Rare bas d'armoire en placage de bois de rose, amarante, satiné estampillé L. Boudin Il ouvre à deux tiroirs ornés d'une frise de feuilles d'acanthe s'opposant sur un fond de satiné, et par deux portes présentant une rosace sur fond de frise en bois de rose. Les montants à pan coupé sont ornés d'une chute à guirlande de laurier et d'un carquois à fleuron, et les petits pieds cambrés d'un sabot feuillagé. Les panneaux sont entourés d'une moulure de bronze à demi- oves et rais de coeur. Beau motif de cul de lampe à décor d'u vase à l'antique entre des feuillages d'acanthe. Plateau de marbre blanc réparé. Les bronzes d'origine sont dans leur dorure d'origine. Transition des époques Louis XV et Louis XVI. Haut.: 92 cm - Larg.: 133 cm - Prof.: 43 cm (restaurations d'usage) Bibliographie: Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, trois meubles de L. Boudin portant le même décor de rosaces sont reproduits page 98. Léonard BOUDIN (1735 - 1807), reçu Maître le 4 mars 1761. Issu d'une famille de condition très modeste, il demeure successivement rue du Faubourg Saint-Antoine puis rue Saint-Nicolas, enfin rue Traversière. Au début de sa carrière, il travaille pour le marchand ébéniste Migeon, auquel il fournit des meubles ornés de marqueteries florales ou de vernis à la façon des laques de Chine. Il semble que sa réputation grandit vers les années 1770, et des ébénistes comme Louis Moreau et Gérard Péridiez, ainsi que des tapissiers lui passent des commandes. Ses marqueteries sont particulièrement réputées, si bien qu'en 1772, tout en poursuivant son activité d'ébéniste, il ouvre son propre magasin de vent rue Fromenteau, dans le quartier du Palais-Royal. Cinq ans plus tard, il se transporte au cloître Saint-Germain-l'Auxerrois. A son tour, Léonard Boudin fait travailler plusieurs confrères dont Topino, Denizot, Evald, Gilbert. Il vend "toutes espèces de meubles dans le dernier goût, des bronzes, des lustres, des curiosités exotiques". Utilisant ainsi les produits de ses "sous-traitants", il lui arrive fréquemment d'apposer son estampille, à côté de la leur.
Rare bas d'armoire en placage de bois de rose, amarante, satiné estampillé L. Boudin Il ouvre à deux tiroirs ornés d'une frise de feuilles d'acanthe s'opposant sur un fond de satiné, et par deux portes présentant une rosace sur fond de frise en bois de rose. Les montants à pan coupé sont ornés d'une chute à guirlande de laurier et d'un carquois à fleuron, et les petits pieds cambrés d'un sabot feuillagé. Les panneaux sont entourés d'une moulure de bronze à demi- oves et rais de coeur. Beau motif de cul de lampe à décor d'u vase à l'antique entre des feuillages d'acanthe. Plateau de marbre blanc réparé. Les bronzes d'origine sont dans leur dorure d'origine. Transition des époques Louis XV et Louis XVI. Haut.: 92 cm - Larg.: 133 cm - Prof.: 43 cm (restaurations d'usage) Bibliographie: Pierre Kjellberg, Le mobilier français du XVIIIe siècle, trois meubles de L. Boudin portant le même décor de rosaces sont reproduits page 98. Léonard BOUDIN (1735 - 1807), reçu Maître le 4 mars 1761. Issu d'une famille de condition très modeste, il demeure successivement rue du Faubourg Saint-Antoine puis rue Saint-Nicolas, enfin rue Traversière. Au début de sa carrière, il travaille pour le marchand ébéniste Migeon, auquel il fournit des meubles ornés de marqueteries florales ou de vernis à la façon des laques de Chine. Il semble que sa réputation grandit vers les années 1770, et des ébénistes comme Louis Moreau et Gérard Péridiez, ainsi que des tapissiers lui passent des commandes. Ses marqueteries sont particulièrement réputées, si bien qu'en 1772, tout en poursuivant son activité d'ébéniste, il ouvre son propre magasin de vent rue Fromenteau, dans le quartier du Palais-Royal. Cinq ans plus tard, il se transporte au cloître Saint-Germain-l'Auxerrois. A son tour, Léonard Boudin fait travailler plusieurs confrères dont Topino, Denizot, Evald, Gilbert. Il vend "toutes espèces de meubles dans le dernier goût, des bronzes, des lustres, des curiosités exotiques". Utilisant ainsi les produits de ses "sous-traitants", il lui arrive fréquemment d'apposer son estampille, à côté de la leur.
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