Beschreibung:

TYPE E V12 cabriolet #1974 Marque: Jaguar Modèle: Type E V12 cabriolet Année: 1974 Nombre de places: 2 Nombre de cylindres: 12 Cylindrée (cm3): 5 343 Puissance (ch): 272 Compteur: 44 163 km Vitesse maximale (km/h): 241 Production (nbre exemplaires): 7 990 N° de série: 1S24458 Provenance: Collection Philippe Looten La Jaguar Type E avait fait sensation au moment de sa présentation en 1961, avec ses lignes suggestives et sa vitesse de pointe de 240 km/h. La première modification majeure était apparue en octobre 1964 avec une version 4, 2 litres. Les 240 km/h en pointe restaient inchangés, l’amélioration résidant dans de meilleures accélérations et dans un couple disponible sur une plus large plage de régime, contribuant à l’agrément de conduite. En plus de la puissance et du couple supérieur, on trouvait une boîte de vitesse à première synchronisée et de meilleurs freins. Extérieurement peu de changement. En 1966, aux côtés du coupé et du cabriolet, apparait une version 2+2 sur un empattement allongé de 23 cm. La silhouette en souffre un peu avec un pare-brise trop vertical et un arrière un peu trop volumineux, mais l’essentiel est préservé. Puis en 1968, la Type E subit une refonte complète, afin de répondre aux normes fédérales américaines en matière d’en- vironnement et de sécurité. Cette série 2 perd un peu de la fraîcheur originelle. Elle abandonne les carénages de phares et reçoit une barre plus épaisse entre les pare-chocs avant, masquant une entrée d’air agrandie. Elle adopte également des feux de position et des feux arrière de plus grandes dimensions, tandis qu’à l’intérieur on trouve des basculeurs à la place des anciens interrupteurs. Les trois types de carrosseries reçoivent ces modifications, toutefois, la 2+2 se voit doter d’un nouveau pare-brise, plus incliné, qui s’intègre mieux à la ligne. Le six cylindres 4, 2 litres conserve ses 265 ch en Europe, mais aux États-Unis, les trois carburateurs SU HD8 sont remplacés par deux carburateurs Zenith-Stromberg qui font passer la puissance du moteur à 175 ch ! Les freins à disque sont désormais fournis par Girling, plus performants que les Dunlop des précédentes versions. En 1971, la Type E accusait le poids des ans, face à la concurrence, tant esthétiquement que mécaniquement. Mais Jaguar n’avait pas de remplaçante plus moderne à offrir et décida de rajeunir la E. La série 3 est basée exclusivement sur la ver- sion 2+2. Avec des voies plus larges, dictées par une monte pneumatique supérieure (Dunlop SP Sport E70 VR 15), les passages de roues présentaient une découpe différente avec rebords. De même, pour alimenter le radiateur du nouveau moteur, on a dû agrandir l’ouverture de la calandre, ornée d’une grille style coupe-frites. Evidemment, c’est le nouveau moteur V12 en alliage qui retient l’attention. Au départ composé de deux 6 cylindres en ligne accolés, le V12 avait été revu avec un seul arbre à cames en tête, pour réduire sa hau- teur et les coûts de construction. Il était très moderne pour l’époque, rompant avec le classique 6 cylindres en fonte à longue course. Avec ses 5,3 litres et ses 276 ch, il ne pesait que 36 kg de plus que le six cylindres et s’avérait aussi plus fiable et d’un fonctionnement plus doux, avec des reprises très puissantes, grâce au couple de 46 mkg ! La voiture d’origine américaine (n° de série 1S24458 – numéros concordants) est en très bon état de présentation. Elle fait partie de la série des 50 dernières voitures produites et se trouve être la 19e avant le dernier modèle sorti de chaîne. Elle affiche 44 163 km au compteur, avec une peinture re- faite en 2006 et en très bon état. La capote noire en mohair est en très bon état et a également été remplacée en 2006. Les chromes sont en très bon état, sans oxydation ni choc. La sellerie et les garnitures en cuir beige sont en bon état avec une belle patine, de même que la moquette beige et les garnitures de coffre en très bon état d’origine. Le volant Moto-Lita à trois branches en aluminium et