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Auction archive: Lot number 397

Aimé-Jules DALOU Paris, 1838 - 1902 Tête de Fleuve, étude pour le Passage du Rhin

Estimate
€8,000 - €12,000
ca. US$7,717 - US$11,575
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 397

Aimé-Jules DALOU Paris, 1838 - 1902 Tête de Fleuve, étude pour le Passage du Rhin

Estimate
€8,000 - €12,000
ca. US$7,717 - US$11,575
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Aimé-Jules DALOU Paris, 1838 - 1902 Tête de Fleuve, étude pour le Passage du Rhin Plâtre patiné Signé 'J. DALOU' à droite Hauteur : 44,50 cm (17.51in.) Provenance : Collection Charles Auzoux ; Puis par descendance Expositions : 'Les trésors retrouvés des ateliers d'artistes au temps de Rodin. Collection Charles Auzoux 1870-1910', Paris, Louvre des Antiquaires, 5 mai - 10 septembre 1995, p. 63, n° X-1, repr. p. 26 Bibliographie : en rapport: Amélie Simier (dir.), 'Jules Dalou, le sculpteur de la République', cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 435, modèle référencé sous le n° 357 Commentaire : Dalou fit la connaissance de Marguerite de Rothschild à Londres lors de son exil. Quelques années plus tard, et alors que Dalou brille par ses nombreuses commandes monumentales, cette dernière le sollicite afin qu'il sculpte un groupe destiné à orner un bassin de son hôtel particulier de la rue de Chaillot qu'elle habite avec son second mari le duc Agénor de Gramont. Le marbre fut présenté au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1892, sous le titre Les Epousailles, détournant le véritable titre donné à l'œuvre par le sculpteur : Le Passage du Rhin. Car l'iconographie utilisée par l'artiste laisse entrevoir une possible confusion, ce dernier proposant dans cette œuvre une version sobrement réaliste d'une simple scène de couple, celle d'un homme portant sa femme dans ses bras pour l'aider. A la suite de ses frénétiques recherches sur le corps et les possibilités qu'il offre en sculpture, ses mouvements, ses torsion, Dalou propose ici une version largement inspiré des bronzes de la seconde Renaissance florentine, des Giambologna ou Susini. L'œuvre que nous proposons aux enchères constitue un élément de ce groupe monumental, placé au pied du couple décrit au-dessus. Radicalement autonome, Dalou livre une allégorie du Fleuve d'une virilité saisissante. Le regard est profond et puissant. L'objet effraie autant qu'il fascine et s'impose comme le morceau phare du groupe, éclipsant presque la scène narrée. En effet, Dalou avait associé avec malice dans son groupe, deux faits rattachés à l'histoire du couple et de leurs ascendants. D'une part, le passage du Rhin à la nage par Armand de Gramont, comte de Guiche, lors de la guerre de Hollande en 1672, et d'autre part, la symbolique traversée inverse de Marguerite de Rothschild venant de Francfort rejoindre son futur époux. Mais bien plus que ces références intimes et privées, l'allégorie du Fleuve éclabousse par sa force le monument dans son entièreté et s'impose au spectateur. La version que nous présentons constitue une rare version en plâtre patiné. Cette version s'ajoute à celle actuellement conservée au Petit Palais ainsi qu'à celle donnée au Louvre par la fille du sculpteur Berthauld. Hébrard réalisa plusieurs bronzes de ce modèle à la demande expresse d'Auzoux, pour reverser les recettes des ventes à l'Orphelinat des arts. Le succès de son édition rend ainsi hommage à cet objet merveilleux, à la puissance esthétique prodigieuse.

Auction archive: Lot number 397
Auction:
Datum:
27 Sep 2022
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Aimé-Jules DALOU Paris, 1838 - 1902 Tête de Fleuve, étude pour le Passage du Rhin Plâtre patiné Signé 'J. DALOU' à droite Hauteur : 44,50 cm (17.51in.) Provenance : Collection Charles Auzoux ; Puis par descendance Expositions : 'Les trésors retrouvés des ateliers d'artistes au temps de Rodin. Collection Charles Auzoux 1870-1910', Paris, Louvre des Antiquaires, 5 mai - 10 septembre 1995, p. 63, n° X-1, repr. p. 26 Bibliographie : en rapport: Amélie Simier (dir.), 'Jules Dalou, le sculpteur de la République', cat. exp. Paris, Petit Palais, 2013, p. 435, modèle référencé sous le n° 357 Commentaire : Dalou fit la connaissance de Marguerite de Rothschild à Londres lors de son exil. Quelques années plus tard, et alors que Dalou brille par ses nombreuses commandes monumentales, cette dernière le sollicite afin qu'il sculpte un groupe destiné à orner un bassin de son hôtel particulier de la rue de Chaillot qu'elle habite avec son second mari le duc Agénor de Gramont. Le marbre fut présenté au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts en 1892, sous le titre Les Epousailles, détournant le véritable titre donné à l'œuvre par le sculpteur : Le Passage du Rhin. Car l'iconographie utilisée par l'artiste laisse entrevoir une possible confusion, ce dernier proposant dans cette œuvre une version sobrement réaliste d'une simple scène de couple, celle d'un homme portant sa femme dans ses bras pour l'aider. A la suite de ses frénétiques recherches sur le corps et les possibilités qu'il offre en sculpture, ses mouvements, ses torsion, Dalou propose ici une version largement inspiré des bronzes de la seconde Renaissance florentine, des Giambologna ou Susini. L'œuvre que nous proposons aux enchères constitue un élément de ce groupe monumental, placé au pied du couple décrit au-dessus. Radicalement autonome, Dalou livre une allégorie du Fleuve d'une virilité saisissante. Le regard est profond et puissant. L'objet effraie autant qu'il fascine et s'impose comme le morceau phare du groupe, éclipsant presque la scène narrée. En effet, Dalou avait associé avec malice dans son groupe, deux faits rattachés à l'histoire du couple et de leurs ascendants. D'une part, le passage du Rhin à la nage par Armand de Gramont, comte de Guiche, lors de la guerre de Hollande en 1672, et d'autre part, la symbolique traversée inverse de Marguerite de Rothschild venant de Francfort rejoindre son futur époux. Mais bien plus que ces références intimes et privées, l'allégorie du Fleuve éclabousse par sa force le monument dans son entièreté et s'impose au spectateur. La version que nous présentons constitue une rare version en plâtre patiné. Cette version s'ajoute à celle actuellement conservée au Petit Palais ainsi qu'à celle donnée au Louvre par la fille du sculpteur Berthauld. Hébrard réalisa plusieurs bronzes de ce modèle à la demande expresse d'Auzoux, pour reverser les recettes des ventes à l'Orphelinat des arts. Le succès de son édition rend ainsi hommage à cet objet merveilleux, à la puissance esthétique prodigieuse.

Auction archive: Lot number 397
Auction:
Datum:
27 Sep 2022
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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