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Auction archive: Lot number 190

STAËL, Germaine de (1766-1817) Réunion de 32 lettres autogra...

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$20,491 - US$27,321
Price realised:
€31,000
ca. US$42,348
Auction archive: Lot number 190

STAËL, Germaine de (1766-1817) Réunion de 32 lettres autogra...

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$20,491 - US$27,321
Price realised:
€31,000
ca. US$42,348
Beschreibung:

STAËL, Germaine de (1766-1817). Réunion de 32 lettres autographes (dont 7 signées, "N. de Staël" ou "N. St.") et d'une lettre non autographe adressée à Auguste Pidou (1754-1821), Landammann du canton de Vaud), Coppet, Milan, Gênes, Pisa, Paris et s.l., 8 juillet 1815 - 1 e mai 1817. 65 pages in-4 et in-8. Encre sur papier. 24 avec inscriptions ou enveloppes. [ On joint :] --2 lettres d'Auguste de Staël, dont une du 3 septembre 1817 évoquant la mort de sa mère ("l'horrible malheur dont j'ai été frappé") et l'amitié de celle-ci pour Pidou, "Elle avait su apprecier les rares qualités de votre esprit", avec 4 autres.
STAËL, Germaine de (1766-1817). Réunion de 32 lettres autographes (dont 7 signées, "N. de Staël" ou "N. St.") et d'une lettre non autographe adressée à Auguste Pidou (1754-1821), Landammann du canton de Vaud), Coppet, Milan, Gênes, Pisa, Paris et s.l., 8 juillet 1815 - 1 e mai 1817. 65 pages in-4 et in-8. Encre sur papier. 24 avec inscriptions ou enveloppes. [ On joint :] --2 lettres d'Auguste de Staël, dont une du 3 septembre 1817 évoquant la mort de sa mère ("l'horrible malheur dont j'ai été frappé") et l'amitié de celle-ci pour Pidou, "Elle avait su apprecier les rares qualités de votre esprit", avec 4 autres. "ENFIN VOUS SAVEZ QUE C'EST EN FRANCE QUE JE VIS". IMPORTANTE CORRESPONDANCE ÉVOQUANT LA FIN DES CENT JOURS ET LA RESTAURATION: les lettres, qui témoignent de la vive affection de Madame de Staël pour Pidou, relatent et commentent presque au jour le jour les nouvelles de la France pendant les mois de juillet et août 1815. Quatre lettres racontent son voyage en Italie entre octobre 1816 et février 1816, la santé précaire de son mari, Albert de Rocca, et le mariage de sa fille avec Victor de Broglie. La dernière lettre, que sa maladie l'oblige de dicter, évoque ses souffrances, les attentions du duc de Wellington, "qui est venu me voir tous les jours pendant ma maladie" et son désir de retourner en Suisse. - "dimanche" [juillet 1815]. "avez vous des nouvelles de france mon dieu que j'en suis inquiette" - 25 juillet 1815. "on me mande de paris que quand on a proposé au roi de prendre la cocarde tricolore il a repondu un roi de france pardonne mais ne capitule pas " - 15 août 1815. "quand à ces cris de vive Nap. sous les fenêtres des thuileries il y a des gens qui disent que c'est une horrible comédie pour donner aux alliés des prétextes de rester en france" - 23 août 1815. "on mande de paris que l'emp. alexandre va souvent chez Mad. de Krudence (?) où il prend des leçons de mysticité. les russes ont du penchant à ce genre d'idées et j'aime toujours qu'un roi pense à l'autre vie, il est matériellement si bien dans celle ci" - 1 e r septembre 1815. "j'ai reçu deux lettres de l'Emp. alexandre [...] toutes deux vraiment étonnantes [...] il dit que la suisse ne perdra point sa neutralité future par l'acceptation du traité des alliés, dans la seconde il dit qu'il faut à la france la constitution anglaise [...] bonap. a dit en partant de la malmaison la republique est une chimère " - 22 novembre 1815. "la conduite des alliés avec la france est si mal combinée dans un bon but qu'il est impossible de ne pas la croire profondément machiavelique" - 14 février 1816. "le marriage de ma fille ... aura lieu le 20 ... n'est ce pas singulier que le petit fils du maréchal de broglie épouse la petite fille de mr necker!" TRÈS BEL ENSEMBLE.

Auction archive: Lot number 190
Auction:
Datum:
9 Nov 2010
Auction house:
Christie's
9 November 2010, Paris
Beschreibung:

STAËL, Germaine de (1766-1817). Réunion de 32 lettres autographes (dont 7 signées, "N. de Staël" ou "N. St.") et d'une lettre non autographe adressée à Auguste Pidou (1754-1821), Landammann du canton de Vaud), Coppet, Milan, Gênes, Pisa, Paris et s.l., 8 juillet 1815 - 1 e mai 1817. 65 pages in-4 et in-8. Encre sur papier. 24 avec inscriptions ou enveloppes. [ On joint :] --2 lettres d'Auguste de Staël, dont une du 3 septembre 1817 évoquant la mort de sa mère ("l'horrible malheur dont j'ai été frappé") et l'amitié de celle-ci pour Pidou, "Elle avait su apprecier les rares qualités de votre esprit", avec 4 autres.
STAËL, Germaine de (1766-1817). Réunion de 32 lettres autographes (dont 7 signées, "N. de Staël" ou "N. St.") et d'une lettre non autographe adressée à Auguste Pidou (1754-1821), Landammann du canton de Vaud), Coppet, Milan, Gênes, Pisa, Paris et s.l., 8 juillet 1815 - 1 e mai 1817. 65 pages in-4 et in-8. Encre sur papier. 24 avec inscriptions ou enveloppes. [ On joint :] --2 lettres d'Auguste de Staël, dont une du 3 septembre 1817 évoquant la mort de sa mère ("l'horrible malheur dont j'ai été frappé") et l'amitié de celle-ci pour Pidou, "Elle avait su apprecier les rares qualités de votre esprit", avec 4 autres. "ENFIN VOUS SAVEZ QUE C'EST EN FRANCE QUE JE VIS". IMPORTANTE CORRESPONDANCE ÉVOQUANT LA FIN DES CENT JOURS ET LA RESTAURATION: les lettres, qui témoignent de la vive affection de Madame de Staël pour Pidou, relatent et commentent presque au jour le jour les nouvelles de la France pendant les mois de juillet et août 1815. Quatre lettres racontent son voyage en Italie entre octobre 1816 et février 1816, la santé précaire de son mari, Albert de Rocca, et le mariage de sa fille avec Victor de Broglie. La dernière lettre, que sa maladie l'oblige de dicter, évoque ses souffrances, les attentions du duc de Wellington, "qui est venu me voir tous les jours pendant ma maladie" et son désir de retourner en Suisse. - "dimanche" [juillet 1815]. "avez vous des nouvelles de france mon dieu que j'en suis inquiette" - 25 juillet 1815. "on me mande de paris que quand on a proposé au roi de prendre la cocarde tricolore il a repondu un roi de france pardonne mais ne capitule pas " - 15 août 1815. "quand à ces cris de vive Nap. sous les fenêtres des thuileries il y a des gens qui disent que c'est une horrible comédie pour donner aux alliés des prétextes de rester en france" - 23 août 1815. "on mande de paris que l'emp. alexandre va souvent chez Mad. de Krudence (?) où il prend des leçons de mysticité. les russes ont du penchant à ce genre d'idées et j'aime toujours qu'un roi pense à l'autre vie, il est matériellement si bien dans celle ci" - 1 e r septembre 1815. "j'ai reçu deux lettres de l'Emp. alexandre [...] toutes deux vraiment étonnantes [...] il dit que la suisse ne perdra point sa neutralité future par l'acceptation du traité des alliés, dans la seconde il dit qu'il faut à la france la constitution anglaise [...] bonap. a dit en partant de la malmaison la republique est une chimère " - 22 novembre 1815. "la conduite des alliés avec la france est si mal combinée dans un bon but qu'il est impossible de ne pas la croire profondément machiavelique" - 14 février 1816. "le marriage de ma fille ... aura lieu le 20 ... n'est ce pas singulier que le petit fils du maréchal de broglie épouse la petite fille de mr necker!" TRÈS BEL ENSEMBLE.

Auction archive: Lot number 190
Auction:
Datum:
9 Nov 2010
Auction house:
Christie's
9 November 2010, Paris
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