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Auction archive: Lot number 116

TABLE D'EPOQUE LOUIS XIV

Estimate
€0
Price realised:
€51,362
ca. US$70,384
Auction archive: Lot number 116

TABLE D'EPOQUE LOUIS XIV

Estimate
€0
Price realised:
€51,362
ca. US$70,384
Beschreibung:

TABLE D'EPOQUE LOUIS XIV En placage d'ébène, bois fruitiers et bois sculpté et doré, le plateau orné d'un vase fleuri sur un entablement encadré de rinceaux, ceint d'une frise de feuilles d'acanthe, reposant sur quatre pieds à pans surmontés d'une bague de feuillage, réunis par une entretoise garnie au centre d'un vase et terminés par des pieds en toupie Hauteur : 75 cm. (29 1/2 in.), Largeur : 110 cm. (43 1/4 in.), Profondeur : 71 cm. (28 in.) A LOUIS XIV EBONY, FRUITWOOD AND GILTWOOD MARQUETRY TABLE Le riche décor du plateau de cette table ainsi que la grande qualité d'exécution de la marqueterie désigne sans conteste une œuvre issue de l'atelier de l'un des ébénistes travaillant dans l'entourage du Garde Meuble de la Couronne pendant la seconde moitié du XVIIème siècle. Dès 1662, parmi les ouvrages d'ébénisterie réglés sur le compte de l'Argenterie du roi (1) , figurent des payements aux ébénistes Jacques Tallon, Daniel Manesse et Pierre Gole pour plusieurs tables en marqueterie de fleurs. Gole livra à nouveau en 1668, lorsque son nom apparait pour la première fois dans le Journal du Garde Meuble, une table de marqueterie de fleurs rapportées dans de l'ébeine avec bases et chapiteaux de bois doré (2), puis continua de fournir ce genre de pièces jusqu'à la veille de son décès, en 1684. Le même Journal consigne l'entrée en 1672 de cinq tables de marqueterie pour Versailles, exécutées par Michel Campe (3), puis en 1674, d'une autre table de marqueterie et fleurs, pour le château de Saint-Germain-en-Laye (4). A son tour, Renaud Gaudron, qui devint le principal fournisseur du Garde Meuble depuis 1686, livrait encore en 1697 pour la princesse de Savoie à Fontainebleau, Deux tables à tiroirs de marqueterie à fleurs et oyseaux de bois de diverses couleurs avec filets d'yvoire portées sur 4 pillier en guaine dont les bazes, astragales et boules sont de bois doré, longues de 3 pieds 4 pouces [108,3 cm.] sur 2 pieds 2 pouces de large [70,4 cm.] (5), qui se retrouvent sous le numéro 506 de l'Inventaire des meubles de Louis XIV de 1708 (6). En effet, ce type de table, dont la structure, le décor et les dimensions évoquent à quelques détails près notre pièce, resta longtemps en faveur. Avec d'autres meubles des maisons royales, il est toujours représenté sur deux planches faisant partie d'un recueil anonyme de dessins de la fin du XVIIème siècle, conservé au château de Versailles (7) (voir illustration). On remarque que la disposition du décor sur le plateau de cette table, qui occupe comme un vrai tableau toute la surface du panneau en bois, s'éloigne de celle caractéristique des tables généralement attribuées à Pierre Gole par le professeur Lunsingh-Scheurleer (8). Sur ces dernières, dont les pieds prennent la forme de colonnettes d'ordre toscan, bagués ou non de marqueterie et avec ou sans cannelures suggérées, les compositions des plateaux s'organisent en réserves délimitées de filets et de frises décoratives, qui correspondent aux descriptions de l'Inventaire de 1708, où, les tables livrées par Gole sont souvent associées aux mentions de compartimens de marqueterie de fleurs, d'oiseaux ou des deux sur le plateau et de filets de cuivre, d'étain ou d'ivoire (numéros 51, 119, 124, 135, 161, 165, 166, 325,etc.) (9). Gole livra lui-aussi en 1679 quatre tables de marqueterie de fleurs à fond d'ébeine (numéros 323, 324, 327 et 328 de l'Inventaire (10)). Pourtant, l'aspect des décors marquetés associés à la création de cet ébéniste reste assez éloigné de celui du plateau de notre table. La composition de ce dernier pourrait également suggérer le rapprochement avec un grand panneau de bois de rapport par André-Charles Boulle datant du XVIIème siècle, qui fut adapté à un cabinet réalisé en Angleterre au XVIIIème siècle (Bowes Museum (11)). Cependant, dans les marqueteries de fleurs de Boulle on ne retrouve jamais la représentation de la fritillaire impériale, fleur qui centre le bouquet figurant sur notre table. Elle est présente, en revanche

Auction archive: Lot number 116
Auction:
Datum:
11 Dec 2013
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

TABLE D'EPOQUE LOUIS XIV En placage d'ébène, bois fruitiers et bois sculpté et doré, le plateau orné d'un vase fleuri sur un entablement encadré de rinceaux, ceint d'une frise de feuilles d'acanthe, reposant sur quatre pieds à pans surmontés d'une bague de feuillage, réunis par une entretoise garnie au centre d'un vase et terminés par des pieds en toupie Hauteur : 75 cm. (29 1/2 in.), Largeur : 110 cm. (43 1/4 in.), Profondeur : 71 cm. (28 in.) A LOUIS XIV EBONY, FRUITWOOD AND GILTWOOD MARQUETRY TABLE Le riche décor du plateau de cette table ainsi que la grande qualité d'exécution de la marqueterie désigne sans conteste une œuvre issue de l'atelier de l'un des ébénistes travaillant dans l'entourage du Garde Meuble de la Couronne pendant la seconde moitié du XVIIème siècle. Dès 1662, parmi les ouvrages d'ébénisterie réglés sur le compte de l'Argenterie du roi (1) , figurent des payements aux ébénistes Jacques Tallon, Daniel Manesse et Pierre Gole pour plusieurs tables en marqueterie de fleurs. Gole livra à nouveau en 1668, lorsque son nom apparait pour la première fois dans le Journal du Garde Meuble, une table de marqueterie de fleurs rapportées dans de l'ébeine avec bases et chapiteaux de bois doré (2), puis continua de fournir ce genre de pièces jusqu'à la veille de son décès, en 1684. Le même Journal consigne l'entrée en 1672 de cinq tables de marqueterie pour Versailles, exécutées par Michel Campe (3), puis en 1674, d'une autre table de marqueterie et fleurs, pour le château de Saint-Germain-en-Laye (4). A son tour, Renaud Gaudron, qui devint le principal fournisseur du Garde Meuble depuis 1686, livrait encore en 1697 pour la princesse de Savoie à Fontainebleau, Deux tables à tiroirs de marqueterie à fleurs et oyseaux de bois de diverses couleurs avec filets d'yvoire portées sur 4 pillier en guaine dont les bazes, astragales et boules sont de bois doré, longues de 3 pieds 4 pouces [108,3 cm.] sur 2 pieds 2 pouces de large [70,4 cm.] (5), qui se retrouvent sous le numéro 506 de l'Inventaire des meubles de Louis XIV de 1708 (6). En effet, ce type de table, dont la structure, le décor et les dimensions évoquent à quelques détails près notre pièce, resta longtemps en faveur. Avec d'autres meubles des maisons royales, il est toujours représenté sur deux planches faisant partie d'un recueil anonyme de dessins de la fin du XVIIème siècle, conservé au château de Versailles (7) (voir illustration). On remarque que la disposition du décor sur le plateau de cette table, qui occupe comme un vrai tableau toute la surface du panneau en bois, s'éloigne de celle caractéristique des tables généralement attribuées à Pierre Gole par le professeur Lunsingh-Scheurleer (8). Sur ces dernières, dont les pieds prennent la forme de colonnettes d'ordre toscan, bagués ou non de marqueterie et avec ou sans cannelures suggérées, les compositions des plateaux s'organisent en réserves délimitées de filets et de frises décoratives, qui correspondent aux descriptions de l'Inventaire de 1708, où, les tables livrées par Gole sont souvent associées aux mentions de compartimens de marqueterie de fleurs, d'oiseaux ou des deux sur le plateau et de filets de cuivre, d'étain ou d'ivoire (numéros 51, 119, 124, 135, 161, 165, 166, 325,etc.) (9). Gole livra lui-aussi en 1679 quatre tables de marqueterie de fleurs à fond d'ébeine (numéros 323, 324, 327 et 328 de l'Inventaire (10)). Pourtant, l'aspect des décors marquetés associés à la création de cet ébéniste reste assez éloigné de celui du plateau de notre table. La composition de ce dernier pourrait également suggérer le rapprochement avec un grand panneau de bois de rapport par André-Charles Boulle datant du XVIIème siècle, qui fut adapté à un cabinet réalisé en Angleterre au XVIIIème siècle (Bowes Museum (11)). Cependant, dans les marqueteries de fleurs de Boulle on ne retrouve jamais la représentation de la fritillaire impériale, fleur qui centre le bouquet figurant sur notre table. Elle est présente, en revanche

Auction archive: Lot number 116
Auction:
Datum:
11 Dec 2013
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
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