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Auction archive: Lot number 241

1937 HISPANO-SUIZA TYPE 68 J12 (54CV) COUPE CHAUFFEUR FRANAY - NO RESERVE

Estimate
€0
Price realised:
€182,508
ca. US$262,599
Auction archive: Lot number 241

1937 HISPANO-SUIZA TYPE 68 J12 (54CV) COUPE CHAUFFEUR FRANAY - NO RESERVE

Estimate
€0
Price realised:
€182,508
ca. US$262,599
Beschreibung:

1937 HISPANO-SUIZA TYPE 68 J12 (54CV) COUPE CHAUFFEUR FRANAY - NO RESERVE Châssis n° 13042 Moteur/engine n° 321019 - Classique absolu - Extrême rareté - Carrosserie Franay Marc Birkigt, ingénieur suisse émigré à Barcelone au tournant du xxe siècle, concevait des automobiles depuis 1904 à Barcelone avant d'installer une usine en France en 1911. Après avoir produit à partir de 1915 un excellent moteur d'avion V8 à un arbre à cames en tête par banc de cylindres, puis un V12 de même architecture, Birkigt en dériva un moteur d'automobile à six cylindres en ligne qui équipa une voiture de grand luxe, la H6, présentée en 1919. Ses qualités routières lui donnèrent dix ans d'avance sur la concurrence à une époque où la technique automobile progressait chaque année. Dans la seconde moitié des années 1920, comme d'autres constructeurs de voitures de grand luxe, Birkigt conçut juste avant la grande crise de 1929 un moteur à 12 cylindres en V d'architecture simplifiée en adoptant une distribution à culbuteurs, moins coûteuse à fabriquer et à entretenir, ce qui donna, en réponse à un reproche souvent adressé aux Hispano, un moteur plus silencieux et plus doux à l'égal de ses concurrents directs de chez Packard ou Rolls-Royce. Pour obtenir ce genre de fonctionnement joint aux accélérations brillantes déjà offertes par les H6, la J12 ou type 68 fut dotée d'un moteur de près de 10 litres de cylindrée donnant plus de 200 ch au régime maximal de 3 000 tr/min, mais avec un couple de locomotive qui limitait l'usage de la boîte à trois rapports seulement. (Ce moteur à couple élevé, porté à près de 12 litres de cylindrée dans sa version 68 bis, eut d'ailleurs vocation à équiper des autorails rapides, mais Birkigt n'avait pas l'oreille des compagnies de chemins de fer comme Bugatti. (En revanche, le V12 Hispano fut envisagé pour propulser un engin blindé à l'horizon 1941-42.) Sans abandonner les raffinements antérieurs empruntés aux constructions aéronautiques (bloc en alliage léger à chemises nitrurées, vilebrequin à sept paliers généreusement dimensionnés, distribution très silencieuse, double allumage, double pompe à eau, etc), le moteur J12 se montra capable d'emmener une voiture de 2,2 tonnes à plus de 170 km/h, vitesse des plus impressionnante pour une routière de ce gabarit en 1934. Cette puissance apparemment inépuisable était parfaitement accordée à un châssis parfaitement rigide et équilibré, surbaissé par rapport au H6, à une direction d'une douceur et d'une précision faisant référence, et à une tenue de cap et à un freinage assisté exceptionnels à l'époque. La clientèle visée fut immédiatement convaincue par les performances routières de la J12 lancée au salon de Paris 1931 et elle confia ses châssis aux plus prestigieux carrossiers qui durent bientôt tenir compte des contraintes de la mode aérodynamique qui naissait un an plus tard. Toutefois, la majorité des acheteurs optait pour des carrosseries de limousine ou de coupé de ville sur châssis normal ou long sur lesquels excellèrent les Binder, Kellner, Henri-Labourdette et Franay qui livrèrent de parfaits chefs-d'œuvre classiques dont l'élégance et la classe ont résisté au temps. On relève dans la liste des clients des noms aussi prestigieux que le roi Carol de Roumanie, la famille Rothschild, Suzanne Deutsch de la Meurthe, émile Dubonnet, l'avionneur Henry Potez, M. Nicolas, le parfumeur Coty, l'acteur Henri Garat, le chanteur Georges Thill, Pablo Picasso …tous déjà utilisateurs comblés d'Hispano-Suiza. La grande crise du début des années 1930 aurait pu être fatale à l'inégalable 54 CV J12 , mais Hispano-Suiza vivait de sa production de moteurs d'avion, l'automobile étant la vitrine de la firme pour le grand public. La grande Hispano ou la " 54 CV " comme elle était désignée couramment vécut jusqu'en 1938 sans rapporter un centime à son constructeur malgré un prix moyen supérieur à 200 000 F de l'époque (en châssis nu !) qui limita sa diffusion à quelque 120 exemplaires tous construits

Auction archive: Lot number 241
Auction:
Datum:
2 Jun 2011 - 13 Jun 2011
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1937 HISPANO-SUIZA TYPE 68 J12 (54CV) COUPE CHAUFFEUR FRANAY - NO RESERVE Châssis n° 13042 Moteur/engine n° 321019 - Classique absolu - Extrême rareté - Carrosserie Franay Marc Birkigt, ingénieur suisse émigré à Barcelone au tournant du xxe siècle, concevait des automobiles depuis 1904 à Barcelone avant d'installer une usine en France en 1911. Après avoir produit à partir de 1915 un excellent moteur d'avion V8 à un arbre à cames en tête par banc de cylindres, puis un V12 de même architecture, Birkigt en dériva un moteur d'automobile à six cylindres en ligne qui équipa une voiture de grand luxe, la H6, présentée en 1919. Ses qualités routières lui donnèrent dix ans d'avance sur la concurrence à une époque où la technique automobile progressait chaque année. Dans la seconde moitié des années 1920, comme d'autres constructeurs de voitures de grand luxe, Birkigt conçut juste avant la grande crise de 1929 un moteur à 12 cylindres en V d'architecture simplifiée en adoptant une distribution à culbuteurs, moins coûteuse à fabriquer et à entretenir, ce qui donna, en réponse à un reproche souvent adressé aux Hispano, un moteur plus silencieux et plus doux à l'égal de ses concurrents directs de chez Packard ou Rolls-Royce. Pour obtenir ce genre de fonctionnement joint aux accélérations brillantes déjà offertes par les H6, la J12 ou type 68 fut dotée d'un moteur de près de 10 litres de cylindrée donnant plus de 200 ch au régime maximal de 3 000 tr/min, mais avec un couple de locomotive qui limitait l'usage de la boîte à trois rapports seulement. (Ce moteur à couple élevé, porté à près de 12 litres de cylindrée dans sa version 68 bis, eut d'ailleurs vocation à équiper des autorails rapides, mais Birkigt n'avait pas l'oreille des compagnies de chemins de fer comme Bugatti. (En revanche, le V12 Hispano fut envisagé pour propulser un engin blindé à l'horizon 1941-42.) Sans abandonner les raffinements antérieurs empruntés aux constructions aéronautiques (bloc en alliage léger à chemises nitrurées, vilebrequin à sept paliers généreusement dimensionnés, distribution très silencieuse, double allumage, double pompe à eau, etc), le moteur J12 se montra capable d'emmener une voiture de 2,2 tonnes à plus de 170 km/h, vitesse des plus impressionnante pour une routière de ce gabarit en 1934. Cette puissance apparemment inépuisable était parfaitement accordée à un châssis parfaitement rigide et équilibré, surbaissé par rapport au H6, à une direction d'une douceur et d'une précision faisant référence, et à une tenue de cap et à un freinage assisté exceptionnels à l'époque. La clientèle visée fut immédiatement convaincue par les performances routières de la J12 lancée au salon de Paris 1931 et elle confia ses châssis aux plus prestigieux carrossiers qui durent bientôt tenir compte des contraintes de la mode aérodynamique qui naissait un an plus tard. Toutefois, la majorité des acheteurs optait pour des carrosseries de limousine ou de coupé de ville sur châssis normal ou long sur lesquels excellèrent les Binder, Kellner, Henri-Labourdette et Franay qui livrèrent de parfaits chefs-d'œuvre classiques dont l'élégance et la classe ont résisté au temps. On relève dans la liste des clients des noms aussi prestigieux que le roi Carol de Roumanie, la famille Rothschild, Suzanne Deutsch de la Meurthe, émile Dubonnet, l'avionneur Henry Potez, M. Nicolas, le parfumeur Coty, l'acteur Henri Garat, le chanteur Georges Thill, Pablo Picasso …tous déjà utilisateurs comblés d'Hispano-Suiza. La grande crise du début des années 1930 aurait pu être fatale à l'inégalable 54 CV J12 , mais Hispano-Suiza vivait de sa production de moteurs d'avion, l'automobile étant la vitrine de la firme pour le grand public. La grande Hispano ou la " 54 CV " comme elle était désignée couramment vécut jusqu'en 1938 sans rapporter un centime à son constructeur malgré un prix moyen supérieur à 200 000 F de l'époque (en châssis nu !) qui limita sa diffusion à quelque 120 exemplaires tous construits

Auction archive: Lot number 241
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Datum:
2 Jun 2011 - 13 Jun 2011
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Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
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