Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 123

FAVRE LEUBA BOVET

Estimate
€1,800 - €2,000
ca. US$2,123 - US$2,359
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 123

FAVRE LEUBA BOVET

Estimate
€1,800 - €2,000
ca. US$2,123 - US$2,359
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Favre Leuba Bovet, chronographe triple calendrier, phases lunaires Datora Valjoux 89 en acier inoxydable, cadran blanc avec chiffres arabes appliqués en or, bracelet-montre en cuir imprimé façon lézard de couleur rouge clair, guichet date en anglais, une montre haut de gamme, maintenance récente, daté 1951. Histoire: «Il n'y a rien que la Grande Bretagne possède », écrivait l'empereur Quinlong au roi George III, «dont l'Empire Céleste pourrait avoir besoin. » Rien, sauf une chose: la montre. C'était le seul objet auquel l'élite chinoise accordait quel qu'intérêt. Quinlong avait luimême une collection remarquable. Quand la Grande Bretagne utilisait des vaisseaux militaires et l'opium pour essayer de pénétrer le marché chinois, ce fut un homme d'affaires suisse qui trouva la clef. En 1818, à 21 ans, sitôt arrivé à Canton, Edouard Bovet vend 4 montres pour un montant de 10 000 francs -environ un million de dollars US en valeur actuelle. Le jeune Edouard Bovet décide donc de rester à Canton et de fonder une lignée d'horlogers qui devait perdurer 80 ans. Bientôt «Bo Wei » sera synonyme de montre en Chine. Du fait de la complexité des monnaies à l'époque Manchu, les montres Bovet, grâce à la stabilité et le montant de leur valeur, ont étendu leur marché devenant même un moyen d'échange. Entretemps, le village natal de Bovet, Fleurier, Val-de-Travers en suisse, était devenu un centre important de l'industrie horlogère et continuait d'exporter le savoir-faire et les compétences de l'Europe vers les civilisations lointaines. Les horloges Bovet du XIXe siècle étaient conçues pour le marché de l'orient, montrant que les thèmes universels de la paix, l'harmonie et l'ordre peuvent aussi être de mode. Leur émaillage résistant et mouvements robustes ont garantie leur présence aujourd'hui parmi les trésors du passé. Favre Leuba Bovet triple calendar moonphase Datora Valjoux 89 in stainless steel, white dial with applied Arabic numerals in gold, clear red colored leather like lizard strap, calendar window in English. A high quality watch recently serviced, dated 1951. History: «There is nothing that Britain possesses,» Emperor Quianlong wrote to King George III, «which the Heavenly Kingdom may possibly need.» Nothing except for one thing: watches. They were the only foreign product in which the Chinese elite showed any interest. Quianlong himself had a remarkable collection. While Britain used gunboats and opium to forcibly keep the Chinese market open, it was a Swiss businessman who found the key. The 21-year-old Edouard Bovet arrived in Canton in 1818 and almost immediately sold four watches for 10,000 francs - today's value of around one million US dollars. Edouard Bovet then decided to stay in Canton to found a watchmaker dynasty that lasted for 80 years. Soon, «Bo Wei» became synonymous with the word watch in China. Due to the currency chaos in late Manchu China, Bovet watches, thanks to their consistently high value, increased its market even becoming a medium of exchange. In the meantime, Bovet's hometown Fleurier, Val-de-Travers, Switzerland, had become one of the leading watchmaking manufacturing centers while spreading awareness of the skills and capabilities of Europe to a distant civilization. Bovet's 19th century clocks were designed for the Far East market, demonstrating that universal themes of peace, harmony and order can also be fashionable. Their enduring enameling and robust movements ensured their survival among today's treasures. Diam: 35 mm.

Auction archive: Lot number 123
Auction:
Datum:
17 May 2018
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Beschreibung:

Favre Leuba Bovet, chronographe triple calendrier, phases lunaires Datora Valjoux 89 en acier inoxydable, cadran blanc avec chiffres arabes appliqués en or, bracelet-montre en cuir imprimé façon lézard de couleur rouge clair, guichet date en anglais, une montre haut de gamme, maintenance récente, daté 1951. Histoire: «Il n'y a rien que la Grande Bretagne possède », écrivait l'empereur Quinlong au roi George III, «dont l'Empire Céleste pourrait avoir besoin. » Rien, sauf une chose: la montre. C'était le seul objet auquel l'élite chinoise accordait quel qu'intérêt. Quinlong avait luimême une collection remarquable. Quand la Grande Bretagne utilisait des vaisseaux militaires et l'opium pour essayer de pénétrer le marché chinois, ce fut un homme d'affaires suisse qui trouva la clef. En 1818, à 21 ans, sitôt arrivé à Canton, Edouard Bovet vend 4 montres pour un montant de 10 000 francs -environ un million de dollars US en valeur actuelle. Le jeune Edouard Bovet décide donc de rester à Canton et de fonder une lignée d'horlogers qui devait perdurer 80 ans. Bientôt «Bo Wei » sera synonyme de montre en Chine. Du fait de la complexité des monnaies à l'époque Manchu, les montres Bovet, grâce à la stabilité et le montant de leur valeur, ont étendu leur marché devenant même un moyen d'échange. Entretemps, le village natal de Bovet, Fleurier, Val-de-Travers en suisse, était devenu un centre important de l'industrie horlogère et continuait d'exporter le savoir-faire et les compétences de l'Europe vers les civilisations lointaines. Les horloges Bovet du XIXe siècle étaient conçues pour le marché de l'orient, montrant que les thèmes universels de la paix, l'harmonie et l'ordre peuvent aussi être de mode. Leur émaillage résistant et mouvements robustes ont garantie leur présence aujourd'hui parmi les trésors du passé. Favre Leuba Bovet triple calendar moonphase Datora Valjoux 89 in stainless steel, white dial with applied Arabic numerals in gold, clear red colored leather like lizard strap, calendar window in English. A high quality watch recently serviced, dated 1951. History: «There is nothing that Britain possesses,» Emperor Quianlong wrote to King George III, «which the Heavenly Kingdom may possibly need.» Nothing except for one thing: watches. They were the only foreign product in which the Chinese elite showed any interest. Quianlong himself had a remarkable collection. While Britain used gunboats and opium to forcibly keep the Chinese market open, it was a Swiss businessman who found the key. The 21-year-old Edouard Bovet arrived in Canton in 1818 and almost immediately sold four watches for 10,000 francs - today's value of around one million US dollars. Edouard Bovet then decided to stay in Canton to found a watchmaker dynasty that lasted for 80 years. Soon, «Bo Wei» became synonymous with the word watch in China. Due to the currency chaos in late Manchu China, Bovet watches, thanks to their consistently high value, increased its market even becoming a medium of exchange. In the meantime, Bovet's hometown Fleurier, Val-de-Travers, Switzerland, had become one of the leading watchmaking manufacturing centers while spreading awareness of the skills and capabilities of Europe to a distant civilization. Bovet's 19th century clocks were designed for the Far East market, demonstrating that universal themes of peace, harmony and order can also be fashionable. Their enduring enameling and robust movements ensured their survival among today's treasures. Diam: 35 mm.

Auction archive: Lot number 123
Auction:
Datum:
17 May 2018
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6 Av. Hoche
75008 Paris
France
info@cornette-saintcyr.com
+33 (0)1 47271124
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert