Beschreibung:

[Stendhal, Henri Beyle dit] Vies de Haydn, de Mozart et de Métastase. Paris, Didot l'aîné, 1817. In-8 (213 x 135 mm). Broché, sous couverture de papier rose, avec le nom manuscrit "Haydn" au dos. Chemise et étui de papier rouge avec dos en film transparent (Devauchelle, non signé). Rares rousseurs, pliure sans aucune gravité p. 341. REMARQUABLE EXEMPLAIRE, TEL QUE PARU, AVEC ENVOI. Rare seconde édition, la première sous ce titre, complète des cartons imprimés (6 feuillets destinés à remplacer les pages 91-92, 131-132, 135-136 217-218 317-318 et 387-388) par Didot intercalés entre les p. 466 et 467 mais sans les deux feuillets du second errata. Envoi autographe signé : "À Monsieur C. UgoniHommage d'amitié et d'estimeM. H. Beyle", sur le faux-titre. L'ouvrage fut publié pour la première fois en 1814 sous le titre Lettres écrites... sur le célèbre compositeur J. Haydn et sous le pseudonyme de Louis-Alexandre-César Bombet. Cette "seconde" édition, publiée sans nom d’auteur, comporte une préface qui paraît ici pour la première fois. "Au mois de novembre 1817, Stendhal avait eu l’idée pour ranimer la vente de son premier ouvrage, d’en faire brocher 300 exemplaires avec un nouveau titre […] C’est ce qu’on appelle la deuxième édition qui est, en réalité la première rajeunie" (Ad. Paupe, Mercure, mai-juin 1910, t. LXXXV, p. 264). Écrivain et critique littéraire italien, Camillo Ugoni (1784-1855) est l’auteur de De la littérature italienne pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle, publié à Brescia en 1820-1822. En juillet 1823, dans l’Antologia (n° 31), il encense l'Histoire de la peinture en Italie et se félicite de voir "un étranger raisonner sur l’état de la peinture en Italie avec cette étendue de conception et cette supériorité de vue, qui cherche l’origine des effets partiels dans les causes générales, avec cette fière indépendance de sentiment qui fait naître au fond des cœurs de nouvelles sensations […]". Ugoni faisait partie de ce petit groupe de libéraux et de patriotes dont Beyle avait connu, à Milan, les meilleurs représentants. Il se trouvait alors réfugié à Paris, où Beyle était revenu" (Paul Arbelet, Histoire de la peinture en Italie…, Paris, 1913, p. 25). Il fut chargé, en 1811, d'aller complimenter Napoléon à l’occasion de la naissance du roi de Rome. Il se rendit à Paris où l'empereur accepta la dédicace de sa traduction des Commentaires de César. Revenu en Italie, Ugoni fut compromis dans le complot des Carbonari et dut s'enfuir de Brescia, dont il dirigeait l'Académie. Il connut dix-huit ans d’exil. Provenance : Camillo Ugoni (envoi). Référence : édition inconnue de Carteret et de Vicaire. -- Cordier, Bibliographie stendhalienne, n° 12.Condition reportRares rousseurs, pliure sans aucune gravité p. 341. "