Pendule à la Chute de Phaéton en bronze doré d'époque Consulat, vers 1800 figurant le héros foudroyé, son char et ses chevaux renversés, le socle à ressaut ciselé d'une frise de putti dans des nuées, reposant sur un contre-socle en marbre blanc terminé par quatre pieds toupie Haut. 78 cm, larg. 53 cm, prof. 18 cm Height 30¾ in; width 20¾ in; depth 7 in PROVENANCE Vente à Fontainebleau, étude Osenat, le 9 juin 2013, lot 163 Ce spectaculaire modèle est traditionnellement attribué au bronzier Pierre-Etienne Romain (1791- ap.1821) qui déposa, en mars 1800, au cabinet des dessins de la Bibliothèque Nationale un dessin figurant une pendule identique (cf. H. Ottomeyer, P. Proschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 354-355, fig. 5.9.4). Le Mobilier National en possède trois exemplaires. Le premier, provenant des Tuileries où il est inventorié en 1807, est illustré dans M.F.Dupuy-Baylet, L'Heure, le Feu, la Lumière, Les Bronzes du Mobilier National 1800/1870, Paris, 2010, n°1, pp. 26-27. Les deux autres exemplaires sont aujourd'hui visibles au palais de l'Elysée et dispose chacun d'un socle important dissimulant un jeu d'orgues: le cadran de l'un est signé Romain à Paris (ill. in J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Paris, Genève, 1996, pp. 146-147, n° 110). Enfin, une pendule du même modèle est reproduite dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule française, Paris, 1997, p. 338. "Les chevaux épouvantés bondissent en sens contraire [...]. Ici gisent les rênes, là l'essieu arraché du timon; ailleurs sont épars sur un large espace les rayons des roues brisées et les restes du char mis en pièces" (Ovide, Les Métamorphoses, Livre II). Ainsi finit Phaéton qui, conduisant le char de son père le Soleil, s'approche trop près de la Terre et est foudroyé par Jupiter afin de ne pas provoquer un cataclysme. L'illustration de cet épisode mythologique dans les arts décoratifs peut être interprétée comme une allusion aux remous politiques de l'époque et le souhait de revenir à un pouvoir fort, garant contre l'instabilité révolutionnaire (cf. M.F. Dupuy-Baylet, op. cit., p. 26). A gilt-bronze et white marble mantel clock, Consulat, circa 1800
Pendule à la Chute de Phaéton en bronze doré d'époque Consulat, vers 1800 figurant le héros foudroyé, son char et ses chevaux renversés, le socle à ressaut ciselé d'une frise de putti dans des nuées, reposant sur un contre-socle en marbre blanc terminé par quatre pieds toupie Haut. 78 cm, larg. 53 cm, prof. 18 cm Height 30¾ in; width 20¾ in; depth 7 in PROVENANCE Vente à Fontainebleau, étude Osenat, le 9 juin 2013, lot 163 Ce spectaculaire modèle est traditionnellement attribué au bronzier Pierre-Etienne Romain (1791- ap.1821) qui déposa, en mars 1800, au cabinet des dessins de la Bibliothèque Nationale un dessin figurant une pendule identique (cf. H. Ottomeyer, P. Proschel et al., Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 354-355, fig. 5.9.4). Le Mobilier National en possède trois exemplaires. Le premier, provenant des Tuileries où il est inventorié en 1807, est illustré dans M.F.Dupuy-Baylet, L'Heure, le Feu, la Lumière, Les Bronzes du Mobilier National 1800/1870, Paris, 2010, n°1, pp. 26-27. Les deux autres exemplaires sont aujourd'hui visibles au palais de l'Elysée et dispose chacun d'un socle important dissimulant un jeu d'orgues: le cadran de l'un est signé Romain à Paris (ill. in J.D. Augarde, Les Ouvriers du Temps, Paris, Genève, 1996, pp. 146-147, n° 110). Enfin, une pendule du même modèle est reproduite dans P. Kjellberg, Encyclopédie de la Pendule française, Paris, 1997, p. 338. "Les chevaux épouvantés bondissent en sens contraire [...]. Ici gisent les rênes, là l'essieu arraché du timon; ailleurs sont épars sur un large espace les rayons des roues brisées et les restes du char mis en pièces" (Ovide, Les Métamorphoses, Livre II). Ainsi finit Phaéton qui, conduisant le char de son père le Soleil, s'approche trop près de la Terre et est foudroyé par Jupiter afin de ne pas provoquer un cataclysme. L'illustration de cet épisode mythologique dans les arts décoratifs peut être interprétée comme une allusion aux remous politiques de l'époque et le souhait de revenir à un pouvoir fort, garant contre l'instabilité révolutionnaire (cf. M.F. Dupuy-Baylet, op. cit., p. 26). A gilt-bronze et white marble mantel clock, Consulat, circa 1800
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