Beschreibung:

Rare épée de chevet à manche en ivoire sculpté de Ceylan Ivoire sculpté, lame probablement européenne. Cette rare épée à poignée en ivoire sculpté a été réalisée à Ceylan pour le marché européen et plus probablement pour le marché hollandais. Il s'agit de l'un des très rares exemples de cette typologie connus.La garde est ornée d'une guirlande de fleurs en culots, de mascarons au visage grimaçant et de deux médaillons à masques de soleil rayonnant encadrés de deux êtres hybrides à tête humaine, crinière de lion et corps d'écailles, le tout sur un fond de feuilles et de fleurs foisonnant. La fusée sculptée sur chaque face de deux masques de soleil rayonnant inscrits dans un cartouche composé d'écailles et de feuilles d'acanthe s'évase en forme de croix dont les bras se terminent en têtes grimaçantes et sont reliés à la garde par une guirlande fleurie à tête de chien. Le pommeau est composé de deux têtes grimaçantes affrontées. La lame, probablement européenne, est décorée de chaque côté d'une chute de fleurs et d'une étoile. Ceylan, probablement pour le marché hollandais, XVIIe siècle Haut. totale: 91,5 - Haut. de la lame: 76 - Haut. de la poignée: 15,5 cm Référence: Ce type d'épée a souvent été considéré comme une transition entre les rapières du XVIe siècle et les épées de chevet qui connurent leur apogée au XVIIIe. Elles sont très proches de ces dernières de par leur taille et leur utilisation. La forme en croix de la garde était très en vogue au XVIIe siècle. L'île de Ceylon, aujourd'hui le Sri Lanka, servit de comptoir commercial aux Portugais pendant le XVIe siècle qui dévelopèrent le commerce de l'ivoire, mais c'est avec l'arrivée des Hollandais au XVIIe siècle que l'activité commerciale prit réellement son essor. Ceci allant dans le sens d'une attribution de notre épée à un commanditaire hollandais. Les épées courtes dont la poignée en ivoire sculpté présente ce type de décor foisonnant sont très rares. Seulement trois exemplaires nous sont connus et tous ne présentent pas de fusée en ivoire sculpté. Bibliographie: Une épée est publiée dans Howard Ricketts Limited, Exhibition of Arms & Armour and Associated Works of Art du 4 au 14 Décembre 1973 à Londres, N°47 et dans Norman, A. V. B. (1980) The rapier and small-sword - 1460-1820, Londres: Arms and Armour Press, N°111. Une autre épée est conservée au Musée de l'Armée à Paris (N° J.307). Enfin, le marchand anglais Peter Finer publia une épée proche dans son catalogue 2008: Peter Finer, Antique Arms and Armor, Catalogue 2008, N°23. Une poignée moins proche, mais présentant cependant un décor comparable, est publiée dans: Southwick, L. (1982) Antique Edged Weapons, Suffolk: Antique Collector's Club, p. 155.