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Auction archive: Lot number 37

Ecole PIEMONTAISE vers 1510

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$21,024 - US$28,032
Price realised:
€15,000
ca. US$21,024
Auction archive: Lot number 37

Ecole PIEMONTAISE vers 1510

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$21,024 - US$28,032
Price realised:
€15,000
ca. US$21,024
Beschreibung:

La Sainte Famille Peinture à l'oeuf sur panneau de bois Panneau rectangulaire cintré et coupé dans la partie supérieure ; écoinçons comblés ; trace de découpage sur le côté droit inférieur. Revers ; bois à nu traces d'outils ; ancienne étiquette de vente d'un commissaire priseur à Marseille avec numéro tronqué [85(0?)] Surface picturale : accidents, manques et repeints Sur un fond de paysage arboré dominé par un ciel bleu clair, la Vierge, saint Joseph et l'Enfant en pied marchent côte à côte. La Vierge vêtue d'un large manteau bleu la tête ceinte d'un voile blanc tient en mains un livre rouge ; saint Joseph artisan habillé d'un costume court bleu vert qu'enveloppe une large draperie rouge volant au vent, porte la cognée sur l'épaule ; les deux parents dirigent leurs regards vers l'Enfant ; celui-ci donnant la main à Joseph marche pieds nus devant, vêtu d'une simple tunique courte bleu vert, il tient une grenade (?) dans sa main droite : la tête nimbée d'une auréole dorée à fleurons crucifères, il lève son regard en direction de la Vierge. Le sujet peut être interprété comme le « Christ Enfant ramené par ses parents après sa dispute avec les docteurs » thème qui se transformera au XVIème et surtout au XVIIème siècle sous l'impulsion des écrits des mystiques en « Sainte Famille terrestre » en présence de Dieu le Père et de la colombe du Saint Esprit. 94 x 46,6 cm L'état actuel de cette oeuvre, inédite, gêne une lecture sereine empêchant d'apprécier le relief du modelé et la luminosité. Cependant, il faut sans doute replacer ce tableau dans la région du Piémont au tout début du XVIème siècle. Si la haute stature longiligne des personnages peut évoquer les compositions de Defendente Ferrari (documenté en Piémont de 1509 à 1547) le groupe « trinitaire » intimement lié physiquement et psychologiquement par le jeu des regards s'en éloigne. La mode du costume court de saint Joseph, le détail des draperies aux lignes simplifiées ponctuées de plis profonds, ourlées de minces liserés dorés, la gamme chromatique réduite où le vermillon exalte les verts et les bleus, où le blanc du voile virginal - d'inspiration nordique - éclaire les carnations, rappellent plus volontiers le lexique stylistique de Gandolfino da Roreto oeuvrant de 1493 à 1518 dans la région méridionale du Piémont (Alba, Asti, Savigliana et Alessandria). Des analogies plus ponctuelles, en particulier la sérénité émanant de cette composition, la douce intimité liant les protagonistes et une certaine animation des mouvements prolongée par la draperie volant, peuvent être décelées dans la Madone en Gloire de Gandolfino placée vers 1510 (Turin, Museo Civico ; cf. S Baiocco in G. Romano, Primitivi piemontesi nei musei di Torino, Turin 1996, p. 303 et sq. pl.90-91 repris dans Gandolfino da Roreto e il Rinascimento nel Piemonte meridionale, Turin 1998, pl.68- 69) Mais la touche plus prosaïque de l'Enfant, la typologie des visages aux traits plus allongés, l'influence flamande plus marquée dans la description de la Vierge, doivent revenir au pinceau d'un artiste différent mais proche de Gandofino qui travailla à la même époque et dans la même région que ce grand maître. Une restauration de qualité permettra sans doute d'affiner ces impressions.

Auction archive: Lot number 37
Auction:
Datum:
12 Jun 2009
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
Beschreibung:

La Sainte Famille Peinture à l'oeuf sur panneau de bois Panneau rectangulaire cintré et coupé dans la partie supérieure ; écoinçons comblés ; trace de découpage sur le côté droit inférieur. Revers ; bois à nu traces d'outils ; ancienne étiquette de vente d'un commissaire priseur à Marseille avec numéro tronqué [85(0?)] Surface picturale : accidents, manques et repeints Sur un fond de paysage arboré dominé par un ciel bleu clair, la Vierge, saint Joseph et l'Enfant en pied marchent côte à côte. La Vierge vêtue d'un large manteau bleu la tête ceinte d'un voile blanc tient en mains un livre rouge ; saint Joseph artisan habillé d'un costume court bleu vert qu'enveloppe une large draperie rouge volant au vent, porte la cognée sur l'épaule ; les deux parents dirigent leurs regards vers l'Enfant ; celui-ci donnant la main à Joseph marche pieds nus devant, vêtu d'une simple tunique courte bleu vert, il tient une grenade (?) dans sa main droite : la tête nimbée d'une auréole dorée à fleurons crucifères, il lève son regard en direction de la Vierge. Le sujet peut être interprété comme le « Christ Enfant ramené par ses parents après sa dispute avec les docteurs » thème qui se transformera au XVIème et surtout au XVIIème siècle sous l'impulsion des écrits des mystiques en « Sainte Famille terrestre » en présence de Dieu le Père et de la colombe du Saint Esprit. 94 x 46,6 cm L'état actuel de cette oeuvre, inédite, gêne une lecture sereine empêchant d'apprécier le relief du modelé et la luminosité. Cependant, il faut sans doute replacer ce tableau dans la région du Piémont au tout début du XVIème siècle. Si la haute stature longiligne des personnages peut évoquer les compositions de Defendente Ferrari (documenté en Piémont de 1509 à 1547) le groupe « trinitaire » intimement lié physiquement et psychologiquement par le jeu des regards s'en éloigne. La mode du costume court de saint Joseph, le détail des draperies aux lignes simplifiées ponctuées de plis profonds, ourlées de minces liserés dorés, la gamme chromatique réduite où le vermillon exalte les verts et les bleus, où le blanc du voile virginal - d'inspiration nordique - éclaire les carnations, rappellent plus volontiers le lexique stylistique de Gandolfino da Roreto oeuvrant de 1493 à 1518 dans la région méridionale du Piémont (Alba, Asti, Savigliana et Alessandria). Des analogies plus ponctuelles, en particulier la sérénité émanant de cette composition, la douce intimité liant les protagonistes et une certaine animation des mouvements prolongée par la draperie volant, peuvent être décelées dans la Madone en Gloire de Gandolfino placée vers 1510 (Turin, Museo Civico ; cf. S Baiocco in G. Romano, Primitivi piemontesi nei musei di Torino, Turin 1996, p. 303 et sq. pl.90-91 repris dans Gandolfino da Roreto e il Rinascimento nel Piemonte meridionale, Turin 1998, pl.68- 69) Mais la touche plus prosaïque de l'Enfant, la typologie des visages aux traits plus allongés, l'influence flamande plus marquée dans la description de la Vierge, doivent revenir au pinceau d'un artiste différent mais proche de Gandofino qui travailla à la même époque et dans la même région que ce grand maître. Une restauration de qualité permettra sans doute d'affiner ces impressions.

Auction archive: Lot number 37
Auction:
Datum:
12 Jun 2009
Auction house:
Thierry de Maigret
5 rue de Montholon
75009 Paris
France
contact@thierrydemaigret.com
+33 (0)1 4483 9520
+33 (0)1 4483 9521
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