Le serment d'Amour Toile 66,5 x 90 cm Signé et daté en bas à droite Ph. Hackert / Rome 1783 Jacob Philip Hackert s'inscrit ici dans la tradition des grands paysagistes classiques dont Claude Lorrain et Poussin furent les initiateurs à Rome: nature idéale, jointe à la beauté des personnages antiques. Notre tableau, complètement inédit, est à mettre en relation avec le Paysage de rivière et le temple de l'Amour, d'une collection privée (voir Cl. Nordhoff et H. Reimer, Jakob Philipp Hackert 1737 - 1807, Verzeichnis seiner Werke, Berlin, 1994, n°174, reproduit pl.22). Même dimensions, même indication que le tableau a été peint à Rome. Hackert représente ici avec une grande qualité calligraphique les plantes, troncs et arbres, les feuillages et les rivières, dans une douce lumière automnale (Hackert n'est revenu à Rome qu'en juillet 1783). La rencontre amoureuse des deux bergers, les deux chiens fidèles, la tranquillité du troupeau, contribue à cette douceur arcadienne. Le poème ici décrit revient à Jean François de Saint Lambert (Nancy 1716 - Paris 1803) et il reprend deux vers de son oeuvre maitresse Les Saisons: « Et tous deux pénétrés de douleur et d'amour, jurent de s'adorer jusqu'à leur dernier jours ». Les Saisons est le chef d'oeuvre de la poésie descriptive du XVIIIe siècle. Voltaire n'hésite pas à le ranger parmi les ouvrages de génie et affirme que « C'est le seul ouvrage de notre siècle qui passera la postérité ».
Le serment d'Amour Toile 66,5 x 90 cm Signé et daté en bas à droite Ph. Hackert / Rome 1783 Jacob Philip Hackert s'inscrit ici dans la tradition des grands paysagistes classiques dont Claude Lorrain et Poussin furent les initiateurs à Rome: nature idéale, jointe à la beauté des personnages antiques. Notre tableau, complètement inédit, est à mettre en relation avec le Paysage de rivière et le temple de l'Amour, d'une collection privée (voir Cl. Nordhoff et H. Reimer, Jakob Philipp Hackert 1737 - 1807, Verzeichnis seiner Werke, Berlin, 1994, n°174, reproduit pl.22). Même dimensions, même indication que le tableau a été peint à Rome. Hackert représente ici avec une grande qualité calligraphique les plantes, troncs et arbres, les feuillages et les rivières, dans une douce lumière automnale (Hackert n'est revenu à Rome qu'en juillet 1783). La rencontre amoureuse des deux bergers, les deux chiens fidèles, la tranquillité du troupeau, contribue à cette douceur arcadienne. Le poème ici décrit revient à Jean François de Saint Lambert (Nancy 1716 - Paris 1803) et il reprend deux vers de son oeuvre maitresse Les Saisons: « Et tous deux pénétrés de douleur et d'amour, jurent de s'adorer jusqu'à leur dernier jours ». Les Saisons est le chef d'oeuvre de la poésie descriptive du XVIIIe siècle. Voltaire n'hésite pas à le ranger parmi les ouvrages de génie et affirme que « C'est le seul ouvrage de notre siècle qui passera la postérité ».
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