Odilon Redon (1840-1916) A Edgar Poe. 1882. Suite complète de 6 pl. sous chemise illustrée, cette dernière défraîchie. Lithographie. Mellerio 37 à 43. Épreuves sur chine appliqué sur vélin blanc fort. Rousseurs aux planches. Toutes marges. [315 x 450]. Tirage à 50 ex. G. Fischbacher éd. Comprend : Couverture-frontispice. M. 37. Sur vélin gris azuré, imprimée en rouge recto et verso, pli légèrement fendu en pied. Taches brunâtres (ancien liquide) le long du bord gauche du 1er plat. Quelques courtes déchirures aux bords des plats. I. L’œil, comme un ballon bizarre se dirige vers l’infini. M. 38. Rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. II. Devant le noir soleil de la mélancolie, Lénore apparaît. M. 39. Petites rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. III. Un masque sonne le glas funèbre. M. 40. Petites rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. Étroite bande d’empoussiérage en tête du feuillet à gauche. IV. A l’horizon, l’Ange des certitudes, et, dans le ciel sombre, un regard interrogateur. M. 41. Rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. Étroite bande d’empoussiérage en pied du feuillet à gauche. Fine trace oblique de frottement dans le noir à gauche de la sphère, uniquement visible à jour rasant. V. Le souffle qui conduit les êtres est aussi dans les sphères. M. 42. Légères rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. VI. La folie. M. 43. Rousseurs claires éparses, essentiellement marginales, certaines visibles dans le chine. Provenance : Ernest Chausson (1855-1899), compositeur et ami de Redon, puis par descendance. Chausson et Redon s’étaient connus en 1874 dans le salon de Madame de Rayssac, chez qui ils interprétaient ensemble des œuvres de Beethoven et de Schumann (lettres de Chausson à Redon, 1873-1874, dans Lettres, 1960, p. 86-90). » (R. Rapetti, dir., Odilon Redon Prince du Rêve, catalogue d’exposition, Paris, RMN, 2011, p. 142). Chausson qualifiait son ami de « peintre symphonique » (Lettres, 1923, p. 88). Odilon Redon rencontré par Chausson dès sa vingtième année [eut] en maints domaines […] beaucoup d’influence sur [Chausson], étant de grande culture et de quinze ans son aîné. » (Jean Gallois, Ernest Chausson, Paris, Fayard, 1994, p. 27). « … d’emblée ces deux êtres se reconnaissent, comme animaux de même laine : Redon est passionné de musique et joue fort bien du piano et du violon, allant même jusqu’à dire : ‘Je suis né sur une onde sonore.’ Ils vont donc pouvoir ‘s’accorder’ et faire de la musique ensemble. » (Ibid., p. 52)
Odilon Redon (1840-1916) A Edgar Poe. 1882. Suite complète de 6 pl. sous chemise illustrée, cette dernière défraîchie. Lithographie. Mellerio 37 à 43. Épreuves sur chine appliqué sur vélin blanc fort. Rousseurs aux planches. Toutes marges. [315 x 450]. Tirage à 50 ex. G. Fischbacher éd. Comprend : Couverture-frontispice. M. 37. Sur vélin gris azuré, imprimée en rouge recto et verso, pli légèrement fendu en pied. Taches brunâtres (ancien liquide) le long du bord gauche du 1er plat. Quelques courtes déchirures aux bords des plats. I. L’œil, comme un ballon bizarre se dirige vers l’infini. M. 38. Rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. II. Devant le noir soleil de la mélancolie, Lénore apparaît. M. 39. Petites rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. III. Un masque sonne le glas funèbre. M. 40. Petites rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. Étroite bande d’empoussiérage en tête du feuillet à gauche. IV. A l’horizon, l’Ange des certitudes, et, dans le ciel sombre, un regard interrogateur. M. 41. Rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. Étroite bande d’empoussiérage en pied du feuillet à gauche. Fine trace oblique de frottement dans le noir à gauche de la sphère, uniquement visible à jour rasant. V. Le souffle qui conduit les êtres est aussi dans les sphères. M. 42. Légères rousseurs claires éparses, essentiellement marginales. VI. La folie. M. 43. Rousseurs claires éparses, essentiellement marginales, certaines visibles dans le chine. Provenance : Ernest Chausson (1855-1899), compositeur et ami de Redon, puis par descendance. Chausson et Redon s’étaient connus en 1874 dans le salon de Madame de Rayssac, chez qui ils interprétaient ensemble des œuvres de Beethoven et de Schumann (lettres de Chausson à Redon, 1873-1874, dans Lettres, 1960, p. 86-90). » (R. Rapetti, dir., Odilon Redon Prince du Rêve, catalogue d’exposition, Paris, RMN, 2011, p. 142). Chausson qualifiait son ami de « peintre symphonique » (Lettres, 1923, p. 88). Odilon Redon rencontré par Chausson dès sa vingtième année [eut] en maints domaines […] beaucoup d’influence sur [Chausson], étant de grande culture et de quinze ans son aîné. » (Jean Gallois, Ernest Chausson, Paris, Fayard, 1994, p. 27). « … d’emblée ces deux êtres se reconnaissent, comme animaux de même laine : Redon est passionné de musique et joue fort bien du piano et du violon, allant même jusqu’à dire : ‘Je suis né sur une onde sonore.’ Ils vont donc pouvoir ‘s’accorder’ et faire de la musique ensemble. » (Ibid., p. 52)
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