Beschreibung:

RARE COUVERT COMPLET EN ARGENT AUX ARMES DE L’EMPEREUR NAPOLÉON IER PAR BIENNAIS, COMPOSÉ D’UNE FOURCHETTE DE TABLE, UNE CUILLÈRE À SOUPE ET UN COUTEAU DE TABLE - Cuillère à soupe provenant de Sainte-Hélène, modèle à filets-violon, en argent (950 millièmes). L. 21 cm. Poids : 85,4 g. Gravée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier et numéroté « 619 » sur la tranche. Paris, 1798-1809. Poinçon de titre au 1er coq et de garantie à tête de vieillard. Poinçons d’orfèvres de BIENNAIS et de Pierre Benoit LORILLON. - Fourchette de table provenant de Sainte-Hélène, modèle à filets-violon, en argent (950 millièmes). L.20,5 cm. Poids : 92,1 g. Gravée des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier et numéroté « 508 » sur la tranche. Paris, 1798-1809. Poinçon de titre au 1er coq et de garantie à tête de vieillard. Poinçon d’orfèvre de Pierre Nicolas SOMME (pour BIENNAIS). - Couteau de table provenant du pillage de la Berline, modèle à filets, en argent (950 millièmes) et lame en acier. L. 24 cm. Poids brut : 76,3 g. Estampé des grandes armes de l’Empereur Napoléon Ier. Lame frappé d’un « H » sous couronne et marquée de Grangeret, coutelier de l’Empereur (depuis 1806). Paris, 1809-1819. Poinçons de titre au 2e coq et de garantie à tête de Minerve. Poinçon d’orfèvre de BIENNAIS. Poinçon de contrôle général autrichien, Saint Polten, 1810-1822. Exposition La berline de Napoléon, le mystère du butin de Waterloo. Musée de la Légion d’Honneur, 7 mars au 8 juillet 2012 (le couteau seulement). Historique Martin Guillaume Biennais est considéré comme l'un des plus grands orfèvres français. Il sera sous l'Empire l'orfèvre de la cour impériale et surtout l'orfèvre attitré de l'empereur Napoléon Ier. Il obtient dès 1802 l'exclusivité des fournitures pour la table de l'Empereur. Ainsi, il exécute un service en vermeil et un service en argent qui seront complétés notamment en 1810 et 1811. Les couverts du grand modèle du service d’argenterie sont de la plus grande rareté, on sait que toute l'argenterie restée en France fut fondue au XIXe siècle, notamment par Napoléon III. Ainsi, l’argenterie restante ne peut venir que de Sainte-Hélène ou du pillage de la berline à Waterloo. Notre exceptionnel ensemble complet en argent de l'empereur Napoléon Ier provient des deux à la fois, le couvert numéroté 508 et 619 provient de Sainte-Hélène tandis que le couteau provient du pillage de la berline, le soir du 18 Juin 1815. L'Empereur pris dans l'embouteillage causé par la déroute doit quitter précipitamment sa berline laissant notamment son bicorne ainsi que de nombreux effets personnels dont son argenterie. Les troupes prussiennes menée par Blücher pillèrent la berline et se partagèrent le butin. Le couteau a la particularité d'être insculpé du poinçon de Saint Polten en Autriche (contrôle général 1810-1822), puisque toute l'argenterie prise dans la berline fut re-poinçonnée par la suite. D'autres rares couverts provenant de ce modèle se trouvent actuellement au château de la Malmaison ou encore au Château de Fontainebleau. Oeuvres en rapport - Un couvert provenant du pillage de la Berline, vendu chez Kâ-Mondo, 24 juin 2015, lot 147 (adjugé 31.000 €). - Un couvert complet de l’Empereur, dans un écrin, provenant de Joseph Bonaparte, vente Osenat, 20 novembre 2016, lot 372 (adjugé 26.250 €). - Un ensemble de cinq cuillères de table, cinq fourchettes de table, trois cuillères à thé et six couteaux de table, vendu chez Christie’s, Paris, 19 décembre 2007, lot 173 (adjugé 162.000 €). - Une cuillère du service de l’Empereur, dans un écrin, avec étiquette autographe signée de Joseph Bonaparte, frère de l’Empereur « Tiré du nécessaire de l’Empereur : donné par moi, à mon neveu François Clary. 1839 ». Vente du 24 avril 2011, Maître Bailleul (Bayeux).