Oeuvres de Jean Racine, avec des commentaires, par M. Luneau de Boisiermain. Paris, Imprimerie de Louis Cellot (Londres, sans édit., aux 2 derniers vol.), 1768, 7 vol. 8°, [8]-CXLIV-277-1 blanche, [4]-443-1 blanche, [4]-409-1 blanche, [4]-432, [4]-340, VIII (les pp. V et VI sont reliées en fin de vol.)-[2]-436-[1]-1 blanche et [4]-399-[1]-17 (liste des souscripteurs)-1 blanche p., en tout un portrait par Santerre, gravé par Gaucher, et 12 figures de Gravelot, gravées par Duclos, etc., portrait de Corneille ajouté au 4e vol., plein veau brun marbré de l'époque, dos lisses richement décorés, pièces de titre et de tomaison maroquinées brun et noir (dos fendillé au 2e vol., qq. accrocs et usures, bruniss., qq. pages écornées). Les figures ne sont pas légendées, ainsi que l'annonce Cohen (848) : « Les figures d'ailleurs, sont presque toujours sans légende, beaucoup d'exemplaires renfermant des épreuves tirées avec caches ». Les vol. 6 et 7, qui portent la mention « Londres », sont consacrés aux oeuvres en prose et n'ont pas de figures. Le vol. 7 contient en outre la correspondance de Racine. Bon ex. de cette édition recherchée pour la finesse des gravures de Gravelot. Pierre-Joseph-François-Luneau de Boisjermain (1731-1801) est un instituteur, homme de lettres et éditeur français. Son édition, au mépris des privilèges dont jouissait la corporation des libraires, puisqu'il vendit lui-même des exemplaires de son ouvrage, lui valut l'inimitié de celle-ci. Le syndic des libraires fit procéder à une saisie chez lui en août 1768. Dans le procès qui suivit, devant le lieutenant général de police Antoine de Sartine, il bénéficia de soutiens, notamment de Linguet et de Voltaire. Il gagna le procès en 1770 et la saisie fut levée. Cette affaire représente un renversement de jurisprudence et un tournant important dans la lutte des auteurs pour la défense de leurs droits par rapport aux imprimeurs-éditeurs-libraires.
Oeuvres de Jean Racine, avec des commentaires, par M. Luneau de Boisiermain. Paris, Imprimerie de Louis Cellot (Londres, sans édit., aux 2 derniers vol.), 1768, 7 vol. 8°, [8]-CXLIV-277-1 blanche, [4]-443-1 blanche, [4]-409-1 blanche, [4]-432, [4]-340, VIII (les pp. V et VI sont reliées en fin de vol.)-[2]-436-[1]-1 blanche et [4]-399-[1]-17 (liste des souscripteurs)-1 blanche p., en tout un portrait par Santerre, gravé par Gaucher, et 12 figures de Gravelot, gravées par Duclos, etc., portrait de Corneille ajouté au 4e vol., plein veau brun marbré de l'époque, dos lisses richement décorés, pièces de titre et de tomaison maroquinées brun et noir (dos fendillé au 2e vol., qq. accrocs et usures, bruniss., qq. pages écornées). Les figures ne sont pas légendées, ainsi que l'annonce Cohen (848) : « Les figures d'ailleurs, sont presque toujours sans légende, beaucoup d'exemplaires renfermant des épreuves tirées avec caches ». Les vol. 6 et 7, qui portent la mention « Londres », sont consacrés aux oeuvres en prose et n'ont pas de figures. Le vol. 7 contient en outre la correspondance de Racine. Bon ex. de cette édition recherchée pour la finesse des gravures de Gravelot. Pierre-Joseph-François-Luneau de Boisjermain (1731-1801) est un instituteur, homme de lettres et éditeur français. Son édition, au mépris des privilèges dont jouissait la corporation des libraires, puisqu'il vendit lui-même des exemplaires de son ouvrage, lui valut l'inimitié de celle-ci. Le syndic des libraires fit procéder à une saisie chez lui en août 1768. Dans le procès qui suivit, devant le lieutenant général de police Antoine de Sartine, il bénéficia de soutiens, notamment de Linguet et de Voltaire. Il gagna le procès en 1770 et la saisie fut levée. Cette affaire représente un renversement de jurisprudence et un tournant important dans la lutte des auteurs pour la défense de leurs droits par rapport aux imprimeurs-éditeurs-libraires.
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