RARE TABLE DE PEINTRE en acajou et placage d'acajou de forme rectangulaire, la façade ouvre par trois tiroirs, dont un simulé, le plateau se rabat et découvre des compartiments, elle repose sur des pieds fuselés terminés par des roulettes, prises latérales et poignées en laiton doré (manque à l'une d'entre-elles). Travail parisien de la fin du XVIIIe siècle. Elle porte au dos du plateau une ancienne étiquette manuscrite: «Cette boîte a appartenu à Louis David a été achetée par le Baron Gros puis par Monsieur Fourau à sa vente». On y joint un pinceau à vernir. H. 80 cm - L. 42 cm - P. 58 cm Provenance: - Selon l'étiquette manuscrite cette table aurait été utilisée par le peintre Jacques-Louis David (1748-1825), puis par le peintre Antoine-Jean Gros dit le Baron Gros (1771-1835), enfin, elle aurait été achetée à la vente de ce dernier, le 23 novembre 1835, par l'un de ses élèves: Hugues Fourau (1803-1873). - Selon une tradition familiale elle aurait également servi au peintre Théodore Géricault (1791-1824), locataire d'un pavillon rue des Martyrs appartenant au général Louis Bro (1781-1844). - Collection du colonel Olivier Bro de Comères (1813-1870). - Léguée à sa fille Madame Albert Pic Paris. - Léguée par cette dernière à son neveu Olivier Bro de Comères. - Le fils de ce dernier Christian Bro de Comères. - Par descendance. Bibliographie: Catalogue de l'exposition «Géricault», Hôtel Jean Charpentier, Paris, 24 avril-16 mai 1924, n°308 (le pinceau à vernir figure sous le n°310 de cette même exposition). Ce meuble aurait une origine historique hors-du-commun. En effet, si la provenance rattachée à deux célèbres peintres mentionnés sur l'étiquette manuscrite est, à l'heure actuelle, non vérifiée, il est fortement probable qu'elle ait servi à Théodore Géricault dans son atelier de la rue des Martyrs, avant d'entrer dans les collections Bro de Comères jusqu'à nos jours. Cette provenance Géricault semble être confirmée par la connaissance de deux sous-mains du peintre qui ont figuré dans l'exposition de 1924 et sont apparus récemment sur le marché de l'art parisien; ces deux oeuvres présentaient la particularité d'avoir des dimensions s'adaptant parfaitement à l'intérieur de la table proposée.
RARE TABLE DE PEINTRE en acajou et placage d'acajou de forme rectangulaire, la façade ouvre par trois tiroirs, dont un simulé, le plateau se rabat et découvre des compartiments, elle repose sur des pieds fuselés terminés par des roulettes, prises latérales et poignées en laiton doré (manque à l'une d'entre-elles). Travail parisien de la fin du XVIIIe siècle. Elle porte au dos du plateau une ancienne étiquette manuscrite: «Cette boîte a appartenu à Louis David a été achetée par le Baron Gros puis par Monsieur Fourau à sa vente». On y joint un pinceau à vernir. H. 80 cm - L. 42 cm - P. 58 cm Provenance: - Selon l'étiquette manuscrite cette table aurait été utilisée par le peintre Jacques-Louis David (1748-1825), puis par le peintre Antoine-Jean Gros dit le Baron Gros (1771-1835), enfin, elle aurait été achetée à la vente de ce dernier, le 23 novembre 1835, par l'un de ses élèves: Hugues Fourau (1803-1873). - Selon une tradition familiale elle aurait également servi au peintre Théodore Géricault (1791-1824), locataire d'un pavillon rue des Martyrs appartenant au général Louis Bro (1781-1844). - Collection du colonel Olivier Bro de Comères (1813-1870). - Léguée à sa fille Madame Albert Pic Paris. - Léguée par cette dernière à son neveu Olivier Bro de Comères. - Le fils de ce dernier Christian Bro de Comères. - Par descendance. Bibliographie: Catalogue de l'exposition «Géricault», Hôtel Jean Charpentier, Paris, 24 avril-16 mai 1924, n°308 (le pinceau à vernir figure sous le n°310 de cette même exposition). Ce meuble aurait une origine historique hors-du-commun. En effet, si la provenance rattachée à deux célèbres peintres mentionnés sur l'étiquette manuscrite est, à l'heure actuelle, non vérifiée, il est fortement probable qu'elle ait servi à Théodore Géricault dans son atelier de la rue des Martyrs, avant d'entrer dans les collections Bro de Comères jusqu'à nos jours. Cette provenance Géricault semble être confirmée par la connaissance de deux sous-mains du peintre qui ont figuré dans l'exposition de 1924 et sont apparus récemment sur le marché de l'art parisien; ces deux oeuvres présentaient la particularité d'avoir des dimensions s'adaptant parfaitement à l'intérieur de la table proposée.
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