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Auction archive: Lot number 177

1959 RENAULT FREGATE DECAPOTABLE CHAPRON

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$110,189 - US$165,284
Price realised:
€118,324
ca. US$130,380
Auction archive: Lot number 177

1959 RENAULT FREGATE DECAPOTABLE CHAPRON

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$110,189 - US$165,284
Price realised:
€118,324
ca. US$130,380
Beschreibung:

L’unique survivante des trois cabriolets Chapron à ailes droites Restauration de haute qualité Historique connu Châssis N° : 3308332 - N° Chapron 7353 Carte grise française normale La première présentation de la Frégate date de fin 1950. Renault l’expose enfin au salon de l’automobile en Octobre 1951 puis commence à la commercialiser à la fin de l’année. Ses lignes sont plus tendues que celles de sa contemporaine 4 cv et les ailes arrière restent superbement dessinées en relief. Le 4 cylindres de 1996 cm3 accède enfin à la modernité avec une culasse à soupapes en tête. Fiable mais pas vraiment un foudre de guerre, il développe 65 ch et suffit à mouvoir la grande berline nouveau fleuron de la marque au losange. Renault songe bientôt à une extrapolation en cabriolet et fait appel à son carrossier privilégié en Italie, Ghia qui lui dessine un prototype appelé « Ondine » dont la ligne ressemble étrangement à la Karmann Ghia VW de la même époque. La presse automobile de l’époque est unanime : il faut que les plus grands carrossiers français se penchent sur le cas de la nouvelle berline. Pichon-Parat sera le premier dès 1952 à carrosser une Frégate en cabriolet deux portes. S’ensuivront les plus grands noms tels que Letourneur et Marchand, Mignot puis Henri Chapron. C’est ce dernier qui nous intéresse dans ses pages. Le carrossier de la rue Aristide Briand à Levallois s’intéresse au cas de la Frégate pour des transformations en coach deux portes puis en cabriolet de 1956 à 1959. Il en sera fabriqué 7 de trois types différents : La première version sur base de berline avec des ailes arrière de série, dont il sera fabriqué deux exemplaires. La seconde version avec des ailes arrière rondes à ailerons horizontaux qui sortira des ateliers en février 1957 et à destination du Congo Belge sera une version unique. La troisième étude avec des ailes arrière droites sera elle fabriquée en trois exemplaires. Le premier fut commandé par M. Marquet et porte le numéro Chapron 7323. Le second fut commandé en mai 1958 par M. Girard (numéro inconnu) puis le troisième et dernier par M. de Grandchamps en Juin 1959 avec le numéro Chapron 7353. C’est ce dernier exemplaire qui est présenté dans ces pages. D’après l’historique de la voiture, celle-ci serait l’unique survivante des trois cabriolets Chapron construits entre 1958 et 1959 avec les fameuses ailes droites. Une lettre manuscrite de Madame Chapron certifie que cette voiture est bien celle commandée par M. de Grandchamps le 12 juin 1959 alors que celui-ci était PDG des grands garages Paul Bert situés avenue Gambetta à Auxerre. Cette Frégate est la dernière construite par Chapron, car à partir d’août 1959 l’atelier se consacrera pleinement aux cabriolets Citroën DS et ID. D’après l’historien Dominique Pagneux, cette voiture aurait été rachetée par M. Girard dans les années 80 et pense également qu’il s’agit de la seule survivante de cette petite série. La voiture est alors rouge bordeaux et se trouve équipée de la boîte de vitesses semi-automatique Transfluide. Cette voiture figure dans le livre « Les cabriolets Français, Le grand livre » par Olivier de Serres édité chez EPA en 1995, page 165. Elle est alors immatriculée 75 XX 77. La Frégate est conservée pendant plusieurs décennies par M. Girard, puis Monsieur R. s’en porte acquéreur en 2003. Il décide de se lancer dans une restauration totale, sans limites. Pendant un an la voiture passe dans les mains de grands spécialistes. Toute la mécanique est restaurée par l’atelier Arcam (38). Ainsi, la boîte de vitesse, les trains roulants, les roues à rayons Robergel, l’électricité et les chromes sont refaits dans les règles de l’art et conformément à l’origine et à la rigueur du travail de Chapron. La carrosserie par la suite est confiée au garage Faure à Allex (26). La base étant très saine, aucune soudure ne fut nécessaire à la restauration de la carrosserie. Le choix de la peinture se porte sur un magnifique coloris biton vert foncé-vert clair métallis

Auction archive: Lot number 177
Auction:
Datum:
9 Nov 2019
Auction house:
Aguttes
Aguttes Lyon
Beschreibung:

L’unique survivante des trois cabriolets Chapron à ailes droites Restauration de haute qualité Historique connu Châssis N° : 3308332 - N° Chapron 7353 Carte grise française normale La première présentation de la Frégate date de fin 1950. Renault l’expose enfin au salon de l’automobile en Octobre 1951 puis commence à la commercialiser à la fin de l’année. Ses lignes sont plus tendues que celles de sa contemporaine 4 cv et les ailes arrière restent superbement dessinées en relief. Le 4 cylindres de 1996 cm3 accède enfin à la modernité avec une culasse à soupapes en tête. Fiable mais pas vraiment un foudre de guerre, il développe 65 ch et suffit à mouvoir la grande berline nouveau fleuron de la marque au losange. Renault songe bientôt à une extrapolation en cabriolet et fait appel à son carrossier privilégié en Italie, Ghia qui lui dessine un prototype appelé « Ondine » dont la ligne ressemble étrangement à la Karmann Ghia VW de la même époque. La presse automobile de l’époque est unanime : il faut que les plus grands carrossiers français se penchent sur le cas de la nouvelle berline. Pichon-Parat sera le premier dès 1952 à carrosser une Frégate en cabriolet deux portes. S’ensuivront les plus grands noms tels que Letourneur et Marchand, Mignot puis Henri Chapron. C’est ce dernier qui nous intéresse dans ses pages. Le carrossier de la rue Aristide Briand à Levallois s’intéresse au cas de la Frégate pour des transformations en coach deux portes puis en cabriolet de 1956 à 1959. Il en sera fabriqué 7 de trois types différents : La première version sur base de berline avec des ailes arrière de série, dont il sera fabriqué deux exemplaires. La seconde version avec des ailes arrière rondes à ailerons horizontaux qui sortira des ateliers en février 1957 et à destination du Congo Belge sera une version unique. La troisième étude avec des ailes arrière droites sera elle fabriquée en trois exemplaires. Le premier fut commandé par M. Marquet et porte le numéro Chapron 7323. Le second fut commandé en mai 1958 par M. Girard (numéro inconnu) puis le troisième et dernier par M. de Grandchamps en Juin 1959 avec le numéro Chapron 7353. C’est ce dernier exemplaire qui est présenté dans ces pages. D’après l’historique de la voiture, celle-ci serait l’unique survivante des trois cabriolets Chapron construits entre 1958 et 1959 avec les fameuses ailes droites. Une lettre manuscrite de Madame Chapron certifie que cette voiture est bien celle commandée par M. de Grandchamps le 12 juin 1959 alors que celui-ci était PDG des grands garages Paul Bert situés avenue Gambetta à Auxerre. Cette Frégate est la dernière construite par Chapron, car à partir d’août 1959 l’atelier se consacrera pleinement aux cabriolets Citroën DS et ID. D’après l’historien Dominique Pagneux, cette voiture aurait été rachetée par M. Girard dans les années 80 et pense également qu’il s’agit de la seule survivante de cette petite série. La voiture est alors rouge bordeaux et se trouve équipée de la boîte de vitesses semi-automatique Transfluide. Cette voiture figure dans le livre « Les cabriolets Français, Le grand livre » par Olivier de Serres édité chez EPA en 1995, page 165. Elle est alors immatriculée 75 XX 77. La Frégate est conservée pendant plusieurs décennies par M. Girard, puis Monsieur R. s’en porte acquéreur en 2003. Il décide de se lancer dans une restauration totale, sans limites. Pendant un an la voiture passe dans les mains de grands spécialistes. Toute la mécanique est restaurée par l’atelier Arcam (38). Ainsi, la boîte de vitesse, les trains roulants, les roues à rayons Robergel, l’électricité et les chromes sont refaits dans les règles de l’art et conformément à l’origine et à la rigueur du travail de Chapron. La carrosserie par la suite est confiée au garage Faure à Allex (26). La base étant très saine, aucune soudure ne fut nécessaire à la restauration de la carrosserie. Le choix de la peinture se porte sur un magnifique coloris biton vert foncé-vert clair métallis

Auction archive: Lot number 177
Auction:
Datum:
9 Nov 2019
Auction house:
Aguttes
Aguttes Lyon
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