Beschreibung:

SCULPTURE D'EPOQUE LOUIS XIV En bronze à patine brun clair représentant l'Apollon du Belvédère, la main gauche tendue supportant sa toge, flanqué d'un cippe orné d'un serpent et reposant sur une base trapézoïdale Hauteur: 57,5 cm (22 5/8 in.), Longueur: 20,5 cm (8 in.), Largeur: 15,5 cm (6 in.) A LOUIS XIV PATINATED BRONZE FIGURE OF THE APOLLO BELVEDERE, 17TH CENTURY Provenance : Collection Georges Geffroy Le bronze que nous présentons se trouvait dans le grand salon de l'appartement du décorateur Georges Geffroy (ill. 1). Il est directement inspiré de l'Apollon Pythos également appelé Apollon du Belvèdère. Il illustre le moment où le fils de Jupiter et de Latone, également frère de la déesse Diane se rend à Delphes à la demande de son père et tue de ses flèches le dragon appelé Python. Le jeune dieu, Apollon fonde les jeux pythiques en souvenir de son exploit, tous les huit ans une fête solennelle commémorait cette victoire et la purification de celui-ci. Cet exemplaire est une réduction du marbre antique connu à Rome avant 1489 et exposé dans les jardins du Belvédère. Il était considéré à cette époque comme la sculpture la plus " famoso nel mondo " (2). La première copie réalisée en bronze est l'œuvre de Jacopo Alari-Bonacolsi dit l'Antico qui vers 1498 (ill. 1) complète les parties de l'avant-bras gauche et de la main droite qui manquaient sur l'original. Ceci avant les ajouts du sculpteur Giovanni Angelo Montorsoli vers 1532-1533, rajouts que l'on retrouve sur tous les exemplaires connus, après cette date. C'est vers 1540 au moment où Le Primatice réalise à la demande du roi François Ier des copies d'Antiques que ce modèle arrive au château de Fontainebleau (3). C'est au XVIIe siècle et en particulier sous le règne de Louis XIV que cette sculpture, exprimant la beauté idéale connaît une grande faveur. Le modèle, est gravé par François Périer, puis Gérard Audran Le sculpteur Pierre Mazeline taille un exemplaire à partir d'un moule en plâtre du magasin des Antiques (ill. 2). La collection de Bronzes de la Couronne comprenait deux exemplaires de ce modèle. Le premier provenant des collections du Grand Dauphin portant le n° 315 (H : 46,5 cm) est livré en 1796 au négociant Chapeaurouge (4). Réapparu à la vente de la collection Strauss, il est donné au Louvre par Monsieur Paul Salmon(5) (ill.3). Le deuxième exemplaire portant le n° 194 de plus grande taille, haut de vingt quatre pouces [65 cm] était d'après l'inventaire une " fort belle copie de l'Antique, estimée quinze cent livres " (6). La différence d'