Beschreibung:

MOGRENN, 1969 Huile sur toile 191 x 362 cm - 751/2 x 1421/2 in. L'authenticité de cette oeuvre nous a été aimablement confirmée par Monsieur Pascal Szidon Provenance: - Galerie André-François-Petit, Paris - Collection particulière, Paris Exposition: - Dado, Retrospective, Centre National d'Art Contemporain, Paris. Exposition du 20 janvier au 23 février 1970 - Dado quinze ans de peinture 1958-1972, Galerie André-François-Petit, Paris, Exposition du mois de mars au mois d'avril 1981 Bibliographie: - Dado, Marcel Billot, Germain Viatte, Collection Archives de l'Art Contemporain, Centre National d'Art Contemporain, Paris, 1970. Oeuvre reproduite "en cours d'exécution" en page 63 de l'ouvrage. - Dado quinze ans de peinture 1958-1972, Catalogue de 'exposition de la Galerie André-François-Petit, Paris, 1981. Oeuvre reproduite en page 15 de l'ouvrage - Dado un univers sans repos, Alain Bosquet, Collection Mains et Merveille, Editions de la Différence, Paris. 1991; Oeuvre reproduite en pages 158 et 159 de l'ouvrage DADO MOGRENN, 1969 «Une toile immense comme Mogrenn marie deux atmosphères: le bleu et le vert. A l'avant de cette fresque, des traits, souvent sous forme d'oiseaux émergent comme d'un long sommeil. Ils sont en pierre mais se couvrent de membranes. Ils vont former bientôt - on le jurerait - un paradis d'énigmes physiologiques, avec des êtres humains et des animaux en pleine évolution. Le centre et le fond du tableau démentent ce joli espoir. La lumière verte est passée par là, impitoyable. Comme toujours, fendus, fondus, frelatés, fractionnés, des monstres ont peine à se dégager de la pierre qui, dirait-on, les immobilise et les empêche d'être eux-mêmes. Une ambiance de fin du monde succède ainsi à des ouvertures soudain inutiles et comme caduques. L'ambiguïté étant inhérente à toute interprétation de l'oeuvre de Dado, on peut aussi suivre en quelque sorte un itinéraire inverse, et partir du fond de la toile pour aboutir à l'avant-plan. Alors, le parcours se révèle beaucoup plus joyeux: nous étions dans un univers déjà changé en poussière, malgré toutes ses convulsions, et voici qu'au dernier moment une métamorphose imprévue nous promet - peut-être - un destin moins horrible. S'agit-il d'une épopée de l'inaccompli ou, par contraste, d'une éclosion magnifique mais douloureuse?» "A huge painting like Mogrenn blends two atmospheres: blue and green. In the foreground, creatures, often bird-shaped, emerge as though from a long sleep. They are made of stone but covered with membranes. They will soon form - one could swear it - a paradise of physiological enigmas, still-evolving human beings and animals. The centre and background of the painting belie this lovely hope. The merciless green light has been there. As always, split, molten, denatured, fractured, monsters labour to break free from the rock that traps them and keeps them from being themselves. An apocalyptic mood follows suddenly null and void openings. Ambiguity being inherent to any interpretation of Dado's work, we could also follow the opposite path, and start from the background of the picture to move towards the foreground. The journey then becomes much more joyful: we were in a world already turned to dust, though still convulsing, and now, at the last moment, an unforeseen metamorphosis promises us - perhaps - a less horrible fate. Is this an epic of the unfulfilled or, by contrast, a magnificent though painful birth?" Alain Bosquet, 1991