Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 238

No reserve, 1922 Hispano-Suiza T49 berline souple Coachwork by Weymann Chassis no. 8026

Estimate
€0
Price realised:
€74,750
ca. US$106,683
Auction archive: Lot number 238

No reserve, 1922 Hispano-Suiza T49 berline souple Coachwork by Weymann Chassis no. 8026

Estimate
€0
Price realised:
€74,750
ca. US$106,683
Beschreibung:

Lors du premier Salon de l'Automobile après la première guerre mondiale en 1919, Marc Birkigt présenta le nouveaux châssis de luxe H6. Il initiait une longue époque de raffinement et de luxe représentée par la qualité de fabrication de ce modèle évolutif. Durant la guerre, Hispano-Suiza produit plus de 50 000 moteurs V12 pour l'aviation alliée. Après un tel test grandeur nature, Birkigt envisagea d'abord d'utiliser le moteur pour ses automobiles, mais arriva à la conclusion qu'un seul bloc de six cylindres serait bien suffisant pour animer une nouvelle automobile. Le six cylindres résultant affichait 6,5 litres et un arbre à cames en tête. Le moteur de la T49 possède une culasse détachable en fonte comme le bloc et non plus un bloc borgne en aluminium comme sur les 32 CV ou le type I6. Il dispose d'une cylindrée de 3 746 cm3 et de deux soupapes par cylindres. En 1922, Hispano-Suiza étudie le type T49 destiné à la branche espagnole de la marque. C'est une version édulcorée du type H6 redescendue à 3,6 litres, qui sera par la suite considérée comme la version "Barcelone". Il développe 20 CV. Fabriquée de 1924 à 1930, l'Hispano-Suiza T49 rencontra un très beau succès commercial, dû en grande partie à ses qualités dynamiques. Notre exemplaire d'Hispano-Suiza T49 porte le numéro de châssis 8026-série 113, ce qui après consultation de la nomenclature des numéros de châssis du type 49, situe sa fabrication vers 1927-28. La date de 1922 mentionnée sur le titre de circulation américain dont nous disposons semble donc résulter d'une erreur de frappe lors de la saisie administrative du document. Le châssis n°8026 fut doté d'une belle carrosserie de berline à quatre portes, réalisée selon le procédé de carrosserie souple sous licence Weymann. Après la guerre, Charles T. Weymann, victime d'un accident au volant d'une Rolls-Royce dont le châssis se coupe en deux lors du choc, songe à introduire un système de carrosserie légère dans la fabrication des automobiles. Inspiré par les techniques des fuselages d'avions, il eût l'idée d'utiliser du simili-cuir en guise de carrosserie et de rendre ainsi les caisses "indépendantes" des chocs transmis par le châssis. Cela permettait de contrer le manque de rigidité de celui-ci, encore aggravé par le poids important des carrosseries métalliques. De plus l'ensemble était d'une grande légèreté et d'un silence absolu. La conjoncture l'avait aidé dans le développement de cette technique. Des stocks importants de toile enduite restaient de la guerre. Par ailleurs, la réalisation d'une carrosserie ralentissait la sortie en chaîne des voitures chez les constructeurs. La technique ainsi mise au point fut commercialisée sous forme de brevets dont les licences étaient vendues aux carrossiers. Charlie T Weymann fit fortune et une mode s'en suivit durant quelques années. Il fut réalisé près de 70 000 carrosseries sous licence Weymann. Le principe général consistait à réaliser l'ossature de la carrosserie en bois de sapin, plus léger que le frêne. Celle-ci était recouverte de toile puis de panneaux en simili-cuir épais. Les vides étaient comblés par du crin végétal puis un entoilage intérieur venait le couvrir. Par ailleurs, les sièges étaient indépendants de la carrosserie, fixés directement sur le châssis. Ainsi gréée, une conduite intérieure comme celle proposée ici ne pesait guère plus de 300 kg. Notre superbe berline à carrosserie souple est habillée de tôle et de simili-cuir beige clair, avec bordure de caisse de teinte saumon. Le pavillon, lui aussi habillé de simili-cuir arbore de faux compas chromés. La voiture est équipée d'une paire de phares Marchal à veilleuse intégrée. L'habitacle est divisé en deux espaces par une séparation chauffeur. La partie dévolue au chauffeur comporte un tableau de bord en aluminium bardé de cadrans, surmonté de boiseries. Le mécanisme de réglage de l'allumage est au volant. Le compteur kilométrique affiche 5567 kilomètres parcourus. La partie réservée au propriétaire est équi

Auction archive: Lot number 238
Auction:
Datum:
23 Jan 2010
Auction house:
Bonhams London
Paris Expo
Beschreibung:

Lors du premier Salon de l'Automobile après la première guerre mondiale en 1919, Marc Birkigt présenta le nouveaux châssis de luxe H6. Il initiait une longue époque de raffinement et de luxe représentée par la qualité de fabrication de ce modèle évolutif. Durant la guerre, Hispano-Suiza produit plus de 50 000 moteurs V12 pour l'aviation alliée. Après un tel test grandeur nature, Birkigt envisagea d'abord d'utiliser le moteur pour ses automobiles, mais arriva à la conclusion qu'un seul bloc de six cylindres serait bien suffisant pour animer une nouvelle automobile. Le six cylindres résultant affichait 6,5 litres et un arbre à cames en tête. Le moteur de la T49 possède une culasse détachable en fonte comme le bloc et non plus un bloc borgne en aluminium comme sur les 32 CV ou le type I6. Il dispose d'une cylindrée de 3 746 cm3 et de deux soupapes par cylindres. En 1922, Hispano-Suiza étudie le type T49 destiné à la branche espagnole de la marque. C'est une version édulcorée du type H6 redescendue à 3,6 litres, qui sera par la suite considérée comme la version "Barcelone". Il développe 20 CV. Fabriquée de 1924 à 1930, l'Hispano-Suiza T49 rencontra un très beau succès commercial, dû en grande partie à ses qualités dynamiques. Notre exemplaire d'Hispano-Suiza T49 porte le numéro de châssis 8026-série 113, ce qui après consultation de la nomenclature des numéros de châssis du type 49, situe sa fabrication vers 1927-28. La date de 1922 mentionnée sur le titre de circulation américain dont nous disposons semble donc résulter d'une erreur de frappe lors de la saisie administrative du document. Le châssis n°8026 fut doté d'une belle carrosserie de berline à quatre portes, réalisée selon le procédé de carrosserie souple sous licence Weymann. Après la guerre, Charles T. Weymann, victime d'un accident au volant d'une Rolls-Royce dont le châssis se coupe en deux lors du choc, songe à introduire un système de carrosserie légère dans la fabrication des automobiles. Inspiré par les techniques des fuselages d'avions, il eût l'idée d'utiliser du simili-cuir en guise de carrosserie et de rendre ainsi les caisses "indépendantes" des chocs transmis par le châssis. Cela permettait de contrer le manque de rigidité de celui-ci, encore aggravé par le poids important des carrosseries métalliques. De plus l'ensemble était d'une grande légèreté et d'un silence absolu. La conjoncture l'avait aidé dans le développement de cette technique. Des stocks importants de toile enduite restaient de la guerre. Par ailleurs, la réalisation d'une carrosserie ralentissait la sortie en chaîne des voitures chez les constructeurs. La technique ainsi mise au point fut commercialisée sous forme de brevets dont les licences étaient vendues aux carrossiers. Charlie T Weymann fit fortune et une mode s'en suivit durant quelques années. Il fut réalisé près de 70 000 carrosseries sous licence Weymann. Le principe général consistait à réaliser l'ossature de la carrosserie en bois de sapin, plus léger que le frêne. Celle-ci était recouverte de toile puis de panneaux en simili-cuir épais. Les vides étaient comblés par du crin végétal puis un entoilage intérieur venait le couvrir. Par ailleurs, les sièges étaient indépendants de la carrosserie, fixés directement sur le châssis. Ainsi gréée, une conduite intérieure comme celle proposée ici ne pesait guère plus de 300 kg. Notre superbe berline à carrosserie souple est habillée de tôle et de simili-cuir beige clair, avec bordure de caisse de teinte saumon. Le pavillon, lui aussi habillé de simili-cuir arbore de faux compas chromés. La voiture est équipée d'une paire de phares Marchal à veilleuse intégrée. L'habitacle est divisé en deux espaces par une séparation chauffeur. La partie dévolue au chauffeur comporte un tableau de bord en aluminium bardé de cadrans, surmonté de boiseries. Le mécanisme de réglage de l'allumage est au volant. Le compteur kilométrique affiche 5567 kilomètres parcourus. La partie réservée au propriétaire est équi

Auction archive: Lot number 238
Auction:
Datum:
23 Jan 2010
Auction house:
Bonhams London
Paris Expo
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert