Beschreibung:

GIRAUDOUX (Jean). 2 manuscrits, l’un autographe signé (1 p. in-folio), l’autre autographe (7 pp. in-folio). 3 SCÈNES DE SA PIÈCE SIEGFRIED ET LE LIMOUSIN (7 pp.) constituant la troisième des « fugues sur Siegfried », avec épître aux lecteurs de la revue Le Manuscrit autographe sur cet entr’acte (1 p.). « Troisième entr’acte de Siegfried. Entre les actes de Siegfried, l’entr’acte me semblant en soi un vide incompréhensible, j’ai intercalé, pour la représentation idéale, trois entr’actes... Le troisième, que je n’ai pas eu le loisir d’achever, montre Siegfried entre le jour où il lui fut révélé qu’il était français et le matin où il partit, décidé surtout par l’idée que le sort l’avait forcé, et qu’il était assez grand pour trouver lui-même ses raisons d’aimer l’Allemagne. C’est ce dernier entr’acte que Le manuscrit autographe veut bien publier aujourd’hui... » C’est dans la scène 3 du présent entr’acte que peut se lire cette phrase célèbre résumant les positions de Jean Giraudoux vis-à-vis de la réconciliation franco-allemande : « Vous savez ce que je pense de nos deux pays. La question de leur concorde est la seule question grave de l’univers. » Jean Giraudoux publia son roman Siegfried et le Limousin en 1922, et décida de l’adapter à la scène – ce fut sa première oeuvre dramatique, créée le 3 mai 1928. Il en publia une scène en 1924 dans les Mélanges offerts à M. Charles Andler, et le présent « troisième entr’acte » avec épître-préface en novembre 1928 dans la revue Le Manuscrit autographe.