Marie LAURENCIN (1883-1956) peintre.Lettre autographe signée «Marie Laurencin», Paris 28 février [1945], à Jacques Berland à Rumilly (Haute-Savoie); 1 page et demie in-8, enveloppe.À son filleul de guerre après la Libération. [Prisonnier en Allemagne en 1940, Jacques Berland est encouragé dans ses projets de peinture par sa marraine de guerre, Marie Laurencin Sur ses conseils, il s'inscrira une fois libéré à l'École des Beaux-Arts.]«Mon cher petit, j'ai reçu ton envoi - imagine notre joie, nous n'avons eu de tout l'hiver que ce que la répartition donne - et pas à comparer comme qualité. Aujourd'hui froid + 1. Hier un peu de neige. Cette après-midi à l'atelier réunion (américains français). J'ai une amie dont le frère a été tué au dernier bombardement de Royan qui reste seule avec une ravissante et merveilleuse propriété. Elle l'a offert aux Français pour les étudiants - ils n'ont pu l'accepter faute d'argent alors on va demander aux Américains s'ils en veulent pour les leurs. C'est Gertrude Stein qui va s'occuper. Nous avons vu docteur pour les veines. Suzanne va suivre un traitement assez douloureux - mais on va essayer Bagnoles»...
Marie LAURENCIN (1883-1956) peintre.Lettre autographe signée «Marie Laurencin», Paris 28 février [1945], à Jacques Berland à Rumilly (Haute-Savoie); 1 page et demie in-8, enveloppe.À son filleul de guerre après la Libération. [Prisonnier en Allemagne en 1940, Jacques Berland est encouragé dans ses projets de peinture par sa marraine de guerre, Marie Laurencin Sur ses conseils, il s'inscrira une fois libéré à l'École des Beaux-Arts.]«Mon cher petit, j'ai reçu ton envoi - imagine notre joie, nous n'avons eu de tout l'hiver que ce que la répartition donne - et pas à comparer comme qualité. Aujourd'hui froid + 1. Hier un peu de neige. Cette après-midi à l'atelier réunion (américains français). J'ai une amie dont le frère a été tué au dernier bombardement de Royan qui reste seule avec une ravissante et merveilleuse propriété. Elle l'a offert aux Français pour les étudiants - ils n'ont pu l'accepter faute d'argent alors on va demander aux Américains s'ils en veulent pour les leurs. C'est Gertrude Stein qui va s'occuper. Nous avons vu docteur pour les veines. Suzanne va suivre un traitement assez douloureux - mais on va essayer Bagnoles»...
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