Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 125

RARE ASSIETTE EN PORCELAINE DE DIHL ET GUÉRHARD DU SERVICE DE JOSÉPHINE DE BEAUHARNAIS

Estimate
€8,000 - €10,000
ca. US$8,713 - US$10,891
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 125

RARE ASSIETTE EN PORCELAINE DE DIHL ET GUÉRHARD DU SERVICE DE JOSÉPHINE DE BEAUHARNAIS

Estimate
€8,000 - €10,000
ca. US$8,713 - US$10,891
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

RARE ASSIETTE EN PORCELAINE DE DIHL ET GUÉRHARD DU SERVICE DE JOSÉPHINE DE BEAUHARNAIS Assiette à dessert en porcelaine “[pour] couper le fruit”, entièrement dorée à l’imitation du vermeil, ornée au centre en or mat de ses grandes armes sous couronne impériale, le marli également à fond or décorée de rosettes, frise de feuilles de lierre et guirlandes de deux frises de feuillages en or mat. Très bon état. Époque Empire, 1811-1813. Marquée à la vignette en rouge “Mre de Dihl et Guérhard à Paris”. D. 24,5 cm. Provenance - Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français (1763-1814). - Son fils, le prince Eugène de Beauharnais (1781-1824), Vice-Roi d’Italie, prince de Venise, grand-duc de Francfort, duc de Leuchtenberg et prince d’Eichstätt. - Son fils, Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais (1817-1852), duc de Leuchtenberg puis par son mariage, prince Romanovsky. - Probablement vente des Soviets, années 1930. - Collection privée française. Historique En refusant pour excès de sévérité le service Egyptien en porcelaine de Sèvres qu’elle avait commandé à la manufacture impériale avec le crédit de 30.000 francs que Napoléon lui avait accordé à la suite de leur divorce, Joséphine se tourne vers la manufacture privée parisienne de Christophe Dihl et commande un important service à dessert de 213 pièces qui sera livré entre mai 1811 et 1813, pour une somme totale de 46 976 francs. Ce service comprenait notamment 80 assiettes “à tableaux” et 24 assiettes pour couper le fruit à fond entièrement en or, portant au centre les armoiries de l’Impératrice. De son côté, à une date inconnue, mais antérieure à la mort de sa mère en 1814, le prince Eugène de Beauharnais passe également commande d’un service semblable auprès de la manufacture de Dihl et Guérhard. Le service du prince Eugène est d’une composition légèrement plus réduite (94 pièces et dépourvu de surtout), comportant 48 assiettes à tableaux mais également 24 assiettes à fond or décorées au centre du monogramme E du prince Eugène. La plupart des pièces du service sont enregistrées sous le numéro 430 de l’inventaire après décès de l’Impératrice, dans les rubriques consacrées à la porcelaine riche (1814). À la mort de Joséphine, le prince Eugène hérite du service de sa mère et réunit les deux services au palais de Leuchtenberg à Munich, soit 307 pièces en tout qui furent expédiées en 35 caisses, le 30 août 1816. Le double service est envoyé à Saint-Pétersbourg en 1839 à l’occasion du mariage du dernier enfant du prince Eugène, Maximilien, troisième duc de Leuchtenberg (1817-1852), avec la grande duchesse Maria Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Il demeure la propriété des ducs de Leuchtenberg jusqu’à son séquestre au lendemain de la Révolution russe et à son entrée dans les collections du musée de l’Ermitage pour 93 pièces, le reste sera vendu par les Soviets dans les années 1930. Le musée du château de Malmaison conserve une cinquantaine de pièces de ce service dont 36 assiettes ornées de peintures dites “à tableau”. Il s’agit ici d’une des 24 assiettes “à couper le fruit” de ce service iconique. Dihl et Guérhard La manufacture de porcelaine de Dihl et Guérhard est l’une des rares manufactures parisiennes nées sous l’ancien régime à avoir survécu à la révolution française et rencontré un grand succès au début du XIXe siècle. Les recherches de Dihl sur les couleurs, les variétés de fonds obtenus, imitant l’agate, le lapis, le jaspe, l’écaille, le vermeil ou le bronze patiné à l’antique, associées aux pinceaux de peintres talentueux, Le Guay ou Sauvage mais également Drölling, Demarne ou Swebach permet à la manufacture d’être considérée à la fin du XVIIIe siècle et sous l’Empire comme l’une des premières en Europe. Dihl tente ainsi de hisser la porcelaine à un rang supérieur dans la hiérarchie des arts. Napoléon se tourne ainsi vers cette manufacture particulière et non pas vers la manufacture de Sèvres pour offrir en 1804 au Roi Charles IV d’Espagne une table en

Auction archive: Lot number 125
Auction:
Datum:
26 May 2023
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

RARE ASSIETTE EN PORCELAINE DE DIHL ET GUÉRHARD DU SERVICE DE JOSÉPHINE DE BEAUHARNAIS Assiette à dessert en porcelaine “[pour] couper le fruit”, entièrement dorée à l’imitation du vermeil, ornée au centre en or mat de ses grandes armes sous couronne impériale, le marli également à fond or décorée de rosettes, frise de feuilles de lierre et guirlandes de deux frises de feuillages en or mat. Très bon état. Époque Empire, 1811-1813. Marquée à la vignette en rouge “Mre de Dihl et Guérhard à Paris”. D. 24,5 cm. Provenance - Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français (1763-1814). - Son fils, le prince Eugène de Beauharnais (1781-1824), Vice-Roi d’Italie, prince de Venise, grand-duc de Francfort, duc de Leuchtenberg et prince d’Eichstätt. - Son fils, Maximilien Joseph Eugène Auguste Napoléon de Beauharnais (1817-1852), duc de Leuchtenberg puis par son mariage, prince Romanovsky. - Probablement vente des Soviets, années 1930. - Collection privée française. Historique En refusant pour excès de sévérité le service Egyptien en porcelaine de Sèvres qu’elle avait commandé à la manufacture impériale avec le crédit de 30.000 francs que Napoléon lui avait accordé à la suite de leur divorce, Joséphine se tourne vers la manufacture privée parisienne de Christophe Dihl et commande un important service à dessert de 213 pièces qui sera livré entre mai 1811 et 1813, pour une somme totale de 46 976 francs. Ce service comprenait notamment 80 assiettes “à tableaux” et 24 assiettes pour couper le fruit à fond entièrement en or, portant au centre les armoiries de l’Impératrice. De son côté, à une date inconnue, mais antérieure à la mort de sa mère en 1814, le prince Eugène de Beauharnais passe également commande d’un service semblable auprès de la manufacture de Dihl et Guérhard. Le service du prince Eugène est d’une composition légèrement plus réduite (94 pièces et dépourvu de surtout), comportant 48 assiettes à tableaux mais également 24 assiettes à fond or décorées au centre du monogramme E du prince Eugène. La plupart des pièces du service sont enregistrées sous le numéro 430 de l’inventaire après décès de l’Impératrice, dans les rubriques consacrées à la porcelaine riche (1814). À la mort de Joséphine, le prince Eugène hérite du service de sa mère et réunit les deux services au palais de Leuchtenberg à Munich, soit 307 pièces en tout qui furent expédiées en 35 caisses, le 30 août 1816. Le double service est envoyé à Saint-Pétersbourg en 1839 à l’occasion du mariage du dernier enfant du prince Eugène, Maximilien, troisième duc de Leuchtenberg (1817-1852), avec la grande duchesse Maria Nicolaevna, fille du tsar Nicolas Ier. Il demeure la propriété des ducs de Leuchtenberg jusqu’à son séquestre au lendemain de la Révolution russe et à son entrée dans les collections du musée de l’Ermitage pour 93 pièces, le reste sera vendu par les Soviets dans les années 1930. Le musée du château de Malmaison conserve une cinquantaine de pièces de ce service dont 36 assiettes ornées de peintures dites “à tableau”. Il s’agit ici d’une des 24 assiettes “à couper le fruit” de ce service iconique. Dihl et Guérhard La manufacture de porcelaine de Dihl et Guérhard est l’une des rares manufactures parisiennes nées sous l’ancien régime à avoir survécu à la révolution française et rencontré un grand succès au début du XIXe siècle. Les recherches de Dihl sur les couleurs, les variétés de fonds obtenus, imitant l’agate, le lapis, le jaspe, l’écaille, le vermeil ou le bronze patiné à l’antique, associées aux pinceaux de peintres talentueux, Le Guay ou Sauvage mais également Drölling, Demarne ou Swebach permet à la manufacture d’être considérée à la fin du XVIIIe siècle et sous l’Empire comme l’une des premières en Europe. Dihl tente ainsi de hisser la porcelaine à un rang supérieur dans la hiérarchie des arts. Napoléon se tourne ainsi vers cette manufacture particulière et non pas vers la manufacture de Sèvres pour offrir en 1804 au Roi Charles IV d’Espagne une table en

Auction archive: Lot number 125
Auction:
Datum:
26 May 2023
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert