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Auction archive: Lot number 74

Émile Bernard (1868-1941) Page de titre

Estimate
€1,500 - €1,800
ca. US$1,604 - US$1,925
Price realised:
€4,864
ca. US$5,201
Auction archive: Lot number 74

Émile Bernard (1868-1941) Page de titre

Estimate
€1,500 - €1,800
ca. US$1,604 - US$1,925
Price realised:
€4,864
ca. US$5,201
Beschreibung:

Émile Bernard (1868-1941) Page de titre (Trois femmes et une vache dans un pré) ; Bretons en barque sur l’Aven, ou Le Retour du pardon. (Pl. des Bretonneries). 1889. Zincographie. [550 x 370]. Morane 9 et 10. Exceptionnelle et à ce jour unique épreuve d’essai connue des deux sujets tirés sur un seul feuillet de vélin chamois, finement doublée sur japon pelure. Déchirure horizontale de 55 mm au bord gauche, atteignant le tronc d’arbre. Une autre longue fracture oblique au-dessus du mot « Bretonneries ». Infimes accrocs et petits trous aux bords du feuillet, inhérents à la texture du papier. Timbre R. T. (en bas à gauche et de nouveau à droite). Provenance (selon une note manuscrite du propriétaire au verso du montage) : « Mélanie à Riec-sur-Belon (longtemps encadrée dans la salle du restaurant). » Cette épreuve a figuré dans l’exposition de la Bibliothèque nationale, Gauguin et l’École de Pont-Aven, 1989 (citée au catalogue p. 46) et dans celle d’Atlanta, Before and After Gauguin, 2008. « Cette suite de zincographies, technique similaire à celle de la lithographie mais dans laquelle la plaque de zinc remplace la pierre calcaire poreuse, tirée en noir a été présentée pour la première fois au Café Volpini lors de l’exposition de peinture du groupe Impressionniste et Synthétiste en mai 1889. […] Les zincs ont commencé à être dessinés à la fin de 1888 alors que Gauguin était encore à Arles et le travail a été terminé dans les premiers mois de 1889. Ces planches assez ‘rustiques’ n’ont pas le fini de celles de Gauguin et l’on peut douter que le tirage en noir, ait été effectué par un imprimeur professionnel de la qualité d’Ancourt. […] Il est pour nous certain que les planches présentées étaient en noir, non colorées. Présentées en même temps que celles de Gauguin tirées en noir, une mention spéciale aurait été portée dans le catalogue si il s’était agi d’épreuves aquarellées. Le coloriage n’est intervenu qu’ultérieurement pour essayer de les vendre. » (D. Morane, Emile Bernard, catalogue raisonné de l’œuvre gravé, Musée de Pont-Aven, Bibliothèque d’Art et d’Archéologie Jacques Doucet Paris, 2000, p. 19). « Le catalogue de l’exposition Volpini à Paris en mai 1889 mentionne « visible sur demande un album de lithographies par Paul Gauguin et Émile Bernard ». Mais faute de liste plus précise, comme pour les tableaux […] on ignore encore ce que présente Émile Bernard Si les historiens de l’art s’accordent pour penser qu’il s’agissait des Bretonneries, on ne peut, dans l’état actuel des connaissances, préciser exactement le nombre de planches exposées et leur ordre. » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 49). « C'est ici […] le triomphe du synthétisme, avec l'écrasement de la perspective, la simplification des lignes, les larges aplats repris à l'aquarelle dans le souci de faire chanter la couleur. C'est ici également que l'on retrouve le mieux l'influence des Japonais et les compositions tronquées d'Hiroshige : la voile coupée des Bretons sur l'Aven rappelle Arai Watasbi-bune (planche 32 du Tokaido)… » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 49).

Auction archive: Lot number 74
Auction:
Datum:
20 Sep 2023
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart , 3, rue Favart 75002 Paris
Beschreibung:

Émile Bernard (1868-1941) Page de titre (Trois femmes et une vache dans un pré) ; Bretons en barque sur l’Aven, ou Le Retour du pardon. (Pl. des Bretonneries). 1889. Zincographie. [550 x 370]. Morane 9 et 10. Exceptionnelle et à ce jour unique épreuve d’essai connue des deux sujets tirés sur un seul feuillet de vélin chamois, finement doublée sur japon pelure. Déchirure horizontale de 55 mm au bord gauche, atteignant le tronc d’arbre. Une autre longue fracture oblique au-dessus du mot « Bretonneries ». Infimes accrocs et petits trous aux bords du feuillet, inhérents à la texture du papier. Timbre R. T. (en bas à gauche et de nouveau à droite). Provenance (selon une note manuscrite du propriétaire au verso du montage) : « Mélanie à Riec-sur-Belon (longtemps encadrée dans la salle du restaurant). » Cette épreuve a figuré dans l’exposition de la Bibliothèque nationale, Gauguin et l’École de Pont-Aven, 1989 (citée au catalogue p. 46) et dans celle d’Atlanta, Before and After Gauguin, 2008. « Cette suite de zincographies, technique similaire à celle de la lithographie mais dans laquelle la plaque de zinc remplace la pierre calcaire poreuse, tirée en noir a été présentée pour la première fois au Café Volpini lors de l’exposition de peinture du groupe Impressionniste et Synthétiste en mai 1889. […] Les zincs ont commencé à être dessinés à la fin de 1888 alors que Gauguin était encore à Arles et le travail a été terminé dans les premiers mois de 1889. Ces planches assez ‘rustiques’ n’ont pas le fini de celles de Gauguin et l’on peut douter que le tirage en noir, ait été effectué par un imprimeur professionnel de la qualité d’Ancourt. […] Il est pour nous certain que les planches présentées étaient en noir, non colorées. Présentées en même temps que celles de Gauguin tirées en noir, une mention spéciale aurait été portée dans le catalogue si il s’était agi d’épreuves aquarellées. Le coloriage n’est intervenu qu’ultérieurement pour essayer de les vendre. » (D. Morane, Emile Bernard, catalogue raisonné de l’œuvre gravé, Musée de Pont-Aven, Bibliothèque d’Art et d’Archéologie Jacques Doucet Paris, 2000, p. 19). « Le catalogue de l’exposition Volpini à Paris en mai 1889 mentionne « visible sur demande un album de lithographies par Paul Gauguin et Émile Bernard ». Mais faute de liste plus précise, comme pour les tableaux […] on ignore encore ce que présente Émile Bernard Si les historiens de l’art s’accordent pour penser qu’il s’agissait des Bretonneries, on ne peut, dans l’état actuel des connaissances, préciser exactement le nombre de planches exposées et leur ordre. » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 49). « C'est ici […] le triomphe du synthétisme, avec l'écrasement de la perspective, la simplification des lignes, les larges aplats repris à l'aquarelle dans le souci de faire chanter la couleur. C'est ici également que l'on retrouve le mieux l'influence des Japonais et les compositions tronquées d'Hiroshige : la voile coupée des Bretons sur l'Aven rappelle Arai Watasbi-bune (planche 32 du Tokaido)… » (M. Grivel, dir., Gauguin et l’École de Pont-Aven, catalogue d’exposition, Paris, Bibliothèque nationale, 1989, p. 49).

Auction archive: Lot number 74
Auction:
Datum:
20 Sep 2023
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle des ventes Favart , 3, rue Favart 75002 Paris
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