Beschreibung:

Structure Coque Composée de huit pieds-support, sept accueillant des porte-manteaux et un recevant une porte, se fixant sur un plancher (non fourni) et à la toiture en tôle d'acier pliée et laquée «Jaune Citron» (nuancier des Ateliers Jean Prouvé . Toiture composée de huit éléments en aluminium.Montants métalliques permettant le soutien de la toiture de part et d'autre des façades. Neuf montants métalliques pour la partie basse de la façade (vitrerie fournie) et neuf montants métalliques pour la partie élevée de la façade (baie vitrée, la vitrerie ayant été changée récemment est non fournie) Six vitrages de séparation couloir/classe d'origine (sur sept initialement). Douze vitres pour la façade basse. Porte de séparation entre le couloir et la salle de classe d'origine, huisserie changée. L_ 940 cm P_ 904 cm Superficie maximale: 85 m2 L'assemblage modulable permet de composer une structure de plus petite superficie. 1952 Provenance: École de Dieulouard Bibliographie: Prouve cours du CNAM 1957-1970. Jean-Francois Archieri, Mardaca, p.178 Jean Prouvé et Paris,Laurence Allegret Valérie Vaudou édition Picard, p.282 Jean Prouve, Catherine Coley, Centre Georges Pompidou p.41 Jean Prouvé - Oeuvre complète volume 3:1944 -1954 ref: 1280.6,4; p.84 TROIS STRUCTURES COQUES Les coques écoles - 1952 Les constructions scolaires atteignant une acuité considérable en France, il était intéressant d'en envisager l'industrialisation avec un minimum d'éléments. La formule de coque appliquée à l'école de Martigues ayant fait la preuve de sa valeur technique, Jean Prouvé s'attache dès lors à épurer le système dans le double but d'une meilleure adaptation aux besoins réels des constructions scolaires et d'une grande simplicité constructive. Ainsi naît la coque école, modulée sur 1,13 m, sorte de T à branches inégales, articulé sur trois rotules, l'une au sol, les deux autres à proximité des abouts des ailes, sur les panneaux de façades. Cette structure constitue, verticalement, la séparation entre le couloir et les classes, et, horizontalement, la toiture et le plafond. Pour des raisons de transport, le pied support forme une pièce séparée, encastrée, au montage, sur la toiture par boulonnage. La structure résistante de la couverture se compose de deux poutres formées par un U en acier de 130 x 50 x 40 x 3 surmonté par un petit U de 40 x 30 x 2 cm, ces deux éléments étant liaisonnés par des équerres; les poutres sont réunies transversalement par des traverses en U supérieur. Une isolation thermique en laine de verre est disposée entre la couverture et le plafond, ce dernier étant en panneau d'Isorel ou en aluminium laqué. Les couvres-joints sont en profilés d'alliages légers et assemblés par des clameaux. La longueur totale d'un élément toiture est de 11 m, donnant un auvent de 1 m, une classe de 7,40 m et un couloir de 2 m. Le pied support, en raison de son épaisseur sert de vestiaire à sa partie inférieure, du coté dégagement, il est vitré ou peut être muni de rayonnages ou casiers dans sa partie supérieure, du coté de la classe. Les façades sont constitués de panneaux pleins, vitré ou portes. Les murs de refend sont, soit en éléments préfabriqués, soit, pour satisfaire à certaines exigences locales, en construction traditionnelle, maçonnerie ou béton banché, et confiés à une entreprise indigène, de même que les soubassements et allèges. Plusieurs écoles ont été réalisées suivant cette technique, notamment à Saint-Avold, à saint Michel-Chef-Chef, au Placieux, à Saint-Brévin et à Dieulouard. Pierre Bergé & associés - Art Contemporain -... par encheres-drouot