Sainte Catherine de profil gauche portant la palme du martyr Tempera et fond d'or sur panneau de peuplier cintré (cadre et écoinçons modernes, ornementation poinçonnée d'origine) Annotations au revers à la plume et encre noire: del Giottino 40,5 x 23 cm L'exécution de ce panneau dont c'est ici la première apparition, doit revenir au pinceau de Lorenzo di Niccolò di Martino artiste florentin documenté à partir de 1392 et inscrit à L'Arte dei Medici e Speziali en 1408 et à la Compagnie de Saint Luc en 1410. Il collabore avec Niccolò di Pietro Gerini et Spinello Aretino à Prato en 1393 et 1395 et à Florence en 1399-1401 (retable du Couronnement de la Vierge, pour l'abbaye de Santa Felicita (Florence, Galleria dell'Accademia inv. 1890.8468) avant de subir en fin de carrière l'ascendant du style délié de Lorenzo Monaco Considéré pendant longtemps comme le fils de Gerini, il a retrouvé sa véritable identité grâce aux recherches d'Everett Fahy. Parmi les peintures attribuées à Lorenzo, on pourra rapprocher notre panneau des oeuvres exécutées autour de 1400 comme le retable de Saint Barthélémy daté de 1401 (San Gimignano, Museo) ou le retable du Couronnement de la Vierge de 1402 autrefois à San Marco de Florence (Cortone, Museo Diocesano). On y retrouve la marque personnelle de Lorenzo di Niccolò définie par la large stature des personnages, le dessin des profils souligné d'un trait puissant, l'expression grave et intériorisée, la simplification de la ligne, traits qui correspondent à la phase de son évolution marquée par l'influence des collaborateurs cités et dans laquelle nous proposons d'intégrer l'exécution de notre Sainte Catherine où apparaissent ces mêmes caractères. On remarquera que plusieurs motifs poinçonnés utilisés par Spinello Aretino pour l'ornementation du fond d'or et des auréoles de ses panneaux se retrouvent dans les oeuvres de Lorenzo di Niccolò. En l'occurrence c'est ici le cas du motif trèflé de l'auréole de notre sainte. Quant à la nature du retable auquel notre panneau dut appartenir, il nous semble plausible de suggérer la forme d'un petit triptyque tel que celui signé et daté 1402 par Lorenzo di Niccolò conservé dans l'église de San Martino à Terenzano près de Florence. L'arcade du panneau devait être à l'origine en tiers-points et surmontée d'un pinacle gâblé.
Sainte Catherine de profil gauche portant la palme du martyr Tempera et fond d'or sur panneau de peuplier cintré (cadre et écoinçons modernes, ornementation poinçonnée d'origine) Annotations au revers à la plume et encre noire: del Giottino 40,5 x 23 cm L'exécution de ce panneau dont c'est ici la première apparition, doit revenir au pinceau de Lorenzo di Niccolò di Martino artiste florentin documenté à partir de 1392 et inscrit à L'Arte dei Medici e Speziali en 1408 et à la Compagnie de Saint Luc en 1410. Il collabore avec Niccolò di Pietro Gerini et Spinello Aretino à Prato en 1393 et 1395 et à Florence en 1399-1401 (retable du Couronnement de la Vierge, pour l'abbaye de Santa Felicita (Florence, Galleria dell'Accademia inv. 1890.8468) avant de subir en fin de carrière l'ascendant du style délié de Lorenzo Monaco Considéré pendant longtemps comme le fils de Gerini, il a retrouvé sa véritable identité grâce aux recherches d'Everett Fahy. Parmi les peintures attribuées à Lorenzo, on pourra rapprocher notre panneau des oeuvres exécutées autour de 1400 comme le retable de Saint Barthélémy daté de 1401 (San Gimignano, Museo) ou le retable du Couronnement de la Vierge de 1402 autrefois à San Marco de Florence (Cortone, Museo Diocesano). On y retrouve la marque personnelle de Lorenzo di Niccolò définie par la large stature des personnages, le dessin des profils souligné d'un trait puissant, l'expression grave et intériorisée, la simplification de la ligne, traits qui correspondent à la phase de son évolution marquée par l'influence des collaborateurs cités et dans laquelle nous proposons d'intégrer l'exécution de notre Sainte Catherine où apparaissent ces mêmes caractères. On remarquera que plusieurs motifs poinçonnés utilisés par Spinello Aretino pour l'ornementation du fond d'or et des auréoles de ses panneaux se retrouvent dans les oeuvres de Lorenzo di Niccolò. En l'occurrence c'est ici le cas du motif trèflé de l'auréole de notre sainte. Quant à la nature du retable auquel notre panneau dut appartenir, il nous semble plausible de suggérer la forme d'un petit triptyque tel que celui signé et daté 1402 par Lorenzo di Niccolò conservé dans l'église de San Martino à Terenzano près de Florence. L'arcade du panneau devait être à l'origine en tiers-points et surmontée d'un pinacle gâblé.
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