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Auction archive: Lot number 146

1970 LIGIER JS1

Estimate
€450,000 - €650,000
ca. US$552,980 - US$798,749
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 146

1970 LIGIER JS1

Estimate
€450,000 - €650,000
ca. US$552,980 - US$798,749
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

1970 LIGIER JS1 Carte grise française Châssis #002 - Victorieuse à Albi 1970 - Essai et participation (abandon) aux 24 Heures du Mans 1970 - Victorieuse à Montlhéry 1970 - 3e Magny-Cours 1970 - Participation au Tour de France Automobile 1970 Un rêve de pilote Bruce McLaren, Jean-Pierre Wimille, Carroll Shelby, Jim Hall… Quand un pilote se met à rêver de construire une voiture, on peut être sûr d'une chose : ce ne sera pas une auto ennuyeuse. Guy Ligier et Jo Schlesser ont dû passer des heures et des heures ensemble, à imaginer "leur" auto, la Grand Tourisme capable de surclasser les Alpine et de damer le pion aux Porsche et aux Mustang Shelby (qu'ils importent). Les grands traits sont rapidement fixés, avec des intentions très "course" mais qui ne peuvent pas nuire à une GT de route. D'abord le moteur central. Une architecture qui a démontré sa supériorité sur la Porsche 904 ou sur la Ford GT40, au volant de laquelle ils ont remporté ensemble les 12 Heures de Reims. Ensuite, un châssis à la fois léger et rigide : la poutre centrale leur paraît la solution idéale, comme chez Alpine et chez Lotus. Et le moteur ? Un quatre cylindres Ford-Cosworth très affûté fera l'affaire. La "Ligier-Schlesser" prend forme. Dans l'esprit des deux hommes, c'est la machine de rêve capable de gagner en rallye ou sur circuit aussi bien que de conquérir la clientèle des amateurs de vitesse sur route. En 1968, le projet en est toujours au stade de la réflexion quand Jo Schlesser se tue, le jour même où il accède enfin, deux ans ans après son copain Guy, à la Formule 1. Ligier est très durement éprouvé : plus jamais il ne prendra le volant d'une monoplace. Mais c'est un fonceur, un redoutable rugbyman, un motard aguerri (champion de France 500) : les difficultés le stimulent, les drames l'endurcissent. Dès janvier 1969, sur les conseils du journaliste Jean Bernardet, il recrute une petite équipe d'études. Pour la diriger, Bernardet déniche Michel Têtu, alors tout jeune ingénieur chez Charles Deutch (l'homme des DB et des CD qui s'illustrent chaque année au Mans). L'aventure commence. Michel Têtu supervise Pierre Bouillard et Roger Nebout, deux fidèles de Guy Ligier, ainsqi qu'un mécanicien allemand aujourd'hui bien connu comme préparateur moteur, Heini Mader. Celui-ci a rallié trois mécaniciens britanniques, dont le plasturgiste Don Foster, ex-McLaren. La voiture commence d'exister pour de vrai, sous le nom de Ligier JS 1. JS, bien évidemment, ce sont les initiales de Jo Schlesser. Le châssis-poutre est d'abord construit en tôle d'acier. Mais il est jugé trop lourd par Ligier, qui exprime haut et fort ses exigences. Michel Têtu opte alors pour une technique absolument originale en matière de voitures de série, de la mousse polyuréthane dans un sandwich d'aluminium: un record en matière de rapport rigidité-légèreté. La suspension est elle aussi novatrice, avec à l'arrière un amortisseur horizontal sur la barre antiroulis. Pendant ce temps, le styliste italien Pietro Frua, ancien directeur des Stabilimenti Farina et autre ami de Bernardet, se met au travail. C'est sa première "berlinette" à moteur central. Ligier et Schlesser n'étant pas des petits gabarits, ils ont écarté les dimensions minimalistes qui servaient la légèreté chez Alpine ou chez Abarth. L'habitacle, avec la poutre centrale, est vaste et permet au pilote de "travailler" bien au large. Frua sait donner à la Ligier une expression à la fois amicale et sûre d'elle. Autour des vastes surfaces vitrées qui font partie du cahier des charges (visibilité!), Frua trace une silhouette pleine d'esprit, très moderne, avec les ailes avant bien marquées et un arrière simple et abrupt. Ligier équipe d'abord sa JS1 d'un moteur Ford Cosworth FVA 1600 cm3 de F 2 avec lequel il dispute le Critérium des Cévennes 1969, pour un rodage musclé ! Un support-moteur casse ; c'est le métier qui rentre. En 1970, Guy aligne la même auto, équipée d'un Ford FVC, aux Coupes d'Albi, qu'il remporte. Un deuxième exemplaire a

Auction archive: Lot number 146
Auction:
Datum:
7 Jul 2012
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1970 LIGIER JS1 Carte grise française Châssis #002 - Victorieuse à Albi 1970 - Essai et participation (abandon) aux 24 Heures du Mans 1970 - Victorieuse à Montlhéry 1970 - 3e Magny-Cours 1970 - Participation au Tour de France Automobile 1970 Un rêve de pilote Bruce McLaren, Jean-Pierre Wimille, Carroll Shelby, Jim Hall… Quand un pilote se met à rêver de construire une voiture, on peut être sûr d'une chose : ce ne sera pas une auto ennuyeuse. Guy Ligier et Jo Schlesser ont dû passer des heures et des heures ensemble, à imaginer "leur" auto, la Grand Tourisme capable de surclasser les Alpine et de damer le pion aux Porsche et aux Mustang Shelby (qu'ils importent). Les grands traits sont rapidement fixés, avec des intentions très "course" mais qui ne peuvent pas nuire à une GT de route. D'abord le moteur central. Une architecture qui a démontré sa supériorité sur la Porsche 904 ou sur la Ford GT40, au volant de laquelle ils ont remporté ensemble les 12 Heures de Reims. Ensuite, un châssis à la fois léger et rigide : la poutre centrale leur paraît la solution idéale, comme chez Alpine et chez Lotus. Et le moteur ? Un quatre cylindres Ford-Cosworth très affûté fera l'affaire. La "Ligier-Schlesser" prend forme. Dans l'esprit des deux hommes, c'est la machine de rêve capable de gagner en rallye ou sur circuit aussi bien que de conquérir la clientèle des amateurs de vitesse sur route. En 1968, le projet en est toujours au stade de la réflexion quand Jo Schlesser se tue, le jour même où il accède enfin, deux ans ans après son copain Guy, à la Formule 1. Ligier est très durement éprouvé : plus jamais il ne prendra le volant d'une monoplace. Mais c'est un fonceur, un redoutable rugbyman, un motard aguerri (champion de France 500) : les difficultés le stimulent, les drames l'endurcissent. Dès janvier 1969, sur les conseils du journaliste Jean Bernardet, il recrute une petite équipe d'études. Pour la diriger, Bernardet déniche Michel Têtu, alors tout jeune ingénieur chez Charles Deutch (l'homme des DB et des CD qui s'illustrent chaque année au Mans). L'aventure commence. Michel Têtu supervise Pierre Bouillard et Roger Nebout, deux fidèles de Guy Ligier, ainsqi qu'un mécanicien allemand aujourd'hui bien connu comme préparateur moteur, Heini Mader. Celui-ci a rallié trois mécaniciens britanniques, dont le plasturgiste Don Foster, ex-McLaren. La voiture commence d'exister pour de vrai, sous le nom de Ligier JS 1. JS, bien évidemment, ce sont les initiales de Jo Schlesser. Le châssis-poutre est d'abord construit en tôle d'acier. Mais il est jugé trop lourd par Ligier, qui exprime haut et fort ses exigences. Michel Têtu opte alors pour une technique absolument originale en matière de voitures de série, de la mousse polyuréthane dans un sandwich d'aluminium: un record en matière de rapport rigidité-légèreté. La suspension est elle aussi novatrice, avec à l'arrière un amortisseur horizontal sur la barre antiroulis. Pendant ce temps, le styliste italien Pietro Frua, ancien directeur des Stabilimenti Farina et autre ami de Bernardet, se met au travail. C'est sa première "berlinette" à moteur central. Ligier et Schlesser n'étant pas des petits gabarits, ils ont écarté les dimensions minimalistes qui servaient la légèreté chez Alpine ou chez Abarth. L'habitacle, avec la poutre centrale, est vaste et permet au pilote de "travailler" bien au large. Frua sait donner à la Ligier une expression à la fois amicale et sûre d'elle. Autour des vastes surfaces vitrées qui font partie du cahier des charges (visibilité!), Frua trace une silhouette pleine d'esprit, très moderne, avec les ailes avant bien marquées et un arrière simple et abrupt. Ligier équipe d'abord sa JS1 d'un moteur Ford Cosworth FVA 1600 cm3 de F 2 avec lequel il dispute le Critérium des Cévennes 1969, pour un rodage musclé ! Un support-moteur casse ; c'est le métier qui rentre. En 1970, Guy aligne la même auto, équipée d'un Ford FVC, aux Coupes d'Albi, qu'il remporte. Un deuxième exemplaire a

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Datum:
7 Jul 2012
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75008 Paris
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