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Auction archive: Lot number 69

François-Pascal-Simon GÉRARD dit Baron Gérard (1770-1837)

Estimate
€800 - €1,200
ca. US$871 - US$1,307
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 69

François-Pascal-Simon GÉRARD dit Baron Gérard (1770-1837)

Estimate
€800 - €1,200
ca. US$871 - US$1,307
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

François-Pascal-Simon GÉRARD dit Baron Gérard (1770-1837) Étude pour le grand dessin du Concordat avec Bonaparte. Mine de plomb sur papier, s.d. (circa 1805). Esquisse recto-verso ; bi-face sous marie-louise. Dans un cadre rectangulaire de bois doré à palmettes. H. 10,5 x L. 7,5 cm. Cadre : H. 21,5 x L. 18,5 cm. Historique Étude au crayon pour le grand dessin du Concordat par le peintre Gérard (château de Versailles). Cette première esquisse présente une intéressante variante dans la composition générale qui diffère de l'œuvre finale. Elle montre en effet Bonaparte Premier Consul, assis à gauche, non pas de face mais de côté, le visage tourné vers le spectateur, accoudé à son fauteuil ; une plume à la main, il présente le traité au cardinal Consalvi placé à droite ; à l’arrière-plan, devant des tentures dressées à l’occasion, et placé entre les deux principaux personnages, se tient Joseph Bonaparte ou Portalis, principal instigateur de la rédaction du traité. Le gouvernement du premier Consul négociait depuis longtemps avec la cour de Rome les bases d’un Concordat. Les articles ayant été discutés et arrêtés à Paris par les conseillers d'Etat Joseph Bonaparte, Cretet et l'abbé Bernier, docteur en théologie, d'une part, et le cardinal Consalvi de l'autre, le ministre des Cultes Portalis et les commissaires furent reçus aux Tuileries dans le cabinet du Premier Consul qui signa le concordat le 15 juillet 1801. Bien que la signature du Concordat soit capitale dans la politique du Premier Consul, ayant réussi à ramener la paix intérieure en France [troublée par les questions religieuses depuis 1791], les représentations de cet évènement sont pourtant relativement rares. D’après le concours qui fut institué en 1802 pour célébrer le Concordat, seuls les noms de quelques artistes émargent dans les collections publiques ; ainsi l’allégorie du Concordat, composé par Pierre-Joseph-Célestin François (1759-1851), ou encore la suite de dessins présentant la signature du Concordat par Claude-Louis Desrais (1732-1808). En 1803, Wicar eut la faveur du gouvernement avec son tableau montrant la ratification du Concordat par le Pape ; Denon, Directeur du Musée central des Arts commanda auprès de Boucher-Desnoyer une gravure d’après ce tableau, pour être distribué au Cardinal Fesch et au Cardinal Consalvi à l’intention expresse du Pape. La politique mise en œuvre pour glorifier chaque événement important émanant du Premier Consul, était prise avec considération à des fins de propagande. Dans son rapport à Bonaparte, Denon écrivait : Il serait important aussi que des tableaux historiques de cette nature ne fussent pas toujours donnés par encouragements à des peintres dans le besoin, mais aux meilleurs artistes qui recevraient leur gloire du gouvernement et feraient celle de leur siècle.2 A cette époque, en 1803, Gérard avait été pressenti pour réaliser un autre sujet historique, l’acte de médiation de la Suisse. C’est seulement à l’avènement de l’Empire que Gérard s’empara du sujet pour présenter son dessin du Concordat. Simple commande ou esquisse pour la réalisation d’une grande toile, l’artiste en recevra 1200 Francs, d’après les comptes de la Maison de l’Empereur d’avril 1805. Il faut croire que ce dessin plût à Napoléon, puisqu’il fut ensuite placé dans les appartements de Sa Sainteté avant d’être récupéré par Denon en février 1806, pour les collections du Musée du Louvre. Par décret impérial du 1er mars 1806, un fond de 8000 Francs fut alloué pour l’exécution d’une gravure d’après le dessin de M. Gérard,représentant Le Premier Consul signant le Concordat que lui présentent le cardinal Consalvi et les membres du conseil d’Etat Joseph Bonaparte, Portalis et Cretet. Le travail sera confié aux graveurs Henri Laurent pour le premier projet et Avril pour la sous-traitance des gravures qui seront achevées un an plus tard. En août et en octobre 1807, Denon invitait Gérard à donner son accord pour l’édition de la gravure, après examen des épreuves ; mé

Auction archive: Lot number 69
Auction:
Datum:
26 May 2023
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

François-Pascal-Simon GÉRARD dit Baron Gérard (1770-1837) Étude pour le grand dessin du Concordat avec Bonaparte. Mine de plomb sur papier, s.d. (circa 1805). Esquisse recto-verso ; bi-face sous marie-louise. Dans un cadre rectangulaire de bois doré à palmettes. H. 10,5 x L. 7,5 cm. Cadre : H. 21,5 x L. 18,5 cm. Historique Étude au crayon pour le grand dessin du Concordat par le peintre Gérard (château de Versailles). Cette première esquisse présente une intéressante variante dans la composition générale qui diffère de l'œuvre finale. Elle montre en effet Bonaparte Premier Consul, assis à gauche, non pas de face mais de côté, le visage tourné vers le spectateur, accoudé à son fauteuil ; une plume à la main, il présente le traité au cardinal Consalvi placé à droite ; à l’arrière-plan, devant des tentures dressées à l’occasion, et placé entre les deux principaux personnages, se tient Joseph Bonaparte ou Portalis, principal instigateur de la rédaction du traité. Le gouvernement du premier Consul négociait depuis longtemps avec la cour de Rome les bases d’un Concordat. Les articles ayant été discutés et arrêtés à Paris par les conseillers d'Etat Joseph Bonaparte, Cretet et l'abbé Bernier, docteur en théologie, d'une part, et le cardinal Consalvi de l'autre, le ministre des Cultes Portalis et les commissaires furent reçus aux Tuileries dans le cabinet du Premier Consul qui signa le concordat le 15 juillet 1801. Bien que la signature du Concordat soit capitale dans la politique du Premier Consul, ayant réussi à ramener la paix intérieure en France [troublée par les questions religieuses depuis 1791], les représentations de cet évènement sont pourtant relativement rares. D’après le concours qui fut institué en 1802 pour célébrer le Concordat, seuls les noms de quelques artistes émargent dans les collections publiques ; ainsi l’allégorie du Concordat, composé par Pierre-Joseph-Célestin François (1759-1851), ou encore la suite de dessins présentant la signature du Concordat par Claude-Louis Desrais (1732-1808). En 1803, Wicar eut la faveur du gouvernement avec son tableau montrant la ratification du Concordat par le Pape ; Denon, Directeur du Musée central des Arts commanda auprès de Boucher-Desnoyer une gravure d’après ce tableau, pour être distribué au Cardinal Fesch et au Cardinal Consalvi à l’intention expresse du Pape. La politique mise en œuvre pour glorifier chaque événement important émanant du Premier Consul, était prise avec considération à des fins de propagande. Dans son rapport à Bonaparte, Denon écrivait : Il serait important aussi que des tableaux historiques de cette nature ne fussent pas toujours donnés par encouragements à des peintres dans le besoin, mais aux meilleurs artistes qui recevraient leur gloire du gouvernement et feraient celle de leur siècle.2 A cette époque, en 1803, Gérard avait été pressenti pour réaliser un autre sujet historique, l’acte de médiation de la Suisse. C’est seulement à l’avènement de l’Empire que Gérard s’empara du sujet pour présenter son dessin du Concordat. Simple commande ou esquisse pour la réalisation d’une grande toile, l’artiste en recevra 1200 Francs, d’après les comptes de la Maison de l’Empereur d’avril 1805. Il faut croire que ce dessin plût à Napoléon, puisqu’il fut ensuite placé dans les appartements de Sa Sainteté avant d’être récupéré par Denon en février 1806, pour les collections du Musée du Louvre. Par décret impérial du 1er mars 1806, un fond de 8000 Francs fut alloué pour l’exécution d’une gravure d’après le dessin de M. Gérard,représentant Le Premier Consul signant le Concordat que lui présentent le cardinal Consalvi et les membres du conseil d’Etat Joseph Bonaparte, Portalis et Cretet. Le travail sera confié aux graveurs Henri Laurent pour le premier projet et Avril pour la sous-traitance des gravures qui seront achevées un an plus tard. En août et en octobre 1807, Denon invitait Gérard à donner son accord pour l’édition de la gravure, après examen des épreuves ; mé

Auction archive: Lot number 69
Auction:
Datum:
26 May 2023
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Millon - Maison de ventes aux enchères
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