Beschreibung:

COMPOSITION ABSTRAITE, 1965 Gouache sur papier Signée en bas à gauche 62 x 47,5 cm - 24.41 x 18.70 in. Gouache on paper Signed lower left Provenance - Galerie Patrick Lancz, Bruxelles - Collection de Madame X., Paris (acquis auprès de la galerie précitée en 2008) Exposition - Serge Poliakoff Galerie Patrick Lancz, Bruxelles, Exposition du 7 octobre au 30 octobre 2008 Bibliographie - Serge Poliakoff Catalogue d'exposition de la Galerie Patrick Lancz, Bruxelles, 2008. Œuvre reproduite sous le numéro 6 en page 27 de l'ouvrage Cette œuvre est répertoriée dans les archives de l'artiste sous le numéro 864009 Cette œuvre est reproduite dans le Catalogue Raisonné de l'artiste, établi par Monsieur Alexis Poliakoff, Volume IV, 1963-1965, Editions Galerie de France, Munich. Œuvre reproduite sous le numéro 65-128 en page 282 de l'ouvrage Un certificat de Monsieur Alexis Poliakoff sera remis à l'acquéreur Mark TOBEY SANS TITRE (MIDNIGHT BLUE SPACE), 1965 D'une beauté gracile et immuable, les œuvres de Mark Tobey viennent éclore à notre regard comme le tintement des étoiles dans le ciel. Mûries lentement, empreintes de silence et de méditation, elles ont le charme secret de leur humble format, mais elles portent en elles une immensité. Etroitement lié à sa spiritualité - l'artiste, en 1918, se convertit à la religion Bahai, qui enseigne l'harmonie de la nature et de l'homme et qui prône que la foi et la science sont les deux forces qui régissent l'univers - « son art, bien que sans prétention, n'en est pas moins un dialogue permanent avec l'esprit. Ce sont les Tables de la Loi dont l'écriture indéchiffrable nous émeut, comme des messages émis d'un autre monde » écrit à son propos le critique d'art Michel Ragon. Nourries, ces œuvres d'une grande finesse se ressentent plus qu'elles ne se regardent. Si Mark Tobey expose dès 1917 à la galerie Knoedler à New York, c'est Marian Willard qui lui offre sa première exposition personnelle en 1944, ce qu'elle renouvellera chaque année. En la découvrant, Clément Greenberg écrit à son propos: « Cette exposition est un des premiers apports originaux à l'art américain de notre temps ». En recouvrant l'entièreté du support, en annihilant le rapport hiérarchique du fond et de la forme, Mark Tobey devient le créateur et père du All-Over, qui aura l'influence décisive que l'on connaît sur Jackson Pollock Les institutions reconnaissent tôt son travail puisque Alfred Hamilton Barr, qui est le tout premier directeur du MoMA, l'invite à participer à l'exposition « Painting and Sculpture by Living Americans » dès 1930, tandis que sa première exposition personnelle au sein d'un musée sera organisée par le Seattle Art Museum en 1934. Entre 1945 et 1946, quatre grandes expositions lui sont consacrées au Portland Art Museum, au San Francisco Museum of Art, à l'Arts Club de Chicago et à l'Alger House Detroit Institute of Arts. Quatre ans plus tard, il participe pour la première fois à la Biennale de Venise (il y gagnera le grand prix international de peintre en 1964). En 1951, une rétrospective de ses œuvres est organisée au Whitney Museum, qui sera la première d'une longue série. En 1956, il participe à la célèbre exposition « American Painting » à la Tate Gallery de Londres, aux côtés de Franz Kline De Kooning, Motherwell, Pollock, Rothko et Still. Toutes les grandes capitales lui ont réservé des expositions d'envergure, tandis que les plus grandes collections mondiales se jalousent ses œuvres. Nimbée de douceur, chacune des œuvres de Mark Tobey est un accomplissement. Ses entrelacs, comme les notes sur une portée musicale avec justesse se déposent sur le papier. Aériennes et virtuoses, ses tempera, son médium préféré selon Peter Plagens du Wall Street Journal, accueillent ses nervures, sa poésie, ses écritures, comme autant de palimpsestes. Si les voyages ont formé l'homme, la méditation a révélé l'artiste à lui-même. « Pendant un mois, il demeure dans un monastère Zen de Kyoto où se révèle le monde sensible qu'i