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Auction archive: Lot number 61

ITURRINO (Francisco). 3 lettres autographes si...

Estimate
n. a.
Price realised:
€500
ca. US$582
Auction archive: Lot number 61

ITURRINO (Francisco). 3 lettres autographes si...

Estimate
n. a.
Price realised:
€500
ca. US$582
Beschreibung:

ITURRINO (Francisco). 3 lettres autographes signées. 1912-1922. Peintre espagnol proche de l'avant-garde française, Francisco Iturrino fut formé en Belgique mais vint fréquemment à Paris avant la Première Guerre mondiale, où il se lia avec Matisse (qu'il rencontra au cours de Gustave Moreau et qui grava son portrait), Picasso (qui exposa avec lui et qui peignit deux portraits de lui) ou encore Derain (qui peignit également son portrait). Il développa un style personnel, très coloré, influencé par Renoir, Cézanne, et le fauvisme dont il fut l'introducteur en Espagne. Amputé d'une jambe en 1921, il bénéficia de l'aide d'Élie Faure qui organisa une tombola à son bénéfice avec des tableaux donnés par leurs amis artistes. Francisco Iturrino acheva sa vie à Cagnes-sur-Mer. – Málaga, 5 février 1912. « J'ai besoin de t'écrire mais j'ai encore plus envie de recevoir une à toi, ça me remetre pour quelque temps... Je t'écris une letre pour te dire où je suis dans ce beau pays de Málaga entourée du confort exquis, mais je doit te dire aussi que c'est inutile, il n'i a rien de parfait sur la terre. Me voilà très ennuyée et triste et c'est pour ce que mon travaille c'est presque rien. Je comence à fair quelque paysages seulement, ça ne soufit pas et après, malgré que nous sommes dans un des melleurs climats, il pleu aussi comme partout et je passe des jours à ne rien fair. Par contre je suis bien de santée, et grossi et je peus fumer tranquillement. Ami Faure, tu n'auras pas vue Vollard le polisson, il ne m'a pas envoyée les photographies, et après je voudrais que tu le verrais pour s'il te dit quelque chosse qu'i puise me faire plaisir. Je ne l'é pas écris depuis que je suis sorti de Paris. L'Art décoratif me donne signe de vie de ton article que j'aurai eu tem de plaisir à le voir et les photographies. Enfin je pense à toi... Moi je suis ici avec des amis mais regrète énormément mes enfants et je pense beaucoup à mon travaille. Je ne suis pas le memme. Je crois qu'il me faudra passer une bon saison de nouveau à Paris pour me remetre, ça ne marche pas à Bilbao, c'est très mauvès pour vivre la vie intelectuel. Ton ami qui t'aime... » – Bilbao, 25 juin 1922. « ... Pour mon voyage à Paris, je voudra bien y aller mais je ne suis pas tout à fait décidé. Je pense comme vous dites qui serait mieux et je finiré pour y aller, ça [n]'empêche que vous choisiraient les toiles tant si je veux comme si nous revoir ensemble. J'é entière confiance en vous. Je n'é pas encore écris à Vollard, je pense le fair de suite pour voir si me réponde, mais j'ait encore plus de confience si vous pouvez être un moment avec lui. Vous ne me dites pas si vous l'aviez vue ces jours-ci et ce qu'il dit, vous comprenez que c'est lui qui peu maintenant beaucoup et qu'il faudra être un peu pas trop derière lui. Si vous sabés comme je suis heureuse et comme je pense à vous. Les journaux de Bilbao, ils comencent à fair des articles de moi et considère avoir vu la salle de zexposicion comme un grand trionfe et je reçois beaucoup de félicitations. Maintenant je commence à me préocuper pour que ça veu si bien, mais, comme vous, fait grand confiance au succès, sourtout si on choisis un certain nombre des toilles, juste les melleurs. Comme vous dites, par raport à Sagot [Edmond Sagot, marchand d'estampes et éditeur parisien], ça aurai était une grand chosse certaines reproductions des tableaux mais je crois que on pourrai avoir moyen de trouver une autre revue, sourtout si nous pouvons tirer quelques photographies de Vollard que sûrement il le fera. Vous dites que nous pouvons nous voir deux ou trois fois si vous venez à Bilbao. Vous ne devez pas dire "si vous venez", parce que c'est deça combenue de venir cé quelques jours et maintenant je compte sûrement, donc de ça il ne faut parler que pour penser à nottre course de toros [un de ses sujets de prédilection] et après on regard bien pour que vous voyez ce que j'aurai fait d'ici là, memme je crois que décidément j'y veux aller à

Auction archive: Lot number 61
Auction:
Datum:
30 Oct 2017
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

ITURRINO (Francisco). 3 lettres autographes signées. 1912-1922. Peintre espagnol proche de l'avant-garde française, Francisco Iturrino fut formé en Belgique mais vint fréquemment à Paris avant la Première Guerre mondiale, où il se lia avec Matisse (qu'il rencontra au cours de Gustave Moreau et qui grava son portrait), Picasso (qui exposa avec lui et qui peignit deux portraits de lui) ou encore Derain (qui peignit également son portrait). Il développa un style personnel, très coloré, influencé par Renoir, Cézanne, et le fauvisme dont il fut l'introducteur en Espagne. Amputé d'une jambe en 1921, il bénéficia de l'aide d'Élie Faure qui organisa une tombola à son bénéfice avec des tableaux donnés par leurs amis artistes. Francisco Iturrino acheva sa vie à Cagnes-sur-Mer. – Málaga, 5 février 1912. « J'ai besoin de t'écrire mais j'ai encore plus envie de recevoir une à toi, ça me remetre pour quelque temps... Je t'écris une letre pour te dire où je suis dans ce beau pays de Málaga entourée du confort exquis, mais je doit te dire aussi que c'est inutile, il n'i a rien de parfait sur la terre. Me voilà très ennuyée et triste et c'est pour ce que mon travaille c'est presque rien. Je comence à fair quelque paysages seulement, ça ne soufit pas et après, malgré que nous sommes dans un des melleurs climats, il pleu aussi comme partout et je passe des jours à ne rien fair. Par contre je suis bien de santée, et grossi et je peus fumer tranquillement. Ami Faure, tu n'auras pas vue Vollard le polisson, il ne m'a pas envoyée les photographies, et après je voudrais que tu le verrais pour s'il te dit quelque chosse qu'i puise me faire plaisir. Je ne l'é pas écris depuis que je suis sorti de Paris. L'Art décoratif me donne signe de vie de ton article que j'aurai eu tem de plaisir à le voir et les photographies. Enfin je pense à toi... Moi je suis ici avec des amis mais regrète énormément mes enfants et je pense beaucoup à mon travaille. Je ne suis pas le memme. Je crois qu'il me faudra passer une bon saison de nouveau à Paris pour me remetre, ça ne marche pas à Bilbao, c'est très mauvès pour vivre la vie intelectuel. Ton ami qui t'aime... » – Bilbao, 25 juin 1922. « ... Pour mon voyage à Paris, je voudra bien y aller mais je ne suis pas tout à fait décidé. Je pense comme vous dites qui serait mieux et je finiré pour y aller, ça [n]'empêche que vous choisiraient les toiles tant si je veux comme si nous revoir ensemble. J'é entière confiance en vous. Je n'é pas encore écris à Vollard, je pense le fair de suite pour voir si me réponde, mais j'ait encore plus de confience si vous pouvez être un moment avec lui. Vous ne me dites pas si vous l'aviez vue ces jours-ci et ce qu'il dit, vous comprenez que c'est lui qui peu maintenant beaucoup et qu'il faudra être un peu pas trop derière lui. Si vous sabés comme je suis heureuse et comme je pense à vous. Les journaux de Bilbao, ils comencent à fair des articles de moi et considère avoir vu la salle de zexposicion comme un grand trionfe et je reçois beaucoup de félicitations. Maintenant je commence à me préocuper pour que ça veu si bien, mais, comme vous, fait grand confiance au succès, sourtout si on choisis un certain nombre des toilles, juste les melleurs. Comme vous dites, par raport à Sagot [Edmond Sagot, marchand d'estampes et éditeur parisien], ça aurai était une grand chosse certaines reproductions des tableaux mais je crois que on pourrai avoir moyen de trouver une autre revue, sourtout si nous pouvons tirer quelques photographies de Vollard que sûrement il le fera. Vous dites que nous pouvons nous voir deux ou trois fois si vous venez à Bilbao. Vous ne devez pas dire "si vous venez", parce que c'est deça combenue de venir cé quelques jours et maintenant je compte sûrement, donc de ça il ne faut parler que pour penser à nottre course de toros [un de ses sujets de prédilection] et après on regard bien pour que vous voyez ce que j'aurai fait d'ici là, memme je crois que décidément j'y veux aller à

Auction archive: Lot number 61
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Datum:
30 Oct 2017
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