Masque cihongo Tshokwe, République Démocratique du Congo, Angola. Bois dur à patine brune nuancée rouge, pigments noirs, fibres, osier. H. 25 cm Visage masculin Tshokwe aux larges orbites concaves arrondies décrivant un loup dans lequel s'insèrent des yeux en amandes fendues. Le nez fin pyramidal surmonte une bouche allongée s'ouvrant sur de petites dents taillées en pointe selon les canons vernaculaires. Le menton forme un plateau horizontal saillant. Deux petites cicatrices rituelles ornent les joues, un tatouage cruciforme caractéristique des oeuvres Tshokwe décrit au front. La coiffe qui a perduré, ce qui est peu fréquent, est faite d'une structure en vannerie sur laquelle repose une résille végétale évoquant une chevelure dense. L'esprit masculin Cihongo symbolise la puissance et la richesse. Dans l'ancien temps, le masque était porté exclusivement par le chef de terre ou l'un de ses fils, partant pour deux ou trois mois en tournée de danse. Les dons récoltés en nourriture, volaille, chèvres, perles, tissu...etc. étaient une sorte de tribut à l'autorité cheffale. (...) Cihongo pouvait être un instrument de justice, servir au contrôle social ou à la vengeance d'un chef. (In. Bastin, page 86) Cf. Marie-Louise Bastin, La sculpture Tshokwe, fig. 34 à 37
Masque cihongo Tshokwe, République Démocratique du Congo, Angola. Bois dur à patine brune nuancée rouge, pigments noirs, fibres, osier. H. 25 cm Visage masculin Tshokwe aux larges orbites concaves arrondies décrivant un loup dans lequel s'insèrent des yeux en amandes fendues. Le nez fin pyramidal surmonte une bouche allongée s'ouvrant sur de petites dents taillées en pointe selon les canons vernaculaires. Le menton forme un plateau horizontal saillant. Deux petites cicatrices rituelles ornent les joues, un tatouage cruciforme caractéristique des oeuvres Tshokwe décrit au front. La coiffe qui a perduré, ce qui est peu fréquent, est faite d'une structure en vannerie sur laquelle repose une résille végétale évoquant une chevelure dense. L'esprit masculin Cihongo symbolise la puissance et la richesse. Dans l'ancien temps, le masque était porté exclusivement par le chef de terre ou l'un de ses fils, partant pour deux ou trois mois en tournée de danse. Les dons récoltés en nourriture, volaille, chèvres, perles, tissu...etc. étaient une sorte de tribut à l'autorité cheffale. (...) Cihongo pouvait être un instrument de justice, servir au contrôle social ou à la vengeance d'un chef. (In. Bastin, page 86) Cf. Marie-Louise Bastin, La sculpture Tshokwe, fig. 34 à 37
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