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Auction archive: Lot number 134

GRANDE STATUETTE DOGON, MALI

Estimate
€20,000 - €25,000
ca. US$24,662 - US$30,828
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 134

GRANDE STATUETTE DOGON, MALI

Estimate
€20,000 - €25,000
ca. US$24,662 - US$30,828
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

GRANDE STATUETTE DOGON, MALI représentant une femme debout. Les bras plaqués au corps, les mains jointes sous l'abdomen. La sculpture est d'un style très naturaliste et expressif. La finesse des traits du visage, des yeux en grains de café et le modelé de la coiffe trés stylisé. Le cou est cylindrique. La poitrine saillante, l'ombilic proéminent et le sexe signifié. Les jambes sont fléchies dans une posture de danse; La surface du bois très érodée montre la grande ancienneté de cette statuette attestant de son usage rituel. Cette pièce est inventoriée sous la base sous le n°HE.10 Hauteur : 37 cm Provenance : Jef Vanderstraete, Lasne, 1960 Collection de Monsieur et Madame Robert Hendrickx, Bruxelles avant 1963 Commentaire : DOGON FIGURE, MALI Les statues de bois des Dogons ont été mentionnées pour la première fois par Desplagnes en 1907. Il les désigne sous leur nom Dogon de "dédégue" et indique qu'elles représentent les dieux Dogons. Selon Desplagnes, en cas de sécheresse ou autre calamité, on sortait la statue du dieu au-dehors, et on l'exposait sur le toit du sanctuaire, ornée de bijoux et habillée de vêtements. D'aprés les recherches de G.Dieterlen, les statuettes à ressemblance humaine furent faites par les Dogons afin de servir de réceptacles à l'âme "kikuni say" et à la force vitale "nyama" des morts. Les Dogons, après avoir sculpté ces statuettes à la ressemblance de leurs morts, les plaçaient sur le toit de leurs récentes habitations avec un peti vase en terre cuite pour les libations, nommé "bundo". La première statue à avoir été réalisée le fut aux dimensions exactes du premier défunt. Toutes une série de statues témoignent de cette pratique. Avec le temps, les Dogons réduisirent la taille de leurs statues afin de les déplacer plus aisément. Ces statues faisaint partie de l'autel des ancêtres ou "waguem". Les autels des ancêtres pouvaient être disposés différemment selon l'importance du mort et de son rang dans la société Dogon. Habituellement garnis de vases d'argile, de statuettes, d'échelles de bois en réduction, de crochets de fer et de cannes miniatures, ils avaient un emplacement réservé dans l'habitation, dans un petit grenier, sur une terrasse, ou à même le sol du rez-de-chaussée. Ils étaient toutefois abrités dans des cases spéciales ("ginna") que l'on construisait en premier lors de la fondation d'un nouveau village ou hameau. Là se trouvait le vase de l'ancêtre fondateur de la tribu ainsi que ses ascendants mâles. Les autels des ancêtres étaient également vénérés pour d'autres raisons que le simple fait d'abriter les âmes des morts de la tribu. Parmi les rôles qu'ils jouaient dans la société, Dieterlen mentionne les prières qu'on leur adressait lors de cérémonies collectives pour obtenir la pluie ou une chasse fructueuse, éloigner les épidémies et en cas de querelles entre les membres d'une même famille ou d'une même tribu. La statuaire que nous avons évoquée ici représente les morts deifiés après leur existence humaine. D'autres sources indiquent que l'usage de statues en boischez les Dogons a trait au culte des dieux et non des humains. Nommo, l'un des dieux Dogons, est représenté debout, un bras ou les deux bras levés. Nous pouvons en conclure actuellement que les statuettes représentées debout, les deux bras tendus en l'air, doivent symboliser Nommo, dieu Dogon, tandis que les statuettes agenouillées ou assises devraient évoquer les divers ancêtres de la tribu. Certains des rites faisant partie des différents cultes sont trés proches de ceux pratiqués en l'honneur des images de terre cuite du delta intérieur du Niger. Le sacrificateur, dans ce cas précis, répand une bouillie de millet blanc sur les vases et sur les statues. On sacrifie ensuite des volailles, des chêvres et des moutons au-dessus des vases. A la fin de ce sacrifice, on porte les statuettes, masculines et féminines, hors du sanctuaire avec les vases en terre et on les immerge dans un grand récipient rempli de sang sacrificiel afin qu'ils

Auction archive: Lot number 134
Auction:
Datum:
10 Dec 2014
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

GRANDE STATUETTE DOGON, MALI représentant une femme debout. Les bras plaqués au corps, les mains jointes sous l'abdomen. La sculpture est d'un style très naturaliste et expressif. La finesse des traits du visage, des yeux en grains de café et le modelé de la coiffe trés stylisé. Le cou est cylindrique. La poitrine saillante, l'ombilic proéminent et le sexe signifié. Les jambes sont fléchies dans une posture de danse; La surface du bois très érodée montre la grande ancienneté de cette statuette attestant de son usage rituel. Cette pièce est inventoriée sous la base sous le n°HE.10 Hauteur : 37 cm Provenance : Jef Vanderstraete, Lasne, 1960 Collection de Monsieur et Madame Robert Hendrickx, Bruxelles avant 1963 Commentaire : DOGON FIGURE, MALI Les statues de bois des Dogons ont été mentionnées pour la première fois par Desplagnes en 1907. Il les désigne sous leur nom Dogon de "dédégue" et indique qu'elles représentent les dieux Dogons. Selon Desplagnes, en cas de sécheresse ou autre calamité, on sortait la statue du dieu au-dehors, et on l'exposait sur le toit du sanctuaire, ornée de bijoux et habillée de vêtements. D'aprés les recherches de G.Dieterlen, les statuettes à ressemblance humaine furent faites par les Dogons afin de servir de réceptacles à l'âme "kikuni say" et à la force vitale "nyama" des morts. Les Dogons, après avoir sculpté ces statuettes à la ressemblance de leurs morts, les plaçaient sur le toit de leurs récentes habitations avec un peti vase en terre cuite pour les libations, nommé "bundo". La première statue à avoir été réalisée le fut aux dimensions exactes du premier défunt. Toutes une série de statues témoignent de cette pratique. Avec le temps, les Dogons réduisirent la taille de leurs statues afin de les déplacer plus aisément. Ces statues faisaint partie de l'autel des ancêtres ou "waguem". Les autels des ancêtres pouvaient être disposés différemment selon l'importance du mort et de son rang dans la société Dogon. Habituellement garnis de vases d'argile, de statuettes, d'échelles de bois en réduction, de crochets de fer et de cannes miniatures, ils avaient un emplacement réservé dans l'habitation, dans un petit grenier, sur une terrasse, ou à même le sol du rez-de-chaussée. Ils étaient toutefois abrités dans des cases spéciales ("ginna") que l'on construisait en premier lors de la fondation d'un nouveau village ou hameau. Là se trouvait le vase de l'ancêtre fondateur de la tribu ainsi que ses ascendants mâles. Les autels des ancêtres étaient également vénérés pour d'autres raisons que le simple fait d'abriter les âmes des morts de la tribu. Parmi les rôles qu'ils jouaient dans la société, Dieterlen mentionne les prières qu'on leur adressait lors de cérémonies collectives pour obtenir la pluie ou une chasse fructueuse, éloigner les épidémies et en cas de querelles entre les membres d'une même famille ou d'une même tribu. La statuaire que nous avons évoquée ici représente les morts deifiés après leur existence humaine. D'autres sources indiquent que l'usage de statues en boischez les Dogons a trait au culte des dieux et non des humains. Nommo, l'un des dieux Dogons, est représenté debout, un bras ou les deux bras levés. Nous pouvons en conclure actuellement que les statuettes représentées debout, les deux bras tendus en l'air, doivent symboliser Nommo, dieu Dogon, tandis que les statuettes agenouillées ou assises devraient évoquer les divers ancêtres de la tribu. Certains des rites faisant partie des différents cultes sont trés proches de ceux pratiqués en l'honneur des images de terre cuite du delta intérieur du Niger. Le sacrificateur, dans ce cas précis, répand une bouillie de millet blanc sur les vases et sur les statues. On sacrifie ensuite des volailles, des chêvres et des moutons au-dessus des vases. A la fin de ce sacrifice, on porte les statuettes, masculines et féminines, hors du sanctuaire avec les vases en terre et on les immerge dans un grand récipient rempli de sang sacrificiel afin qu'ils

Auction archive: Lot number 134
Auction:
Datum:
10 Dec 2014
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7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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+33 (0)1 42992020
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