Les Pêcheurs de la Theiss, dans l'intérieur des steppes (Hongrie) Panneau parqueté 50 x 82 cm Signé en bas à droite VALERIO PROVENANCE: Resté dans l'atelier de l'artiste; Vente de l'atelier de Théodore Valério Paris, Hôtel Drouot (Me Pillet), 12-14 février 1880, n°27; Chez Fischer- Kiener, Paris, en 1976. EXPOSITION: Salon de 1859, n°2915 BIBLIOGRAPHIE: «Les pêcheurs de la Theiss» Le magasin pittoresque, Paris, 1859, reproduit, p. 316. Originaire de Lorraine, Valério est l'élève dès 1834 de Nicolas-Toussaint Charlet et expose pour la première fois au Salon de 1838, âgé seulement de dix-neuf ans. Artiste voyageur, il séjourne entre 1841 et 1843, en Allemagne, en Suisse et en Italie avec son maître et ami. Il y exprime dans ses dessins, son intérêt pour la représentation du monde rural. Influencé par les artistes voyageurs tels que Horace Vernet Théodore Chassériau et Eugène Fromentin et leurs oeuvres anthropologiques en Egypte et en Algérie, Valério décide de partir pour l'Europe orientale pour étudier les populations de l'Empire Austro-Hongrois et établir une sorte d'inventaire des types physiques et des costumes. En 1851 et 1852, il est en Hongrie puis dans les provinces du Danube en 1854, où la guerre de Crimée, conflit entre l'Empire ottoman et le Tzar de Russie Nicolas 1er, sera le but de son troisième voyage. Il y côtoie les armées du Sultan Omer-Pacha constituées de populations issues des régions les plus reculées de l'Empire ottoman. Il en rapporte un ensemble d'aquarelles constituant une sorte d'inventaire des populations d'Europe orientale et de leur type physique, initié dès 1851. Son intérêt ethnographique et esthétique est salué par Théophile Gautier dans Le moniteur universel en 1854. Une partie des aquarelles est exposée à l'Exposition Universelle de 1855. Leur succès lui apporte la reconnaissance du public. Ayant cessé ses voyages dans l'est de l'Europe, ses nombreux dessins servent à l'artiste de fond iconographique et d'inspiration pour ses tableaux mais aussi eaux-fortes entre 1857 jusqu'à la fin de sa vie. Ainsi l'artiste reprend dans notre tableau exposé en 1859, la composition des Pêcheurs des bords de la Theiss qu'il avait gravée en 1854 (voir catalogue de l'exposition Dessins et estampes, chez Paul Prouté, Paris, 2002, n°472 et 473, reproduit)
Les Pêcheurs de la Theiss, dans l'intérieur des steppes (Hongrie) Panneau parqueté 50 x 82 cm Signé en bas à droite VALERIO PROVENANCE: Resté dans l'atelier de l'artiste; Vente de l'atelier de Théodore Valério Paris, Hôtel Drouot (Me Pillet), 12-14 février 1880, n°27; Chez Fischer- Kiener, Paris, en 1976. EXPOSITION: Salon de 1859, n°2915 BIBLIOGRAPHIE: «Les pêcheurs de la Theiss» Le magasin pittoresque, Paris, 1859, reproduit, p. 316. Originaire de Lorraine, Valério est l'élève dès 1834 de Nicolas-Toussaint Charlet et expose pour la première fois au Salon de 1838, âgé seulement de dix-neuf ans. Artiste voyageur, il séjourne entre 1841 et 1843, en Allemagne, en Suisse et en Italie avec son maître et ami. Il y exprime dans ses dessins, son intérêt pour la représentation du monde rural. Influencé par les artistes voyageurs tels que Horace Vernet Théodore Chassériau et Eugène Fromentin et leurs oeuvres anthropologiques en Egypte et en Algérie, Valério décide de partir pour l'Europe orientale pour étudier les populations de l'Empire Austro-Hongrois et établir une sorte d'inventaire des types physiques et des costumes. En 1851 et 1852, il est en Hongrie puis dans les provinces du Danube en 1854, où la guerre de Crimée, conflit entre l'Empire ottoman et le Tzar de Russie Nicolas 1er, sera le but de son troisième voyage. Il y côtoie les armées du Sultan Omer-Pacha constituées de populations issues des régions les plus reculées de l'Empire ottoman. Il en rapporte un ensemble d'aquarelles constituant une sorte d'inventaire des populations d'Europe orientale et de leur type physique, initié dès 1851. Son intérêt ethnographique et esthétique est salué par Théophile Gautier dans Le moniteur universel en 1854. Une partie des aquarelles est exposée à l'Exposition Universelle de 1855. Leur succès lui apporte la reconnaissance du public. Ayant cessé ses voyages dans l'est de l'Europe, ses nombreux dessins servent à l'artiste de fond iconographique et d'inspiration pour ses tableaux mais aussi eaux-fortes entre 1857 jusqu'à la fin de sa vie. Ainsi l'artiste reprend dans notre tableau exposé en 1859, la composition des Pêcheurs des bords de la Theiss qu'il avait gravée en 1854 (voir catalogue de l'exposition Dessins et estampes, chez Paul Prouté, Paris, 2002, n°472 et 473, reproduit)
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