Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 27

Masque Yaouré-Baoulé, République de Côte

Estimate
€90,000 - €130,000
ca. US$111,166 - US$160,573
Price realised:
€226,380
ca. US$279,620
Auction archive: Lot number 27

Masque Yaouré-Baoulé, République de Côte

Estimate
€90,000 - €130,000
ca. US$111,166 - US$160,573
Price realised:
€226,380
ca. US$279,620
Beschreibung:

Masque Yaouré-Baoulé, République de Côte d'Ivoire Bois à patine brun foncé, clous en métal H. 46,2 cm - L. 32 cm Yaure-Baule mask, Côte d'Ivoire H. 18.11 in - W. 12.60 in Provenance: - Nelson A. Rockefeller, New York - Museum of Primitive Art, New York - Metropolitan Museum of Art par décession, New York - Sotheby's New York, le 22 avril 1980, lot 39 - Collection privée Publication: - Daniel Biebuyck, Tradition and Creativity in Tribal Art, University of California, 1969, planche 6 Exposition: - University of Massachusetts, Africa Below the Sahara, 18 mars-18 avril 1960 - Northampton, Mass., Smith College Museum of Art, 18 avril-8 mai 1960 - Chicago, Art Institute of Chicago, The Traditional Sculpture of Africa, 12 octobre-12 novembre, 1961 - Denver, Denver Art Museum, African Art, 22 mars-17 mai 1964 - New York, Museum of Primitive Art, exposition 43 - New Paltz, New York, State University College Art Gallery, Traditional African Tribal Sculpture, 22 octobre-10 novembre 1967 - New York, Metropolitan Museum of Art, Art of Oceania, Africa and the Americas from the Museum of Primitive Art, 10 mai-1er septembre 1969, n°331 Ce masque Yaouré/Baoulé regroupe toutes les qualités que l'on peut attendre d'un ‘grand' objet d'art africain: - son ancienneté certaine avec une patine presque laquée variant du noir au rouge foncé. - ses dimensions qui lui donnent une présence exceptionnelle. - le raffinement de la sculpture qui en fait un masque sublime. - enfin, une provenance prestigieuse: acheté par Nelson A. Rockefeller, donné par ce dernier au Museum of Primitive Art, New York, puis transféré au Metropolitan Museum of Art, New York. Masque yaouré-baoulé (Lo ou Adiemele) Dans sa splendeur calligraphique, ce masque est un magnifique témoignage de l’art des sculpteurs de la moyenne vallée du Bandama, tel qu’il s’est épanoui il y a plusieurs décennies à l’ouest de Yamoussoukro, entre Koubi (village de sculpteurs yaure [1] , où vivait le célèbre Kouakou Dili, un des rares maîtres anciens dont on connaisse le nom [2] ) et à moins de trente kilomètres, divers village baule d’un sous-groupe, les Akwé. Mais cette proximité géographique explique aussi la difficulté pour attribuer avec certitude ce masque à tel ou tel --- bien que sa fonction soit différente chez ces deux peuples, et même antithétique. Il exprime en tout cas à la perfection le classicisme de ce style qui, par-delà l’unité fondante du modelé, est soutenu par une architecture et un savant jeu d’échos plastiques : les courbes de la coiffure finement tressée en haut du front bombé, agencée en trois arcs traditionnels (nommés tre ba ) répondent aux demi-cercles des arcades sourcilières simplement suggérées par deux sobres lignes de cils. Si elles se rejoignent au sommet de l’arête nasale, c’est pour mieux se fondre en elle et mener le regard vers les ailes du nez superbement ciselées, qui donnent presque l’impression de palpiter, puis vers la bouche ronde, tendue vers l’avant. D’après les sculpteurs, lorsqu’on les interroge, des lèvres ainsi disposées en cercle indiquent que la personne représentée siffle pour manifester son assurance lors de périls. De même, les paupières presque closes, qui suggèrent le recueillement, expriment une intensité contenue. Très discrètement, trois scarifications en forme de carré et de rectangles ornent les tempes et la racine du nez, laissant ainsi les joues et le front libres de toute marque, pour mieux mettre en valeur l’éclat du bois. Quant à la frise de petits triangles qui entoure le masque, elle est, disent encore les sculpteurs yaure, la « signature » de leur style, mais cette décoration a été reprise par les Baule-Akwé pour jouer le rôle d’un « cadre » qui magnifie le visage. Toutefois, comme souvent dans le centre de la Côte d’Ivoire, ce masque ne se limite pas exclusivement à une face humaine – symbole de l’ordre social -, il greffe avec virtuosité sur le sommet de la tête des cornes animales – image de la brousse mais aussi signes de puissance

Auction archive: Lot number 27
Auction:
Datum:
21 Mar 2018
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Beschreibung:

Masque Yaouré-Baoulé, République de Côte d'Ivoire Bois à patine brun foncé, clous en métal H. 46,2 cm - L. 32 cm Yaure-Baule mask, Côte d'Ivoire H. 18.11 in - W. 12.60 in Provenance: - Nelson A. Rockefeller, New York - Museum of Primitive Art, New York - Metropolitan Museum of Art par décession, New York - Sotheby's New York, le 22 avril 1980, lot 39 - Collection privée Publication: - Daniel Biebuyck, Tradition and Creativity in Tribal Art, University of California, 1969, planche 6 Exposition: - University of Massachusetts, Africa Below the Sahara, 18 mars-18 avril 1960 - Northampton, Mass., Smith College Museum of Art, 18 avril-8 mai 1960 - Chicago, Art Institute of Chicago, The Traditional Sculpture of Africa, 12 octobre-12 novembre, 1961 - Denver, Denver Art Museum, African Art, 22 mars-17 mai 1964 - New York, Museum of Primitive Art, exposition 43 - New Paltz, New York, State University College Art Gallery, Traditional African Tribal Sculpture, 22 octobre-10 novembre 1967 - New York, Metropolitan Museum of Art, Art of Oceania, Africa and the Americas from the Museum of Primitive Art, 10 mai-1er septembre 1969, n°331 Ce masque Yaouré/Baoulé regroupe toutes les qualités que l'on peut attendre d'un ‘grand' objet d'art africain: - son ancienneté certaine avec une patine presque laquée variant du noir au rouge foncé. - ses dimensions qui lui donnent une présence exceptionnelle. - le raffinement de la sculpture qui en fait un masque sublime. - enfin, une provenance prestigieuse: acheté par Nelson A. Rockefeller, donné par ce dernier au Museum of Primitive Art, New York, puis transféré au Metropolitan Museum of Art, New York. Masque yaouré-baoulé (Lo ou Adiemele) Dans sa splendeur calligraphique, ce masque est un magnifique témoignage de l’art des sculpteurs de la moyenne vallée du Bandama, tel qu’il s’est épanoui il y a plusieurs décennies à l’ouest de Yamoussoukro, entre Koubi (village de sculpteurs yaure [1] , où vivait le célèbre Kouakou Dili, un des rares maîtres anciens dont on connaisse le nom [2] ) et à moins de trente kilomètres, divers village baule d’un sous-groupe, les Akwé. Mais cette proximité géographique explique aussi la difficulté pour attribuer avec certitude ce masque à tel ou tel --- bien que sa fonction soit différente chez ces deux peuples, et même antithétique. Il exprime en tout cas à la perfection le classicisme de ce style qui, par-delà l’unité fondante du modelé, est soutenu par une architecture et un savant jeu d’échos plastiques : les courbes de la coiffure finement tressée en haut du front bombé, agencée en trois arcs traditionnels (nommés tre ba ) répondent aux demi-cercles des arcades sourcilières simplement suggérées par deux sobres lignes de cils. Si elles se rejoignent au sommet de l’arête nasale, c’est pour mieux se fondre en elle et mener le regard vers les ailes du nez superbement ciselées, qui donnent presque l’impression de palpiter, puis vers la bouche ronde, tendue vers l’avant. D’après les sculpteurs, lorsqu’on les interroge, des lèvres ainsi disposées en cercle indiquent que la personne représentée siffle pour manifester son assurance lors de périls. De même, les paupières presque closes, qui suggèrent le recueillement, expriment une intensité contenue. Très discrètement, trois scarifications en forme de carré et de rectangles ornent les tempes et la racine du nez, laissant ainsi les joues et le front libres de toute marque, pour mieux mettre en valeur l’éclat du bois. Quant à la frise de petits triangles qui entoure le masque, elle est, disent encore les sculpteurs yaure, la « signature » de leur style, mais cette décoration a été reprise par les Baule-Akwé pour jouer le rôle d’un « cadre » qui magnifie le visage. Toutefois, comme souvent dans le centre de la Côte d’Ivoire, ce masque ne se limite pas exclusivement à une face humaine – symbole de l’ordre social -, il greffe avec virtuosité sur le sommet de la tête des cornes animales – image de la brousse mais aussi signes de puissance

Auction archive: Lot number 27
Auction:
Datum:
21 Mar 2018
Auction house:
Giquello
5 rue La Boétie
75008 Paris
France
info@betg.fr
+33 (0)1 47427801
+33 (0)1 47428755
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert