Paire de candélabres à trois lumières du même sens en bronze finement ciselé et doré à décor rocaille ajouré; les bras de lumière à feuilles et graines s'enroulant dans des mouvements sinueux; les terrasses à enrochements, crosses ou rinceaux. Epoque Louis XV (légères différences). Ils portent des plombs des douanes suisses. H: 40,5 Largeur des bouquets 31,5 cm La composition rocaille de cette rare paire de candélabres puise plus ou moins directement son inspiration dans certains projets d'ornemanistes parisiens de la première moitié du XVIIIème siècle, notamment d'un dessin anonyme conservé à la Kunstbibliothek de Berlin (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Band I, Munich, 1986, p.142, fig.2.11.15). De nos jours, parmi les rares candélabres répertoriés réalisés dans le même esprit, citons particulièrement une première paire, mais à cinq bras de lumières, qui est parue dans G. Henriot, Le luminaire de la Renaissance au XIXème siècle, Paris, 1933, planche 165; ainsi qu'une seconde paire à trois lumières, de modèle quasiment identique à celui que nous proposons, qui appartient aux collections du Musée Nissim de Camondo à Paris (reproduite dans N. Gasc et G. Mabille, Le Musée Nissim de Camondo, Paris, 1991, p.56).
Paire de candélabres à trois lumières du même sens en bronze finement ciselé et doré à décor rocaille ajouré; les bras de lumière à feuilles et graines s'enroulant dans des mouvements sinueux; les terrasses à enrochements, crosses ou rinceaux. Epoque Louis XV (légères différences). Ils portent des plombs des douanes suisses. H: 40,5 Largeur des bouquets 31,5 cm La composition rocaille de cette rare paire de candélabres puise plus ou moins directement son inspiration dans certains projets d'ornemanistes parisiens de la première moitié du XVIIIème siècle, notamment d'un dessin anonyme conservé à la Kunstbibliothek de Berlin (illustré dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Die Bronzearbeiten des Spätbarock und Klassizismus, Band I, Munich, 1986, p.142, fig.2.11.15). De nos jours, parmi les rares candélabres répertoriés réalisés dans le même esprit, citons particulièrement une première paire, mais à cinq bras de lumières, qui est parue dans G. Henriot, Le luminaire de la Renaissance au XIXème siècle, Paris, 1933, planche 165; ainsi qu'une seconde paire à trois lumières, de modèle quasiment identique à celui que nous proposons, qui appartient aux collections du Musée Nissim de Camondo à Paris (reproduite dans N. Gasc et G. Mabille, Le Musée Nissim de Camondo, Paris, 1991, p.56).
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