L'Esprit des montagnes, Études intimes, Maturare 32 Lavis d'encre de Chine, signé et daté 2005. Titré en bas à gauche. Haut. 45 - Larg. 67 cm Fabienne Verdier Quand son maître Huang Yuan lui avait déclaré que son initiation-apprentissage durerait dix ans, Fabienne aurait pu se raviser. L'idée de passer les meilleures années de sa jeunesse dans des conditions particulièrement rudes n'avait rien de séduisant. Mais elle n'a pas reculé. Tel était son désir d'apprendre qu'elle a accepté ce pacte sans sourciller. Toutefois, après avoir acquis une bonne maitrise de l'écriture calligraphique, elle a ressenti le besoin de se tourner vers une autre aventure. Reproduire des signes sur une feuille de papier lui paraissait un exercice quelque peu répétitif et limité. Elle voulait pouvoir se déployer, courir des risques se mettre en danger en se confrontant à de plus âpres défis. Aussi a-t-elle décidé de se consacrer à la peinture. S'il était relativement facile de maitriser l'étroite surface d'une feuille de papier de modeste dimension, il n'en fallait pas de même quand il s'agissait d'animer l'espace d'une toile de grand format. Il y fallait plus d'énergie, plus d'audace, plus d'invention. Ce qu'en cette occasion son maître lui avait dit, elle ne l'a jamais oublié: «Si tu veux devenir peintre, un peintre qui invente un langage et qui compte, alors il faut que je t'initie à la poésie à la philosophie et à notre art de vivre.» La décision prise a entrainé trois conséquences. Pour peindre, elle devait mettre en oeuvre des moyens plus importants, lesquels conduisaient à penser la peinture différemment. En second lieu, elle devait créer des formes libres de tout modèle qu'elle ne pouvait tirer que du profond d'elle-même. Troisièmement, elle devait imaginer leurs contours, leur étendue, leur répartition dans l'espace, déterminer également la couleur du fond sur lequel elles se détacheraient. Depuis plusieurs années, Fabienne se considère avant tout comme un peintre. Un peintre qui reste attaché à la calligraphie et qui, au grand dam des tenants de la tradition, s'emploie à la faire évoluer. Charles Juliet Fabienne Verdier Entre ciel et terre, Albin Michel.
L'Esprit des montagnes, Études intimes, Maturare 32 Lavis d'encre de Chine, signé et daté 2005. Titré en bas à gauche. Haut. 45 - Larg. 67 cm Fabienne Verdier Quand son maître Huang Yuan lui avait déclaré que son initiation-apprentissage durerait dix ans, Fabienne aurait pu se raviser. L'idée de passer les meilleures années de sa jeunesse dans des conditions particulièrement rudes n'avait rien de séduisant. Mais elle n'a pas reculé. Tel était son désir d'apprendre qu'elle a accepté ce pacte sans sourciller. Toutefois, après avoir acquis une bonne maitrise de l'écriture calligraphique, elle a ressenti le besoin de se tourner vers une autre aventure. Reproduire des signes sur une feuille de papier lui paraissait un exercice quelque peu répétitif et limité. Elle voulait pouvoir se déployer, courir des risques se mettre en danger en se confrontant à de plus âpres défis. Aussi a-t-elle décidé de se consacrer à la peinture. S'il était relativement facile de maitriser l'étroite surface d'une feuille de papier de modeste dimension, il n'en fallait pas de même quand il s'agissait d'animer l'espace d'une toile de grand format. Il y fallait plus d'énergie, plus d'audace, plus d'invention. Ce qu'en cette occasion son maître lui avait dit, elle ne l'a jamais oublié: «Si tu veux devenir peintre, un peintre qui invente un langage et qui compte, alors il faut que je t'initie à la poésie à la philosophie et à notre art de vivre.» La décision prise a entrainé trois conséquences. Pour peindre, elle devait mettre en oeuvre des moyens plus importants, lesquels conduisaient à penser la peinture différemment. En second lieu, elle devait créer des formes libres de tout modèle qu'elle ne pouvait tirer que du profond d'elle-même. Troisièmement, elle devait imaginer leurs contours, leur étendue, leur répartition dans l'espace, déterminer également la couleur du fond sur lequel elles se détacheraient. Depuis plusieurs années, Fabienne se considère avant tout comme un peintre. Un peintre qui reste attaché à la calligraphie et qui, au grand dam des tenants de la tradition, s'emploie à la faire évoluer. Charles Juliet Fabienne Verdier Entre ciel et terre, Albin Michel.
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