Beschreibung:

MARGUERITE, princesse d'Orléans, duchesse de Magenta (1869-1940). Lot de 39 L.A.S.: «Puss», adressées à sa soeur, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1887 à 1889, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe. Texte en français. - 1er mars 1887 - «Je suis si contente lorsque je reçois une bonne lettre de toi (...) nous avons été papa et moi à St Raphaël voir sa pauvre femme (épouse du docteur Leclerc) et de ses filles qui sont dans un état affreux, les malheureuses...Nous avons eu ce matin un déjeuner de famille: Tante Clémentine, Oncle Gustave, et oncle Ferdinand qui sont arrivée hier, ils habitent l'hôtel central. Oncle Ferdinand est très enrhumé, il a laissé pousser trois poils de barbe qui ne l'embellissent pas. Oncle et tante d'Eu avec Mme de Barral, ils sont installés depuis une quinzaine de jours à Nice, l'Oncle Nemours, et l'Oncle Czartoryski y sont aussi, et l'on dit qu'Oncle et Tante Alençon vont y venir prochainement. Le prince de Galles et son fils Georges viennent de quitter Cannes où ils éteints venus pour l'inauguration de la chapelle du Prince Léopold, mais je crois que le prince de Galles s'est très bien amusé ici, car il y a eu un grand nombre de fêtes et de bals: miracle! Henri danse maintenant te rappelles tu comme il méprisait cela??...Le carnaval à Nice a été dit-on fort gai, mais il a été clos par les tremblements de terre qui ont causé d'affreux dégâts en Italie, rien ici qu'il joli petite peur...» - Florence, le 14 mars 1887: «Florence est plus idéale que jamais, nous y sommes avec l'oncle Aumale, il est très brillant et nous avons fait avec lui, cet après midi, une très jolie promenade à San Mignalo. Tante Clémentine, oncle Ferdinand, oncle et tante d'Eu arrivent ici après demain.» - Cannes, le 22 mars 1887: «Nous sommes tous ravis de la bonne nouvelle que Maman a reçue ce matin, tu devines qu'il s'agit de la naissance du fils d'Amélie, elle doit être si contente, et tante Paris et tous les Portugais enfin! Nous sommes rentrés, hier, à Cannes, après un charmant séjour à Florence, tu n'as pas idée, ma bonne vieille comme je m'y suis amusée: d'abord, on n'était pas pressé, et l'oncle Aumale, nous faisait voir un peu tous les jours, et j'ai trouvée les musées et les monuments plus beaux que jamais. Tous les jours, la colonne qui était très nombreuse, s'abattait chez Dany, pâtissier, et on y prenait un chocolat et des petits gâteaux délicieux, auxquels tout le monde faisait honneur, surtout Henri et Monsieur Berthant.» - 5 avril 1887: «Oncle Philippe et Tante Louise, Tante Clémentine et Oncle Ferdinand qui sont revenus d'Italie, il y a quelques jours, probablement pour voir la Reine d'Angleterre. Cet illustre personnage nous a convoqué dimanche après midi. C'est, comme tu le sais, la première fois que j'avais l'honneur de la contempler et elle a été très aimable pour Papa et Maman, mais quelle comparaison (je ne parle pas, naturellement du physique) avec la Reine de Danemark, je l'aime tant. Tu es bien heureuse, ma vieille d'avoir une belle mère charmante comme celle-là, jamais je n'oublierai sa bonté, pendant notre joli séjour à Bernstorff l'été dernier. L'escadre anglaise avec le Duc d'Edimbourg et le Prince George est en ce moment à Cannes: Quatre gros vaisseaux que nous voyons de nos fenêtres; Papa est allé faire une visite, ce matin, à bord, par une pluie battante. J'ai vu, cet après midi, Louise qui est venue avec oncle et tante Alençon, ils ont loué une villa à Nice» - Le 11 avril 1887: «Je t'écris au grand galop, car nous nous allons partir pour Nice, déjeuner chez l'oncle d'Eu, courre, etc... et demain, pic-nic dans l'Esterol aux trois Hermès.» - Le 26 mai 1887: «...j'y ai fait emplette de toiles charmantes, ce sont des tapis de table qui ornent ma chambre, qui, du reste, est très jolie, nous sommes très bien installés à Moncorvo, l'oncle a admirablement arrangé la maison, ses livres, ses tableaux. Nous sommes éclairés à la lumière électrique. C'est très co