Puy-de-Dôme. Louise de La Chassaigne de Sereys (née Louise Durat), châtelaine de Saint-Genès-la-Tourette, épouse de Jean-Baptiste de La Chassaigne de Sereys. 20 lettres à son amie Caroline de Rochevert, à Riom. [Saint-Genès]-La-Tourette, 1819-1824. 63 pp. in-8. Adresses et marques postales au dos. Belle correspondance amicale, reflet de la vie en Auvergne au début du XIXe ; citons la fin de la première lettre, relatant la fête qu'elle donna dans son village, qui donne une idée du ton de cette relation épistolaire. « A propos de fête, c'était dimanche dernier, celle toute sainte de notre paroisse qu'on appelle St Genès, grande féérie. Parmi les buveurs un tambour que les jeunes gens avaient fait venir, faisait grand bruit, et d'autant plus d'effet que c'était la première fois qu'on avait si bien étourdi le patron ; jamais tambour n'avait frappé les oreilles montagnardes qui croyaient entendre la meilleure musique ; juge de leur extase, je fus régalée 3 ou 4 fois de cette bruyante musique qui pensait me faire de grands honneurs ; je les pris pour tel et permis de danser dans ma cuisine jusqu'à minuit, une musette faisait aussi danser dans ma court, de sorte que j'ai bien célébré la fête en faisant bien boire et manger tous les danseurs et les garçons qui étaient sous les armes, ce qui leur a fait dire en partant que j'étais une brave dame bien gracieuse, autant de bien de Mr de Sereys [] ».
Puy-de-Dôme. Louise de La Chassaigne de Sereys (née Louise Durat), châtelaine de Saint-Genès-la-Tourette, épouse de Jean-Baptiste de La Chassaigne de Sereys. 20 lettres à son amie Caroline de Rochevert, à Riom. [Saint-Genès]-La-Tourette, 1819-1824. 63 pp. in-8. Adresses et marques postales au dos. Belle correspondance amicale, reflet de la vie en Auvergne au début du XIXe ; citons la fin de la première lettre, relatant la fête qu'elle donna dans son village, qui donne une idée du ton de cette relation épistolaire. « A propos de fête, c'était dimanche dernier, celle toute sainte de notre paroisse qu'on appelle St Genès, grande féérie. Parmi les buveurs un tambour que les jeunes gens avaient fait venir, faisait grand bruit, et d'autant plus d'effet que c'était la première fois qu'on avait si bien étourdi le patron ; jamais tambour n'avait frappé les oreilles montagnardes qui croyaient entendre la meilleure musique ; juge de leur extase, je fus régalée 3 ou 4 fois de cette bruyante musique qui pensait me faire de grands honneurs ; je les pris pour tel et permis de danser dans ma cuisine jusqu'à minuit, une musette faisait aussi danser dans ma court, de sorte que j'ai bien célébré la fête en faisant bien boire et manger tous les danseurs et les garçons qui étaient sous les armes, ce qui leur a fait dire en partant que j'étais une brave dame bien gracieuse, autant de bien de Mr de Sereys [] ».
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