PENDENTIF HUNGANA HUNGANA PENDANT RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Os Dimensions: 6,5 x 4,4 cm $ 17,000-28,000 PROVENANCE Charles Ratton, Paris, France (# 1763) Collection Madeleine Meunier, Paris, France, avant 1964 Les pendentifs Hungana sont de deux principaux types: tridimensionnel, prenant la forme de personnage agenouillé, ou en bas-relief, prenant la forme d'une plaque sculptée figurant un personnage agenouillé, les mains jointes sous le menton. Cet exemple, inconnu auparavant, se rattache au deuxième groupe, il est un ajout important au corpus restreint de cette catégorie. Dans sa très bonne étude sur les pendentifs Hungana (cf. White gold, black hands, vol. 3, Bruxelles, 2012, pp. 128-189), Christine Valluet a émis l'hypothèse que les exemplaires plats seraient masculins tandis que les tridimensionnels seraient féminins (op. cit., p. 148). En effet, la coiffe figurant sur ce personnage ressemble à une coiffure portée par des dignitaires Hungana masculins. Valluet précise qu'il «n'existe malheureusement que des informations très fragmentaires quant à leur signification et leurs lieux de collecte». En 1905, Leo Frobenius arriva dans la région Kwango-Kwilu et observa ces pendentifs en ivoire appelés kitekki, pendus autour du cou des femmes. Il mentionne que ces sculptures en ivoire, autrefois hautement considérées, se faisaient de plus en plus rares et n'étaient plus considérées que comme des bijoux, leur signification étant déjà oubliée. Toutes les caractéristiques formelles classiques de ce style sont présentes dans cet exemple: une coiffure avec double crête, un grand front, des yeux ovales, un nez large, une bouche ovale ouverte, des mains au niveau du menton, des épaules arrondies encerclant les seins, une position agenouillée et des petits pieds. Les bras et les jambes courbés donnent à cette petite figure compacte une expression très puissante. Cette magnifique figurine en os est visiblement très ancienne. Après des décennies d'utilisation, les trous de suspension traversant les oreilles étant abrasés, un nouvel orifice de suspension a été foré dans la tempe droite de la tête. L'usure de ce nouveau trou indique une période d'utilisation prolongée. Un pendentif de l'ancienne collection du Baron Eduard von der Heydt, maintenant conservé au Musée Rietberg de Zurich, se rapproche particulièrement de celui de Madeleine Meunier (vois Leuzinger E., Afrikanische Skulpturen, Zurich, 1978, #148). Dans cet exemple les trous de suspension dans les oreilles sont encore intacts. Un deuxième pendentif de ce style se trouve au Musée Royal de l'Afrique Centrale de Tervuren (EO.0.0.30361, acquis en 1928.
PENDENTIF HUNGANA HUNGANA PENDANT RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO Os Dimensions: 6,5 x 4,4 cm $ 17,000-28,000 PROVENANCE Charles Ratton, Paris, France (# 1763) Collection Madeleine Meunier, Paris, France, avant 1964 Les pendentifs Hungana sont de deux principaux types: tridimensionnel, prenant la forme de personnage agenouillé, ou en bas-relief, prenant la forme d'une plaque sculptée figurant un personnage agenouillé, les mains jointes sous le menton. Cet exemple, inconnu auparavant, se rattache au deuxième groupe, il est un ajout important au corpus restreint de cette catégorie. Dans sa très bonne étude sur les pendentifs Hungana (cf. White gold, black hands, vol. 3, Bruxelles, 2012, pp. 128-189), Christine Valluet a émis l'hypothèse que les exemplaires plats seraient masculins tandis que les tridimensionnels seraient féminins (op. cit., p. 148). En effet, la coiffe figurant sur ce personnage ressemble à une coiffure portée par des dignitaires Hungana masculins. Valluet précise qu'il «n'existe malheureusement que des informations très fragmentaires quant à leur signification et leurs lieux de collecte». En 1905, Leo Frobenius arriva dans la région Kwango-Kwilu et observa ces pendentifs en ivoire appelés kitekki, pendus autour du cou des femmes. Il mentionne que ces sculptures en ivoire, autrefois hautement considérées, se faisaient de plus en plus rares et n'étaient plus considérées que comme des bijoux, leur signification étant déjà oubliée. Toutes les caractéristiques formelles classiques de ce style sont présentes dans cet exemple: une coiffure avec double crête, un grand front, des yeux ovales, un nez large, une bouche ovale ouverte, des mains au niveau du menton, des épaules arrondies encerclant les seins, une position agenouillée et des petits pieds. Les bras et les jambes courbés donnent à cette petite figure compacte une expression très puissante. Cette magnifique figurine en os est visiblement très ancienne. Après des décennies d'utilisation, les trous de suspension traversant les oreilles étant abrasés, un nouvel orifice de suspension a été foré dans la tempe droite de la tête. L'usure de ce nouveau trou indique une période d'utilisation prolongée. Un pendentif de l'ancienne collection du Baron Eduard von der Heydt, maintenant conservé au Musée Rietberg de Zurich, se rapproche particulièrement de celui de Madeleine Meunier (vois Leuzinger E., Afrikanische Skulpturen, Zurich, 1978, #148). Dans cet exemple les trous de suspension dans les oreilles sont encore intacts. Un deuxième pendentif de ce style se trouve au Musée Royal de l'Afrique Centrale de Tervuren (EO.0.0.30361, acquis en 1928.
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