Jean-Baptiste Mallet Grasse, 1759 - Paris, 1835 Madame Royale soignée par le médecin Brunier le 24 janvier 1793 Gouache sur trait de plume et encre noire Madame Royale healed by Brunier on January 24th 1793, gouache, by J.-B. Mallet Hauteur : 36 Largeur : 52,50 cm Provenance : Collection de Lady Mendl ; Sa vente, Paris, Hôtel George V, Mes Ader-Picard-Tajan, 9 décembre 1981, n° 48 ; Collection Jean Rossignol ; Sa vente, Paris, Artcurial, 13 décembre 2005, n° 28 ; Acquis lors de cette vente par l'actuelle propriétaire ; Collection particulière, Paris Expositions : 'La Révolution française', Paris, musée Carnavalet, 1939, n° 426 'Marie-Antoinette, Archiduchesse, dauphine et reine', Versailles, musée du château, 1955, n° 215 Bibliographie : M. Jallut, 'Marie-Antoinette et ses peintres', Paris, sd, p. 69 Paul et Pierrette Girault de Coursac, 'La dernière année de Marie-Antoinette', Paris, 1993, p. 59 Olivier Aaron, 'Dessins insolites du XVIIIe siècle français', Paris, 1985, p.102, n° 15 et repr. p. 31 Commentaire : La scène qui se déroule sous nos yeux nous fait assister à la captivité de la famille royale au Temple, quelques jours seulement après la mort du roi Louis XVI. Au centre, assise sur une chaise, se tient la reine Marie-Antoinette, avec ses enfants à sa gauche, sa fille ainée Marie-Thérèse de France, dite " Madame Royale ", vêtue de blanc sur un fauteuil, et le jeune Louis XVII qui se tient debout. Entre eux se trouve Madame Elisabeth, sœur du roi, qui partagea leur captivité. A droite de la composition, deux " municipaux " surveillent la scène. Le seul artiste documenté ayant pu approcher la famille royale au Temple est le portraitiste Alexandre Kucharski. Cette gouache de Jean-Baptiste Mallet retranscrit néanmoins avec fidélité les souvenirs de captivité de la duchesse d'Angoulême relatés dans un Mémoire publié pour la première fois en 1817. Elle écrit ainsi, quelques jours après l'exécution de son père : " Le chagrin que j'eus augmenta mon mal de pied ; on fit venir mon médecin, Brunier, et le chirurgien Lacaze, ils me guérirent en un mois1. ". Selon Lady Mendl, à laquelle ce dessin a appartenu, Mallet se serait rendu au Temple en se faisant passer pour l'assistant de Brunier. 1. 'Mémoire écrit par Marie-Thérèse-Charlotte de France sur la captivité des princes et princesses ses parents. Depuis le 10 août 1792 jusqu'à la mort de son frère arrivée le 9 juin 1795, publié sur le manuscrit autographe appartenant à Madame la Duchesse de Madrid, Paris, 1892, p. 97
Jean-Baptiste Mallet Grasse, 1759 - Paris, 1835 Madame Royale soignée par le médecin Brunier le 24 janvier 1793 Gouache sur trait de plume et encre noire Madame Royale healed by Brunier on January 24th 1793, gouache, by J.-B. Mallet Hauteur : 36 Largeur : 52,50 cm Provenance : Collection de Lady Mendl ; Sa vente, Paris, Hôtel George V, Mes Ader-Picard-Tajan, 9 décembre 1981, n° 48 ; Collection Jean Rossignol ; Sa vente, Paris, Artcurial, 13 décembre 2005, n° 28 ; Acquis lors de cette vente par l'actuelle propriétaire ; Collection particulière, Paris Expositions : 'La Révolution française', Paris, musée Carnavalet, 1939, n° 426 'Marie-Antoinette, Archiduchesse, dauphine et reine', Versailles, musée du château, 1955, n° 215 Bibliographie : M. Jallut, 'Marie-Antoinette et ses peintres', Paris, sd, p. 69 Paul et Pierrette Girault de Coursac, 'La dernière année de Marie-Antoinette', Paris, 1993, p. 59 Olivier Aaron, 'Dessins insolites du XVIIIe siècle français', Paris, 1985, p.102, n° 15 et repr. p. 31 Commentaire : La scène qui se déroule sous nos yeux nous fait assister à la captivité de la famille royale au Temple, quelques jours seulement après la mort du roi Louis XVI. Au centre, assise sur une chaise, se tient la reine Marie-Antoinette, avec ses enfants à sa gauche, sa fille ainée Marie-Thérèse de France, dite " Madame Royale ", vêtue de blanc sur un fauteuil, et le jeune Louis XVII qui se tient debout. Entre eux se trouve Madame Elisabeth, sœur du roi, qui partagea leur captivité. A droite de la composition, deux " municipaux " surveillent la scène. Le seul artiste documenté ayant pu approcher la famille royale au Temple est le portraitiste Alexandre Kucharski. Cette gouache de Jean-Baptiste Mallet retranscrit néanmoins avec fidélité les souvenirs de captivité de la duchesse d'Angoulême relatés dans un Mémoire publié pour la première fois en 1817. Elle écrit ainsi, quelques jours après l'exécution de son père : " Le chagrin que j'eus augmenta mon mal de pied ; on fit venir mon médecin, Brunier, et le chirurgien Lacaze, ils me guérirent en un mois1. ". Selon Lady Mendl, à laquelle ce dessin a appartenu, Mallet se serait rendu au Temple en se faisant passer pour l'assistant de Brunier. 1. 'Mémoire écrit par Marie-Thérèse-Charlotte de France sur la captivité des princes et princesses ses parents. Depuis le 10 août 1792 jusqu'à la mort de son frère arrivée le 9 juin 1795, publié sur le manuscrit autographe appartenant à Madame la Duchesse de Madrid, Paris, 1892, p. 97
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