COFFRE À FENESTRAGE Bois de chêne H: 90 cm - L: 166 cm - P: 66 cm France (Bourgogne) - vers 1500 Entages, parties vermoulues, très bel état général Ce beau coffre en chêne clair transpose dans le bois la dentelle de pierre des fenestrages gothiques, avec beaucoup d'originalité. La plinthe qui masque les pieds est sculptée à orbevoie, comme les autres panneaux, y compris (fait rare) les panneaux latéraux plus habitués aux motifs textiles. Elle enroule ses nervures en rinceaux qui enserrent des coquilles. Tous les montants du bâti sont sculptés du même motif d'écailles qui couvrent les pilettes de la façade. Sous le palastre, le large montant central s'orne de soufflets, mouchettes et quatre feuilles, fonctionnant comme un véritable panneau, ce qui introduit un rythme impair sur le devant. Où le réseau de nervures s'épanouit en chardons stylisés, quatre fois répétés. Coffre singulier, certes. Mais qui dérive du modèle anglo normand. Il affectionne le bois de chêne, les constructions architecturées, l'ordonnance à cinq panneaux scandés de pilettes et le goût d'une certaine profusion ornementale associant des motifs simples, calmes et réguliers. La moulure supérieure ne s'interrompt pas mais épouse le contour du palastre de la serrure, résille de fer repercé. Seul le plateau répond à une construction plus ancienne de planches assemblées à joints vifs par des tourillons et tenues en bout par des doubleaux. Construction et vocabulaire similaires rapproche ce coffre de celui à vêtements de l'Hôtel Dieu de Beaune
COFFRE À FENESTRAGE Bois de chêne H: 90 cm - L: 166 cm - P: 66 cm France (Bourgogne) - vers 1500 Entages, parties vermoulues, très bel état général Ce beau coffre en chêne clair transpose dans le bois la dentelle de pierre des fenestrages gothiques, avec beaucoup d'originalité. La plinthe qui masque les pieds est sculptée à orbevoie, comme les autres panneaux, y compris (fait rare) les panneaux latéraux plus habitués aux motifs textiles. Elle enroule ses nervures en rinceaux qui enserrent des coquilles. Tous les montants du bâti sont sculptés du même motif d'écailles qui couvrent les pilettes de la façade. Sous le palastre, le large montant central s'orne de soufflets, mouchettes et quatre feuilles, fonctionnant comme un véritable panneau, ce qui introduit un rythme impair sur le devant. Où le réseau de nervures s'épanouit en chardons stylisés, quatre fois répétés. Coffre singulier, certes. Mais qui dérive du modèle anglo normand. Il affectionne le bois de chêne, les constructions architecturées, l'ordonnance à cinq panneaux scandés de pilettes et le goût d'une certaine profusion ornementale associant des motifs simples, calmes et réguliers. La moulure supérieure ne s'interrompt pas mais épouse le contour du palastre de la serrure, résille de fer repercé. Seul le plateau répond à une construction plus ancienne de planches assemblées à joints vifs par des tourillons et tenues en bout par des doubleaux. Construction et vocabulaire similaires rapproche ce coffre de celui à vêtements de l'Hôtel Dieu de Beaune
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