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Auction archive: Lot number 31

Peter BEARD (Né en 1938)

Art Contemporain
2 Jul 2020
Estimate
€150,000 - €250,000
ca. US$169,118 - US$281,864
Price realised:
€195,000
ca. US$219,854
Auction archive: Lot number 31

Peter BEARD (Né en 1938)

Art Contemporain
2 Jul 2020
Estimate
€150,000 - €250,000
ca. US$169,118 - US$281,864
Price realised:
€195,000
ca. US$219,854
Beschreibung:

HEART ATTACK CITY, 1972-1999 Tirage argentique, sang, aquarelle et encre sur papier Signé en bas à droite de la photographie Titré en bas de la photographie Situé Nairobi en bas à droite de la photographie Annoté en bas de la photographie Pièce unique 90,5 x 117 cm - 35.62 x 46.06 in. Gelatine-silver print, blood, watercolor and ink on paper Signed on the photograph (lower right) Titled on the photograph Located Nairobi on the photograph (lower right) Annotated on the photograph Unique piece Provenance - Galerie Kamel Mennour, Paris - Collection particulière, Paris (acquis auprès de la galerie précitée en 1999) Exposition - Peter Beard 28 Pièces, Galerie Kamel Mennour, Paris, 9 décembre 1999 au 28 février 2000 Bibliographie - Peter Beard 28 Pièces, Editions Mennour, Paris. Oeuvre reproduite en double-page de l'ouvrage, sans pagination L'authenticité de cette oeuvre nous a été aimablement confirmée par le Studio Peter Beard Nous remercions le Studio Peter Beard pour les informations qu'il nous a aimablement communiquées sur cette oeuvre Peter BEARD (Né en 1938) Comme le reflet inattendu de la grâce originelle où les ombres viennent à notre rencontre avec le frisson inévitable des blessures invisibles, l’art de Peter Beard fait jaillir de la glaise le premier sommeil de l’Afrique qui a éclairé notre cœur. Cette terre pour laquelle le sien s’est arrêté de battre il y a plus de soixante ans, avec le bonheur indicible d’un homme qui s’attache à un coin de terre comme on s’éveille à une nouvelle aurore, imprègne tout l’Œuvre de l’artiste et nourrit chaque nuance de sa pensée. Avec un silence imposant, ses photographies, véritable substrat de son art, stigmatisent les vertus conquérantes de l’homme occidental depuis le tracé du chemin de fer de Mombasa « le serpent d’acier » par le biais duquel les étrangers, leurs capitaux, leur technologie, lacérèrent le cœur de l’Afrique. « Plus profondément l’homme blanc y pénétra, plus rapidement la vie s’en écoula » écrit Peter Beard dans son ouvrage magistral The End of the Game, commencé dès 1955, dans lequel il lance un vibrant appel pour le paradis que les hommes sont en train de perdre. Sa terre douloureusement crépusculaire est celle de Karen Blixen (auteur d’Out of Africa), McKinder (premier homme à avoir réalisé l’ascension du Mont Kenya), Hunter (ange gardien animalier), Hemingway. Ce livre dévoile ses nuits lentes à retracer l’histoire de ces héros silencieux, les lunes gibbeuses de ses premiers matins de chasse (toujours pour nourrir les hommes), l’équilibre naturel et subtil entre les indigènes, la nature et les fauves « car si les individus meurent, la nature a toujours veillé à ce que les espèces et les cycles survivent » révèle-t-il dans son journal intime, qui ne l’a jamais quitté. Et puis, il y eut ce jour de 1972 où il survola le parc de Tsavo et découvrit l’horreur d’un charnier d’éléphants, qui changea à jamais sa vie. De l’abondance des massacres naquit ainsi sa lutte. Francis Bacon rencontré lors d’un vernissage à la Marlborough Gallery de Londres, lui confi e à quel point il fut touché par le sort des pachydermes en découvrant son ouvrage, et l’invite dans son atelier pour discuter (le photographe, lors de sa venue, s’aperçoit que beaucoup de ses tirages jonchent le sol de l’atelier du peintre) et pour faire son portrait. Car Peter Beard est un Tarzan moderne (surnom dont l’affubla Andy Warhol , aussi à l’aise dans la brousse que dans les soirées new-yorkaises, où il côtoie Truman Capote et les Rolling Stones avec lesquels il partit en tournée. Ses carnets quotidiens évoluent en œuvres d’art labyrinthiques dans lesquels s’enchevêtrent des tirages photographiques, des anecdotes à l’encre à la périphérie de ces derniers. Plus rares sont ceux où l’artiste dépose son sang, les œuvres n’en sont que plus précieuses, comme une empreinte vitale. Cette œuvre est une icône absolue en ce que Marilyn et l’Afrique s’étreignent dans un paradoxe magnifi que, rencontre irréelle du fan

Auction archive: Lot number 31
Auction:
Datum:
2 Jul 2020
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6, avenue Hoche 75008 Paris
Beschreibung:

HEART ATTACK CITY, 1972-1999 Tirage argentique, sang, aquarelle et encre sur papier Signé en bas à droite de la photographie Titré en bas de la photographie Situé Nairobi en bas à droite de la photographie Annoté en bas de la photographie Pièce unique 90,5 x 117 cm - 35.62 x 46.06 in. Gelatine-silver print, blood, watercolor and ink on paper Signed on the photograph (lower right) Titled on the photograph Located Nairobi on the photograph (lower right) Annotated on the photograph Unique piece Provenance - Galerie Kamel Mennour, Paris - Collection particulière, Paris (acquis auprès de la galerie précitée en 1999) Exposition - Peter Beard 28 Pièces, Galerie Kamel Mennour, Paris, 9 décembre 1999 au 28 février 2000 Bibliographie - Peter Beard 28 Pièces, Editions Mennour, Paris. Oeuvre reproduite en double-page de l'ouvrage, sans pagination L'authenticité de cette oeuvre nous a été aimablement confirmée par le Studio Peter Beard Nous remercions le Studio Peter Beard pour les informations qu'il nous a aimablement communiquées sur cette oeuvre Peter BEARD (Né en 1938) Comme le reflet inattendu de la grâce originelle où les ombres viennent à notre rencontre avec le frisson inévitable des blessures invisibles, l’art de Peter Beard fait jaillir de la glaise le premier sommeil de l’Afrique qui a éclairé notre cœur. Cette terre pour laquelle le sien s’est arrêté de battre il y a plus de soixante ans, avec le bonheur indicible d’un homme qui s’attache à un coin de terre comme on s’éveille à une nouvelle aurore, imprègne tout l’Œuvre de l’artiste et nourrit chaque nuance de sa pensée. Avec un silence imposant, ses photographies, véritable substrat de son art, stigmatisent les vertus conquérantes de l’homme occidental depuis le tracé du chemin de fer de Mombasa « le serpent d’acier » par le biais duquel les étrangers, leurs capitaux, leur technologie, lacérèrent le cœur de l’Afrique. « Plus profondément l’homme blanc y pénétra, plus rapidement la vie s’en écoula » écrit Peter Beard dans son ouvrage magistral The End of the Game, commencé dès 1955, dans lequel il lance un vibrant appel pour le paradis que les hommes sont en train de perdre. Sa terre douloureusement crépusculaire est celle de Karen Blixen (auteur d’Out of Africa), McKinder (premier homme à avoir réalisé l’ascension du Mont Kenya), Hunter (ange gardien animalier), Hemingway. Ce livre dévoile ses nuits lentes à retracer l’histoire de ces héros silencieux, les lunes gibbeuses de ses premiers matins de chasse (toujours pour nourrir les hommes), l’équilibre naturel et subtil entre les indigènes, la nature et les fauves « car si les individus meurent, la nature a toujours veillé à ce que les espèces et les cycles survivent » révèle-t-il dans son journal intime, qui ne l’a jamais quitté. Et puis, il y eut ce jour de 1972 où il survola le parc de Tsavo et découvrit l’horreur d’un charnier d’éléphants, qui changea à jamais sa vie. De l’abondance des massacres naquit ainsi sa lutte. Francis Bacon rencontré lors d’un vernissage à la Marlborough Gallery de Londres, lui confi e à quel point il fut touché par le sort des pachydermes en découvrant son ouvrage, et l’invite dans son atelier pour discuter (le photographe, lors de sa venue, s’aperçoit que beaucoup de ses tirages jonchent le sol de l’atelier du peintre) et pour faire son portrait. Car Peter Beard est un Tarzan moderne (surnom dont l’affubla Andy Warhol , aussi à l’aise dans la brousse que dans les soirées new-yorkaises, où il côtoie Truman Capote et les Rolling Stones avec lesquels il partit en tournée. Ses carnets quotidiens évoluent en œuvres d’art labyrinthiques dans lesquels s’enchevêtrent des tirages photographiques, des anecdotes à l’encre à la périphérie de ces derniers. Plus rares sont ceux où l’artiste dépose son sang, les œuvres n’en sont que plus précieuses, comme une empreinte vitale. Cette œuvre est une icône absolue en ce que Marilyn et l’Afrique s’étreignent dans un paradoxe magnifi que, rencontre irréelle du fan

Auction archive: Lot number 31
Auction:
Datum:
2 Jul 2020
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6, avenue Hoche 75008 Paris
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