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Auction archive: Lot number 233

"Marine. 7 lettres ou documents manuscrits provena...

Estimate
n. a.
Price realised:
€1,000
ca. US$1,356
Auction archive: Lot number 233

"Marine. 7 lettres ou documents manuscrits provena...

Estimate
n. a.
Price realised:
€1,000
ca. US$1,356
Beschreibung:

"Marine. 7 lettres ou documents manuscrits provenant des papiers de Jean-Baptiste d'Orves, chef d'escadre, février-mars 1744 ; 25 pages in-fol. ou in-4, sous étui-chemise dos chagrin noir. Intéressant dossier sur la bataille navale au large de Toulon près du Cap Sicié le 22 février 1744 pendant la guerre de Succession d'Autriche, combat qui opposa les forces franco-espagnoles commandées par l'amiral Court de la Bruyère à celles dirigées par l'amiral anglais Matthews, et dont l'issue indécise conduisit à une querelle franco-espagnole. Le général espagnol Navarro, placé en arrière-garde, reprocha aux Français d'être restés spectateurs de l'attaque anglaise dont il fut victime, mais l'amiral Court affirma de son côté qu'il lui aurait été impossible de le secourir plus rapidement et accusa même certains vaisseaux espagnols d'avoir fui devant le feu ennemi. Rapport signé par Jullien, officier à bord du Terrible, 20 février 1744. Deux relations de la bataille par le comte Jean-Baptiste d'Orves, dont une destinée au chevalier de Rochepierre. Il juge que l'amiral de Court a travaillé en homme qui cherche à se battre à tort et à travers et non en général occupé d'un coup d'état, que M. Matthews a fait tout le contraire en évitant un combat général […] Les anglais se regardent tous comme hommes d'État et ils ont pour ainsi dire à répondre de leurs actions à toute leur patrie, tandis que les français n'ayant à répondre qu'à leur maître auquel ils espèrent d'en imposer […] ne pensent qu'à ce qui les touche ou les intéresse personnellement . Si selon lui, l'amiral français est fautif de n'avoir pas attendu un vent favorable pour tenter le combat et de n'avoir pas rejoint les navires attaqués, les Espagnols ne sont pas épargnés pour autant et sont qualifiés de lâches, le général Navarro est décrit comme un coyon déshonoré implicitement dans l'esprit de tout son corps … Traduction d'une lettre de Don Joseph Navarro, commandant le Real, dénonçant la suffisance des Français. Il dit avoir essuyé un des plus terribles feux qu'on ait vu à la mer pendant que les Français observaient le combat, ne venant les couvrir qu'une fois les Anglais éloignés et prouvant ainsi le peu d'envie qu'ils avaient d'attaquer les Anglais l'épée à la main, il est certain que si M. de Court eut attaqué après avoir fait virer de bord à propos à ses deux escadres, les ennemis étaient perdus … Copies de deux lettres de l'amiral Claude-Élisée de Court de la Bruyère, au Roi d'Espagne (Cartagène 11 mars 1744), et à l'évêque de Rennes ambassadeur de France en Espagne (en double exemplaire). Il rend grâces au souverain espagnol de la justice rendue à la bravoure des Français malgré les rumeurs contraires, et l'assure que seul le vent est cause de l'avantage que les Anglais ont paru avoir sur ses propres troupes. Regrettant que cette affaire soit devenue affaire de nation et que certains officiers espagnols noircissent l'honneur français, il fournit à l'ambassadeur un compte-rendu détaillé du combat ainsi que le nom des navires de l'escadre présents dans cette affaire… L.A.S. du marquis de Bompar, Brignolle 21 mars 1744, à M. d'Orves, lui rendant compte d'une entrevue avec le maréchal de Belle-Isle."

Auction archive: Lot number 233
Auction:
Datum:
8 Mar 2010
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

"Marine. 7 lettres ou documents manuscrits provenant des papiers de Jean-Baptiste d'Orves, chef d'escadre, février-mars 1744 ; 25 pages in-fol. ou in-4, sous étui-chemise dos chagrin noir. Intéressant dossier sur la bataille navale au large de Toulon près du Cap Sicié le 22 février 1744 pendant la guerre de Succession d'Autriche, combat qui opposa les forces franco-espagnoles commandées par l'amiral Court de la Bruyère à celles dirigées par l'amiral anglais Matthews, et dont l'issue indécise conduisit à une querelle franco-espagnole. Le général espagnol Navarro, placé en arrière-garde, reprocha aux Français d'être restés spectateurs de l'attaque anglaise dont il fut victime, mais l'amiral Court affirma de son côté qu'il lui aurait été impossible de le secourir plus rapidement et accusa même certains vaisseaux espagnols d'avoir fui devant le feu ennemi. Rapport signé par Jullien, officier à bord du Terrible, 20 février 1744. Deux relations de la bataille par le comte Jean-Baptiste d'Orves, dont une destinée au chevalier de Rochepierre. Il juge que l'amiral de Court a travaillé en homme qui cherche à se battre à tort et à travers et non en général occupé d'un coup d'état, que M. Matthews a fait tout le contraire en évitant un combat général […] Les anglais se regardent tous comme hommes d'État et ils ont pour ainsi dire à répondre de leurs actions à toute leur patrie, tandis que les français n'ayant à répondre qu'à leur maître auquel ils espèrent d'en imposer […] ne pensent qu'à ce qui les touche ou les intéresse personnellement . Si selon lui, l'amiral français est fautif de n'avoir pas attendu un vent favorable pour tenter le combat et de n'avoir pas rejoint les navires attaqués, les Espagnols ne sont pas épargnés pour autant et sont qualifiés de lâches, le général Navarro est décrit comme un coyon déshonoré implicitement dans l'esprit de tout son corps … Traduction d'une lettre de Don Joseph Navarro, commandant le Real, dénonçant la suffisance des Français. Il dit avoir essuyé un des plus terribles feux qu'on ait vu à la mer pendant que les Français observaient le combat, ne venant les couvrir qu'une fois les Anglais éloignés et prouvant ainsi le peu d'envie qu'ils avaient d'attaquer les Anglais l'épée à la main, il est certain que si M. de Court eut attaqué après avoir fait virer de bord à propos à ses deux escadres, les ennemis étaient perdus … Copies de deux lettres de l'amiral Claude-Élisée de Court de la Bruyère, au Roi d'Espagne (Cartagène 11 mars 1744), et à l'évêque de Rennes ambassadeur de France en Espagne (en double exemplaire). Il rend grâces au souverain espagnol de la justice rendue à la bravoure des Français malgré les rumeurs contraires, et l'assure que seul le vent est cause de l'avantage que les Anglais ont paru avoir sur ses propres troupes. Regrettant que cette affaire soit devenue affaire de nation et que certains officiers espagnols noircissent l'honneur français, il fournit à l'ambassadeur un compte-rendu détaillé du combat ainsi que le nom des navires de l'escadre présents dans cette affaire… L.A.S. du marquis de Bompar, Brignolle 21 mars 1744, à M. d'Orves, lui rendant compte d'une entrevue avec le maréchal de Belle-Isle."

Auction archive: Lot number 233
Auction:
Datum:
8 Mar 2010
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
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