[MATISSE (Henri)] - BAUDELAIRE (Charles). Les Fleurs du mal. [Paris] : La Bibliothèque française, [1947]. — In-4, 283 x 225 : frontispice, 169 pp., (3 ff. 2 derniers blancs), couverture illustrée. Bradel demi-maroquin aubergine à coins, dos lisse, non rogné, couverture et dos conservés, étui (L. Lévêque). Duthuit, Matisse, catalogue des ouvrages illustrés, n° 19. Belle édition illustrée par Henri MATISSE (1869-1954), comprenant une eau-forte originale en frontispice, tirée par Lacourière, 2 compositions sur la couverture, 10 à pleine page et 69 ornements dont 33 lettrines, gravés sur bois et tirés par Théo Schmied, ainsi que 33 photo-lithos à pleine page. Matisse a ici choisi de baser son illustration sur le visage féminin. C’est ainsi que le frontispice et les 32 premières compositions à pleine page, la dernière représentant le portrait de Baudelaire, sont des portraits de femmes. Comme le précise Duthuit (p. 130), l’artiste s’est inspiré de 3 modèles, à savoir « Carmen, d’origine haïtienne, A. Nelck dont les traits accompagnent déjà les poèmes de Reverdy, et Lydia Delectorskaya son modèle coutumier ». Tirage limité à 320 exemplaires numérotés sur papier de Rives, signés par Henri Matisse Bel exemplaire relié par Levêque, parfaitement conservé.
[MATISSE (Henri)] - BAUDELAIRE (Charles). Les Fleurs du mal. [Paris] : La Bibliothèque française, [1947]. — In-4, 283 x 225 : frontispice, 169 pp., (3 ff. 2 derniers blancs), couverture illustrée. Bradel demi-maroquin aubergine à coins, dos lisse, non rogné, couverture et dos conservés, étui (L. Lévêque). Duthuit, Matisse, catalogue des ouvrages illustrés, n° 19. Belle édition illustrée par Henri MATISSE (1869-1954), comprenant une eau-forte originale en frontispice, tirée par Lacourière, 2 compositions sur la couverture, 10 à pleine page et 69 ornements dont 33 lettrines, gravés sur bois et tirés par Théo Schmied, ainsi que 33 photo-lithos à pleine page. Matisse a ici choisi de baser son illustration sur le visage féminin. C’est ainsi que le frontispice et les 32 premières compositions à pleine page, la dernière représentant le portrait de Baudelaire, sont des portraits de femmes. Comme le précise Duthuit (p. 130), l’artiste s’est inspiré de 3 modèles, à savoir « Carmen, d’origine haïtienne, A. Nelck dont les traits accompagnent déjà les poèmes de Reverdy, et Lydia Delectorskaya son modèle coutumier ». Tirage limité à 320 exemplaires numérotés sur papier de Rives, signés par Henri Matisse Bel exemplaire relié par Levêque, parfaitement conservé.
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