulogne pourra être affecté à mes besoins personnels et à ceux de mes compagnons d’infortune. Dans ce cas, je vous serais très reconnaissant si vous vouliez bien donner les ordres nécessaires afin que mes amis et mes serviteurs puissent se procurer avec cet argent tout ce qui peut contribuer à soulager leur malheureuse position... » LA SECONDE TENTATIVE DE COUP D’ÉTAT DU FUTUR NAPOLEON III. Il organisa, depuis l’Angleterre où il se tenait en exil, un débarquement à Boulogne le 6 août 1840 : avec quelques compagnons, il tenta de soulever l’armée mais fut arrêté. Transféré à la Conciergerie à Paris, il fut jugé du 28 septembre au 6 octobre lors d’un procès tenu au palais du Luxembourg. Condamné, il fut alors enfermé à la prison de Ham, d’où il s’évada en 1846.
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