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Auction archive: Lot number 242

RARE MAQUETTE DU SAINT-SÉPULCRE OFFERTE PAR LE GOUVERNEUR DE JÉRUSALEM À L’AMBASSADRICE DE FRANCE À CONSTANTINOPLE EN 1856

Estimate
€3,000 - €5,000
ca. US$3,267 - US$5,445
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 242

RARE MAQUETTE DU SAINT-SÉPULCRE OFFERTE PAR LE GOUVERNEUR DE JÉRUSALEM À L’AMBASSADRICE DE FRANCE À CONSTANTINOPLE EN 1856

Estimate
€3,000 - €5,000
ca. US$3,267 - US$5,445
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

RARE MAQUETTE DU SAINT-SÉPULCRE OFFERTE PAR LE GOUVERNEUR DE JÉRUSALEM À L’AMBASSADRICE DE FRANCE À CONSTANTINOPLE EN 1856 Maquette de l'édicule de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem en pierre noire finement taillée, le fronton, les fenêtres, les colonnades et le parvis en nacre sculptée et polie, le portail s'ouvrant à charnières. La tour se démonte, révélant l'intérieur de la chapelle entièrement plaquée de nacre. Manques et restaurations. Porte un cachet de cire rouge des ‘Guardiani Ierusalem’ de l’Ordre du Saint-Sépulcre. Elle est accompagnée d’une plaque en laiton gravée d’une dédicace : “Reproduction du Saint Sépulcre en pierre noire de Nebbi Moussa et en Nacre. Offert par Ismail Kiamil Pacha, Gouverneur de Jérusalem à Madame Thouvenel, ambassadrice de France à Constantinople - 1856.” Région de Jérusalem, début du XIXe siècle (après 1808). H. 26 x L. 36,5 x P. 12,5 cm. Provenance - Marie-Françoise THOUVENEL, née Saget (1827-1866), épouse d’Édouard Antoine Thouvenel (1818-1866), ambassadeur de France à Constantinople entre 1855 et 1860. - Puis par descendance. Historique Le Saint-Sépulcre est, selon la tradition chrétienne, le tombeau du Christ, c'est-à-dire le sépulcre où le corps de Jésus de Nazareth aurait été déposé au soir de sa mort sur la Croix. Au début du IVe siècle, lors de la transformation de Jérusalem en une cité romaine, les lieux de la crucifixion de Jésus et de l’inhumation de son corps auraient été dissimulés sous un grand forum. En 325, afin d’encourager le pèlerinage à Jérusalem, l’empereur Constantin confie à l’architecte Zénobie de découvrir le tombeau supposé du Christ en arasant le rocher sépulcral. La Basilique du Saint-Sépulcre fut ensuite érigée, avec, dans son coeur, le ciborium, le Golgotha – lieu du supplice du Christ, la Pierre de l’Onction – où son corps aurait été déposé après la descente de la Croix, et l’Anastasis - le lieu de sa Résurrection. Plusieurs fois remanié, l’ensemble fut restauré en 1728 puis entièrement refait suite à un incendie en 1808. Notre maquette le représente dans son état actuel, consécutif à la restauration réalisée par les Grecs orthodoxes après 1808. Rare témoignage des relations entre l’Occident et l’Orient au XIXe siècle tout en illustrant les techniques employées dans les objets d’arts décoratifs des temps modernes en Orient, notre maquette appartient à un corpus restreint d’objets similaires, qui compte une trentaine d’exemplaires recensés attribuables au XVIIe et au XVIIIe siècle, avec tout de même un peu plus de modèles datant du XIXe siècle telles que la nôtre, notamment suite à la reconstruction de 1808. Lors de son ambassade dans l’Empire ottoman et parmi d’autres projets, Edouard Antoine Thouvenel a mené activement une politique de restauration des monuments religieux à Jérusalem, qui à l'époque restait sous la juridiction de Constantinople et sous influence musulmane. Par exemple, on lit que l'église de Saint-Anne qui “était devenue une étable où des ânes et des mulets entassaient les souillures, et dont les Turcs profanaient les abords”, grâce à une “longue négociation habilement conduite par M. Thouvenel”, a été “remise solennellement par le gouverneur de Jérusalem Kiamil-Pacha au consul de France le 1er novembre 1856” (“Voyages en Orient. Jérusalem, par le R.P. de Damas”, Delhomme et Briguet éditeurs à Paris et Lyon, 1866). Dans les archives diplomatiques, on a pu retrouver traces d’une correspondance entre Edouard Thouvenel et Ismail Kiamil Pacha, entre le 8 novembre 1856 et le 23 février 1857, probablement à ce sujet. La présente maquette de l'édicule du Saint-Sépulcre aurait probablement été offerte à la famille Thouvenel par le gouverneur de Jérusalem, à l'occasion de la remise de cet édifice patrimonial à l’Empire français. Nabi Musa, d’où provient la pierre noire utilisée lors de la création de cette maquette, est un village en Palestine, abritant selon le Coran le tombeau du prophète Moïse (Moussa), et servant de point de départ à un pèleri

Auction archive: Lot number 242
Auction:
Datum:
26 May 2023
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

RARE MAQUETTE DU SAINT-SÉPULCRE OFFERTE PAR LE GOUVERNEUR DE JÉRUSALEM À L’AMBASSADRICE DE FRANCE À CONSTANTINOPLE EN 1856 Maquette de l'édicule de l'église du Saint-Sépulcre à Jérusalem en pierre noire finement taillée, le fronton, les fenêtres, les colonnades et le parvis en nacre sculptée et polie, le portail s'ouvrant à charnières. La tour se démonte, révélant l'intérieur de la chapelle entièrement plaquée de nacre. Manques et restaurations. Porte un cachet de cire rouge des ‘Guardiani Ierusalem’ de l’Ordre du Saint-Sépulcre. Elle est accompagnée d’une plaque en laiton gravée d’une dédicace : “Reproduction du Saint Sépulcre en pierre noire de Nebbi Moussa et en Nacre. Offert par Ismail Kiamil Pacha, Gouverneur de Jérusalem à Madame Thouvenel, ambassadrice de France à Constantinople - 1856.” Région de Jérusalem, début du XIXe siècle (après 1808). H. 26 x L. 36,5 x P. 12,5 cm. Provenance - Marie-Françoise THOUVENEL, née Saget (1827-1866), épouse d’Édouard Antoine Thouvenel (1818-1866), ambassadeur de France à Constantinople entre 1855 et 1860. - Puis par descendance. Historique Le Saint-Sépulcre est, selon la tradition chrétienne, le tombeau du Christ, c'est-à-dire le sépulcre où le corps de Jésus de Nazareth aurait été déposé au soir de sa mort sur la Croix. Au début du IVe siècle, lors de la transformation de Jérusalem en une cité romaine, les lieux de la crucifixion de Jésus et de l’inhumation de son corps auraient été dissimulés sous un grand forum. En 325, afin d’encourager le pèlerinage à Jérusalem, l’empereur Constantin confie à l’architecte Zénobie de découvrir le tombeau supposé du Christ en arasant le rocher sépulcral. La Basilique du Saint-Sépulcre fut ensuite érigée, avec, dans son coeur, le ciborium, le Golgotha – lieu du supplice du Christ, la Pierre de l’Onction – où son corps aurait été déposé après la descente de la Croix, et l’Anastasis - le lieu de sa Résurrection. Plusieurs fois remanié, l’ensemble fut restauré en 1728 puis entièrement refait suite à un incendie en 1808. Notre maquette le représente dans son état actuel, consécutif à la restauration réalisée par les Grecs orthodoxes après 1808. Rare témoignage des relations entre l’Occident et l’Orient au XIXe siècle tout en illustrant les techniques employées dans les objets d’arts décoratifs des temps modernes en Orient, notre maquette appartient à un corpus restreint d’objets similaires, qui compte une trentaine d’exemplaires recensés attribuables au XVIIe et au XVIIIe siècle, avec tout de même un peu plus de modèles datant du XIXe siècle telles que la nôtre, notamment suite à la reconstruction de 1808. Lors de son ambassade dans l’Empire ottoman et parmi d’autres projets, Edouard Antoine Thouvenel a mené activement une politique de restauration des monuments religieux à Jérusalem, qui à l'époque restait sous la juridiction de Constantinople et sous influence musulmane. Par exemple, on lit que l'église de Saint-Anne qui “était devenue une étable où des ânes et des mulets entassaient les souillures, et dont les Turcs profanaient les abords”, grâce à une “longue négociation habilement conduite par M. Thouvenel”, a été “remise solennellement par le gouverneur de Jérusalem Kiamil-Pacha au consul de France le 1er novembre 1856” (“Voyages en Orient. Jérusalem, par le R.P. de Damas”, Delhomme et Briguet éditeurs à Paris et Lyon, 1866). Dans les archives diplomatiques, on a pu retrouver traces d’une correspondance entre Edouard Thouvenel et Ismail Kiamil Pacha, entre le 8 novembre 1856 et le 23 février 1857, probablement à ce sujet. La présente maquette de l'édicule du Saint-Sépulcre aurait probablement été offerte à la famille Thouvenel par le gouverneur de Jérusalem, à l'occasion de la remise de cet édifice patrimonial à l’Empire français. Nabi Musa, d’où provient la pierre noire utilisée lors de la création de cette maquette, est un village en Palestine, abritant selon le Coran le tombeau du prophète Moïse (Moussa), et servant de point de départ à un pèleri

Auction archive: Lot number 242
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Datum:
26 May 2023
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75009 Paris
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