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Auction archive: Lot number 385

RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme)]. Les Nuits de Paris, ou le Spectateur-Nocturne. A Londres, et se trouve à Paris, chés les

Estimate
€2,500 - €3,000
ca. US$2,872 - US$3,446
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 385

RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme)]. Les Nuits de Paris, ou le Spectateur-Nocturne. A Londres, et se trouve à Paris, chés les

Estimate
€2,500 - €3,000
ca. US$2,872 - US$3,446
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n. a.
Beschreibung:

RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme)]. Les Nuits de Paris, ou le Spectateur-Nocturne. A Londres, et se trouve à Paris, chés les libraires nommés en tête du Catalogue, 1788-1794. 16 parties en 8 vol. in-12, ½ chagrin bordeaux, dos lisse orné (relié vers 1890). Édition originale. Exemplaire bien complet de la 15e partie et de la très rare 16e partie. Les Nuits de Paris constituent « en quelque sorte, un journal personnel de Restif pendant la Révolution depuis le 23 avril 1789 jusqu'au 31 octobre 1793, et possèdent pour cette raison seule, un intérêt exceptionnel » (Rives-Child). La pagination se suit jusqu'à la fin de la quatorzième partie (tome 7), qui devait être la dernière car on lit après la table : Fin de la XIVe et dernière partie. La quinzième partie, parue deux ans après porte un titre différent : La semaine nocturne : sept nuits de Paris, qui peuvent servir de suite aux III-CLXXX déjà publiées. A Paris, ches Guillot. La rarissime seizième partie publiée trois ans après la 15e partie, porte le même tire que les quatorze premières parties, sans non d'éditeur, A Paris, 1794, avec en caractères minuscules au bas du titre : « Les XV Ieres parties se trouvent chez le C. Mérigot quai de la Vallée » (par prudence, Mérigot, à cette date, avait cessé de se charger de la vente des ouvrages de Restif). L'épigraphe différente, Je ne m'apitoie pas sur un roi : que les rois plaignent les rois ; je n'ai rien de commun avec ces gens-là ; ce n'est pas mon prochain. Drame de la vie, 1332 pages, a été biffé à l'encre du temps dans notre exemplaire. Le dernier mot du volume est : « Vive la République et la Montagne ! ». Les premiers volumes n'ont pas été cartonnés ; la 14e partie, notamment, porte donc aux pages 3349-3354, le texte initial : Les Deux Soeurs. La 16e partie, qui à subi des remaniements à diverses reprises et en différentes époques, fut tirée sur papier de toute nuance, et même pour quelques feuilles, sur papier gris, et indignement imprimée comme le dit Paul Lacroix ; elle comporte tous les cartons que celui-ci avait patiemment relevés. L'ouvrage est complet des 17 gravures dans lesquelles Restif est presque toujours représenté avec son costume caractéristique de spectateur nocturne : Je me suis fait hibou. Le froid, la neige, la pluie, rien ne m'arrête. Mon empire commence à la chute du jour et finit au crépuscule du matin. J'erre dans cette capitale immense. Je vois ce que personne que moi n'a vu. Cohen les attribue toutes au Binet. Il manque, comme dans la plupart des exemplaires, la figure de Charlotte Corday sur l'échafaud de la seizième partie, qui a été faite pour L'Année des Dames nationales. Les pages 295-314 de cette dernière partie manquent. A la fin de chaque volume a été recopiée à l'encre la clé donnée par Paul Lacroix Trace de mouillure marginale sur quelques feuillets du tome I et sur les premiers feuillets du tome III ; petit manque de papier sans atteinte au texte dans la marge p. 812 (t. II) ; infimes rousseurs sur l'ensemble. (Lacroix, 258 ; Rives-Child, 303.)

Auction archive: Lot number 385
Auction:
Datum:
20 Aug 2018
Auction house:
Pastard Maison de Ventes aux Encheres
5 rue Cruche d'Or
87000 Limoges
France
paulpastaud@gmail.com
+33 (0)5 55 34 33 31
+33 (0)5 55 32 59 65
Beschreibung:

RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas-Edme)]. Les Nuits de Paris, ou le Spectateur-Nocturne. A Londres, et se trouve à Paris, chés les libraires nommés en tête du Catalogue, 1788-1794. 16 parties en 8 vol. in-12, ½ chagrin bordeaux, dos lisse orné (relié vers 1890). Édition originale. Exemplaire bien complet de la 15e partie et de la très rare 16e partie. Les Nuits de Paris constituent « en quelque sorte, un journal personnel de Restif pendant la Révolution depuis le 23 avril 1789 jusqu'au 31 octobre 1793, et possèdent pour cette raison seule, un intérêt exceptionnel » (Rives-Child). La pagination se suit jusqu'à la fin de la quatorzième partie (tome 7), qui devait être la dernière car on lit après la table : Fin de la XIVe et dernière partie. La quinzième partie, parue deux ans après porte un titre différent : La semaine nocturne : sept nuits de Paris, qui peuvent servir de suite aux III-CLXXX déjà publiées. A Paris, ches Guillot. La rarissime seizième partie publiée trois ans après la 15e partie, porte le même tire que les quatorze premières parties, sans non d'éditeur, A Paris, 1794, avec en caractères minuscules au bas du titre : « Les XV Ieres parties se trouvent chez le C. Mérigot quai de la Vallée » (par prudence, Mérigot, à cette date, avait cessé de se charger de la vente des ouvrages de Restif). L'épigraphe différente, Je ne m'apitoie pas sur un roi : que les rois plaignent les rois ; je n'ai rien de commun avec ces gens-là ; ce n'est pas mon prochain. Drame de la vie, 1332 pages, a été biffé à l'encre du temps dans notre exemplaire. Le dernier mot du volume est : « Vive la République et la Montagne ! ». Les premiers volumes n'ont pas été cartonnés ; la 14e partie, notamment, porte donc aux pages 3349-3354, le texte initial : Les Deux Soeurs. La 16e partie, qui à subi des remaniements à diverses reprises et en différentes époques, fut tirée sur papier de toute nuance, et même pour quelques feuilles, sur papier gris, et indignement imprimée comme le dit Paul Lacroix ; elle comporte tous les cartons que celui-ci avait patiemment relevés. L'ouvrage est complet des 17 gravures dans lesquelles Restif est presque toujours représenté avec son costume caractéristique de spectateur nocturne : Je me suis fait hibou. Le froid, la neige, la pluie, rien ne m'arrête. Mon empire commence à la chute du jour et finit au crépuscule du matin. J'erre dans cette capitale immense. Je vois ce que personne que moi n'a vu. Cohen les attribue toutes au Binet. Il manque, comme dans la plupart des exemplaires, la figure de Charlotte Corday sur l'échafaud de la seizième partie, qui a été faite pour L'Année des Dames nationales. Les pages 295-314 de cette dernière partie manquent. A la fin de chaque volume a été recopiée à l'encre la clé donnée par Paul Lacroix Trace de mouillure marginale sur quelques feuillets du tome I et sur les premiers feuillets du tome III ; petit manque de papier sans atteinte au texte dans la marge p. 812 (t. II) ; infimes rousseurs sur l'ensemble. (Lacroix, 258 ; Rives-Child, 303.)

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Datum:
20 Aug 2018
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Pastard Maison de Ventes aux Encheres
5 rue Cruche d'Or
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+33 (0)5 55 34 33 31
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